REVUE DE PRESSE DES SAMEDI 14 DIMANCHE 15 AOUT 2010

14 aoû 2010

REVUE DE PRESSE DES SAMEDI 14 DIMANCHE 15 AOUT 2010







L'Onuci et ses partenaires examinent la situation des droits de
l'homme en cote d'ivoire





L'Inter  -

Les représentants des ministères ivoiriens, les organisations de
défense des droits humains et les représentants du Système des Nations Unies ont
passé en revue avec l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), le
12 août à Sébroko, la situation des droits de l'homme, lors de la réunion
mensuelle du Groupe Thématique sur les Droits de l'Homme (GTDH). La rencontre a
porté notamment sur la revue de la situation des droits de l'homme en Côte
d'Ivoire au mois de juillet. La présentation de la Division des Droits de
l'Homme (DDH) de l'ONUCI faite par Emmanuelle Caucci de l'Unité de Protection et
de Documentation de la DDH, a mis en évidence de nombreuses violations portant
sur la situation sécuritaire dans l'ouest du pays et dans l'ancienne zone de
confiance, les violences estudiantines, les violations commises par les forces
de sécurité sur l'ensemble du territoire et les violences à l'égard de la femme
et de l'enfant. Mme Caucci a ajouté qu'en réponse, la DDH a initié diverses
actions, y compris l'organisation de plus de 30 séances de sensibilisation
touchant environ 3000 personnes sur l'ensemble du territoire.




 




Sortie de crise L'union africaine veut évaluer le processus
électoral avant le 31 octobre





L'Inter  -

Dans un communiqué de presse sanctionnant la 238è réunion du
Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine (UA), dont nous avons reçu
copie hier vendredi 13 août 2010, cette organisation africaine prévoit une
mission d'évaluation du processus de paix ivoirien à la fin du mois de
septembre. '' Le Conseil a rappelé, conformément à la décision prise lors de sa
234è réunion tenue le 28 juin 2010, son intention de se rendre en Côte d'Ivoire
en fin septembre 2010, afin d'évaluer le processus de sortie de crise et de
déterminer les mesures appropriées visant à assurer sa participation effective
aux activités devant conduire à l'élection présidentielle du 31 octobre 2010 '',
note le communiqué. Qui justifie cette position par le fait que le Conseil de
paix et de sécurité de l'UA, lors de sa réunion du 11 août dernier, a suivi la
communication du représentant spécial du président de la commission en Côte
d'Ivoire sur les récents développements de la situation dans ce pays, ainsi que
bien d'autres communications. Le Conseil, fort de ces communications, a rendu
hommage au président Gbagbo, au Premier ministre Guillaume Soro, à la Commission
électorale indépendante (CEI) et à toutes les parties ivoiriennes pour avoir
respecté leur engagement à tenir les élections présidentielles en 2010. Il a
aussi noté les progrès enregistrés dans le processus électoral et demandé à la
Cei de publier, dans les meilleurs délais, le chronogramme de toutes les
opérations devant conduire au scrutin présidentiel. Dans son communiqué d'hier,
le Conseil a invité les parties ivoiriennes et le gouvernement à tout mettre en
œuvre en vue de garantir le respect des délais fixés.




 




La CEI fait le point
sur le contentieux électoral : 60 000 réclamations, 28 000 demandes de radiation




Bamba Yacouba,
porte-parole de la Commission électorale indépendante : "Il n'y a pas de raison
que le 31 octobre ne soit pas respecté"




Fraternité Matin  -

Le porte-parole de la Commission électorale indépendante pose les conditions du
respect de la date du 31 octobre et lève un coin du voile sur le contentieux
électoral.




Fraternité
Matin : [...] Pour la Cei donc, le 31 octobre est tenable.




Bamba Yacouba :
Le 31 octobre est tenable à condition que chacun des acteurs joue sa partition.
Que le gouvernement mette l'argent à la disposition de la Cei à temps, par
exemple. Et nous aussi, Cei, nous devons respecter nos engagements quand les
moyens sont dégagés. Les opérateurs techniques, l'Ins et Sagem doivent produire
les cartes d'identité et les cartes d'électeur à la date où nous le leur
demandons pour que nous puissions les distribuer.  En plus, il nous faudra un
climat social apaisé. Il est important que les «experts électoraux» qui
fleurissent de toute part arrêtent de s'agiter et laissent la Cei travailler
sereinement. On nous a demandé une date, nous l'avons donnée. On nous a demandé
un chronogramme. Il est prêt et il va être donné. Mais le chronogramme, il est
d'abord pour la Cei. C'est nous qui organisons les élections.




Fraternité
Matin :

Pour ce qui reste à faire, combien de francs faut-il?




Bamba Yacouba :
Je ne peux pas vous le dire aujourd'hui, parce que des négociations doivent se
faire avec les financiers pour arrêter un plan de trésorerie.




Fraternité
Matin : Quel est le point final de la vérification de la liste blanche?




Bamba Yacouba :
Le document est mis à la disposition du Premier ministre qui va travailler avec
les membres du Cpc (Cadre permanent de concertation. Ndlr) et une décision
politique va être prise.




Fraternité
Matin : Qu'en est-il du contentieux?




Bamba Yacouba :
Il se déroule bien partout en Côte d'Ivoire. Dans les Cei locales, nous avons
clos la phase de réception des réclamations. Nous sommes maintenant en train de
travailler à la consolidation, tandis que la phase du contentieux judicaire se
fait au fil de l'eau. De sorte que quand nous rendrons nos décisions, ceux qui
voudraient les contester puissent saisir les tribunaux. Nous avons arrêté une
période à la laquelle tout cela doit prendre fin pour que nous puissions
transmettre le résultat définitif à la Sagem, à la fin d'août, pour la
fabrication des cartes d'identité et d'électeur. Nous avons reçu 27 016
réclamations à l'intérieur du pays dont de 5 320 demandes de radiation. Dans le
district d'Abidjan, ce sont 33 141 réclamations dont 22 622 demandes de
radiation. Ce qui fait un total national de 60 157 réclamations dont 27 942
demandes de radiation.




 





Contentieux électoral à Bouaké - Plusieurs cas de radiation attendent d'être
examinés




Fraternité Matin  -

Commencées le 24 juillet dernier, les réclamations dans le cadre
de la phase du contentieux électoral portant sur la liste électorale provisoire
ont pris fin le 6 août 2010 à Bouaké. Et selon le président régional de la
Commission électorale indépendante (Cei) de la Vallée du Bandama, Sangaré
Moussa, les opérations se sont, dans l'ensemble, bien déroulées au sein des 4
commissions locales (Cl) que compte la ville de Bouaké. Toutefois, il s'est
refusé à donner des chiffres, prétextant qu'il n'a pas encore reçu
l'autorisation de ses supérieurs hiérarchiques de les communiquer à la presse.
[...] En outre, le président régional de la Cei de la Vallée du Bandama, a fait
savoir qu'il a reçu plusieurs demandes de radiation. Mais il a noté que même
avec des preuves à l'appui, ses collaborateurs et lui n'ont pas compétence pour
juger de la nationalité de qui que ce soit. Par conséquent, ils ne peuvent
qu'orienter les personnes concernées vers le tribunal de première instance de
Bouaké qui pourra statuer sur toutes ces demandes de radiation.




 






"Affaire 14.000 fraudeurs découverts à Abobo" - Le Rdr en colère, Doumbia
Brahima (Sne adjoint) : "Ce sont des accusations ridicules", "Le Fpi fabrique
des documents dans ses officines"




Soir Info -

Le Rassemblement des républicains (Rdr), par la voix de son
secrétaire national adjoint aux élections (Sne adjoint), Doumbia Brahima, est en
colère. Il désapprouve les accusations de fraudes sur la liste électorale,
portées contre son parti par le Front populaire ivoirien (Fpi). Se prononçant au
téléphone, sur les 14.000 fraudeurs que le Fpi dit avoir découvert sur la liste
électorale provisoire à Abobo (Une commune dirigée par un maire Rdr), Doumbia
Brahima a soutenu que ''ce sont des accusations ridicules et fallacieuses''.
Pour lui, ''ce sont des affirmations gratuites'' et surtout, ''une litanie que
le Fpi sert toujours aux Ivoiriens''. Le responsable du Rdr a révélé que ''le
Fpi fabrique des documents dans ses officines''. Expliquant la méthode de
fabrication de ces documents, il a dit ceci : « Les responsables du Fpi prennent
sur internet les enregistrements et les photos d'identité des inscrits sur la
liste électorale provisoire. Ils photocopient ces éléments sur un document qui
portent les mentions : Nationalité approuvée, croisement avec fichier Cedeao,
père et mère issus de l'immigration. Ensuite, ils accompagnent ces documents de
leurs demandes de radiation ». Face à ce qu'il a appelé ''des manœuvres visant à
préparer la contestation des résultats des élections'', Doumbia Brahima a
rappelé que la liste électorale est passée par tous les stades de validation y
compris la vérification manuelle. ''Toux ceux qui sont sur la liste électorale
de 2000, ne peuvent pas être extraits. Ceux qui sont aussi sur le fichier
ivoirien, ne peuvent pas aussi être retirés. Ceux qui ont fait le précontentieux
sur la liste grise et qui ont apporté les preuves de leur présence sur la liste
provisoire, ne peuvent pas également être retirés. C'est cet ensemble qui a été
affiché par la Commission électorale indépendante (Cei)'', a-t-il affirmé. [...]




 




Fraudes
massives sur la liste électorale : Dramane Ouattara n'en tirera pas profit




Notre Voie  -

Apparemment, le RDR pleure. Ce parti qui a tant fait pour les étrangers et tant
compté sur leur vote massif en faveur de son candidat a du mal à admettre que
ceux-ci soient menacés de radiation. Les responsables de ce parti sont touchés
au plus profond d'eux-mêmes. Non les fraudeurs ne voteront pas pour Ouattara. Il
faut bien comprendre que ceux qui sont mis en cause et qui seront radiés, ne
seront pas des électeurs de Ouattara. Ils ne prendront pas part au vote, parce
qu'ils ne sont pas Ivoiriens.  L'homme propose, Dieu dispose, dit l'adage. Le
RDR souhaitait ardemment que les nombreux étrangers qu'il a contribué à inscrire
en masse sur la liste électorale provisoire votent massivement pour Ouattara.
Mais entre ce souhait et sa réalisation, il y a de nombreux paramètres qu'il ne
peut maîtriser comme par exemple la détermination des Ivoiriens à s'opposer à
tout bradage de la nationalité ivoirienne. Si le RDR veut gagner la sympathie de
ces Ivoiriens là, il gagnerait à s'engager pour une fois dans ce combat en
faveur de la transparence des élections en appelant ses militants à faire comme
ceux du FPI : dénoncer les fraudeurs sur la liste électorale.




 




Encasernement et
démobilisation: les Fn interpellent le gouvernement




Fraternité Matin  
Le
conclave technique des Forces nouvelles sur la démobilisation et la réinsertion
de leurs ex-combattants, qui a débuté mercredi dernier, a pris fin hier, à leur
secrétariat général à Bouaké. [...] Pour le directeur de cabinet du secrétaire
général du mouvement, le colonel major Bamba Sinima, président du conclave, la
Côte d'Ivoire aborde une période difficile de son histoire mais faite aussi
d'espérance parce que la date du premier tour de l'élection présidentielle vient
d'être fixée au 31 octobre prochain. En outre, il a appelé le gouvernement à
respecter les engagements qu'il a pris au cours des différents accords, surtout
l'Accord complémentaire 4 de l'Accord politique de Ouagadougou pour le paiement
d'une certaine prime aux démobilisés pour solde de tout compte. "
C'est
ce qui a amené le gouvernement à prendre les décisions que je viens de
communiquer. Donc il est normal qu'à l'approche des élections, chacun s'engage à
faire ce qu'il a à faire de manière que les élections se déroulent normalement
".
Une prime qui, jusqu'à présent, n'a pas été réglée et qui, selon lui, fait que
la réinsertion piétine. [...]




 





Me
Hervé Gouaméné (président de l`Apdh) sur Onuci FM : "Quiconque sera un obstacle
au processus électoral nous trouvera sur son chemin"




Le Nouveau Réveil
  -
[...]

Vous voulez
constituer un comité de veille jusqu'à ce qu'on arrive aux élections. Qu'est-ce
que vous entendez faire concrètement pour que cette date-là soit tenue.





Me
Hervé Gouaméné :

A chaque fois que nous allons constater des obstacles, nous allons utiliser les
moyens légaux de manifestations pacifiques que la Constitution et la loi nous
offrent pour faire bouger les choses. Et ça, nous allons le faire. Des marches,
des sit-in, des déclarations, des pétitions et avec nous tous les Ivoiriens
épris de paix et de démocratie.




Le Nouveau Réveil :
Et vous avez mis en garde que quiconque fera en sorte que ce processus échoue
vous trouvera sur son chemin.




Qu'est-ce que cela
veut dire ?





Me
Hervé Gouaméné
 :
Cela signifie que celui qui est un opposant aux élections, nous allons
identifier cette personne et utiliser les moyens légaux pour que cette personne
soit sanctionnée.




Le Nouveau Réveil :
Avez-vous une idée de cette personne après la fixation de la date ?





Me
Hervé Gouaméné
 :
Nous n'avons pas encore eu d'obstacles ! Nous savons qu'il y a des étapes à
franchir. Les Ivoiriens, dans leur ensemble, doivent pouvoir contribuer pour
qu'on puisse franchir ces étapes tranquillement.