REVUE DE PRESSE 20 JUILLET 2009

20 juil 2009

REVUE DE PRESSE 20 JUILLET 2009



Le Nouveau Réveil : Choi, le militant FPI, désormais hors-jeu.....Le Représentant spécial du Secrétaire Général de l'ONU en Côte d'Ivoire, Y.J.Choi, s'est définitivement discrédité aux yeux des Ivoiriens par ses prises de position on ne peut partisanes. Il a fait la malheureuse option de défendre désormais le camp présidentiel et de le suivre dans ses manœuvres dilatoires pour ne pas aller aux élections. On se souvient que le constitutionnaliste Francis Wodié, président du PIT (Parti Ivoirien des Travailleurs), a dit que le Conseil Constitutionnel n'a plus sa raison d'être dans le processus électoral et que l'accord politique de Ouagadougou rend caduques ses dispositions. Choi, n'a pas attendu longtemps pour aller répondre à Wodié. A l'issue d'une visite précipitée à l'institution du très FPI, Yanon Yapo, il a dit que ceux qui pensent qu'il y aura un conflit ONUCI-Conseil Constitutionnel, rêvent. En plus, Choi mène une campagne insidieuse pour le report de l'élection présidentielle du 29 Novembre. Ses positions claires obscures, ses déclarations contradictoires, sa partialité, son manque d'objectivité, son parti pris, sa lutte pour la cause du FPI, mettent l'émissaire de l'ONU en Côte d'Ivoire hors-jeu. Il a perdu la confiance des Ivoiriens, qui croyaient pourtant que le Coréen ne pourrait pas être manipulable au point de prendre fait et cause pour le camp présidentiel. Choi est désormais la caisse de résonance du FPI.Il ne peut plus certifier le processus électoral d'autant que tout est biaisé à l'avance. Car il mène le combat du FPI à la place des refondateurs. Il sème le doute dans l'esprit des Ivoiriens. En son temps, Laurent Gbagbo a fait partir Soudan, l'ancien Représentant du Secrétaire Général de l'ONU en Côte d'Ivoire, parce qu'il le soupçonnait de jouer dans le camp de l'opposition. De cette même manière, Choi ne mérite plus de pondre des rapports sur la Côte d'Ivoire. Il arbitre mal le jeu devant conduire aux élections. Au moment où le processus est à son point le plus culminant, agir avec autant de subjectivité est dangereux.

Le Nouveau Réveil: Choi-CEI : la guerre déclarée ?....... «Il semble que les difficultés d'ordre technique, de gestion et de planification aient déjà surgi dans la première étape, à savoir le traitement des données et le croisement des fichiers historiques, avant même d'arriver au stade du traitement des contentieux», avait déclaré jeudi lors du point de presse hebdomadaire de l'ONUCI, Y.J.Choi, le représentant en Cote d'Ivoire du Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies.Samedi dans les colonnes du Nouveau Réveil, la Commission électorale Indépendante (Cei) a fait une déclaration sans tournure diplomatique. «Nous avons l'impression que le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en Cote d'Ivoire. M. Choi, mène une campagne de désinformation. Nous à la Cei, nous ne comprenons pas sa démarche. Il est venu nous voir mardi dernier, nous lui avons donné des informations bien détaillées. Il nous a félicités pour le travail accompli», a répondu énergiquement Yacouba Bamba, le porte parole de la Commission. Qui a ajouté que si le représentant de Ban Ki Moon en Cote d'Ivoire «ne comprend pas des choses, qu'il vienne nous voir et nous allons lui expliquer. Mais il sème le doute dans l'esprit des gens avec ses déclarations. S'il continue, nous disons, nous a la Cei, qu'il sera hors jeu».
«Si la Cei, d'habitude réservée, s'est cru obligée de faire cette sortie, c'est qu'elle doit bien avoir des raisons valables de s'inquiéter du jeu trouble du diplomate onusien», a commenté un diplomate qui connait les couloirs des Nation Unies. En attendant que le Conseil de sécurité qui se réunit dans trois jours ne suive pas Y.J. Choi, l'on constate une fois de plus que l'opposition houphouetiste n'est pas encore descendue dans l'arène pour défendre la CEI qui tient à organiser l'élection présidentielle le 29 novembre prochain contre la volonté mal exprimée du camp présidentiel.

L'Inter : Sortie de crise en Côte d'Ivoire : Stéphane Kipré, président de l'UNG : « Proroger l'enrôlement, c'est prolonger la souffrance des Ivoiriens »........Le débat sur la prorogation ou non des opérations d'identification et d'enrôlement électoral interpelle le président de l'Union des nouvelles générations (UNG), Stéphane Kipré, qui y a donné son avis, au terme de la tournée qu'il vient de boucler dans le département de Bangolo, en fin de semaine dernière. Au cours du meeting de clôture qu'il a animé, à cet effet, le leader de l'UNG a stigmatiser le débat qui a court en ce moment sur la fin de l'enrôlement sifflée le 30 juin passé. M. Kipré qui avait dénoncé, au départ, le couplage de l'enrôlement avec l'identification, note une seule condition pour entrevoir une prorogation des opérations bouclées. « Reprendre ou non l'enrôlement devrait dépendre du toilettage des listes. Seul le toilettage des listes, nous situera sur le nombre réel des Ivoiriens susceptibles de voter. Si ce nombre est en deçà ou au dessus des estimations, on prendra une décision selon les cas ». A la vérité, le président de l'UNG ne milite point pour une prorogation de l'enrôlement sur les listes électorales. Pour lui, cette option ne contribuerait qu'à accentuer les souffrances des Ivoiriens, les regards tournés vers les élections pour les sortir du bourbier dans lequel le pays est plongé, depuis de longues années. « Proroger actuellement l'enrôlement sans attendre les résultats des croisements des listes, reviendrait à repousser la date de l'élection présidentielle et à en rajouter à la souffrance des Ivoiriens », soulignera le président Kipré, qui préconise depuis Bangolo, meurtrie par les affres de la crise ivoirienne la création de régions militaires pour sécuriser les zones sinistrées. « Pour ne pas que la guerre reprenne, on doit sécuriser les zones CNO (centre-nord-ouest) pour créer la confiance au sein des populations traumatisées par la guerre », a expliqué le leader de l'UNG. L'orateur a insisté sur la tenue de l'élection présidentielle à la date du 29 novembre proposée par la Commission électorale indépendante (CEI) en invitant les structures en charge des différentes opérations techniques à œuvrer pour le respect de ladite échéance. A propos, Stéphane Kipré a exhorté les populations à faire des choix appropriés en tenant compte de l'aptitude des candidats à leur apporter le développement. « Si vous voulez le développement, mettez à la tête de votre département des agents de développement, des personnes qui vous aideront à connaître le plein épanouissement », leur a-t-il conseillé. Juste avant que le secrétaire général de l'UNG, M. Florent Assiélou, ne procède à l'investiture de du délégué départemental de Bangolo, Mme Genevièvre Guéï le directeur de cabinet du président Kipré, Amos Béonaho, fils dudit département, s'est réjoui de la forte mobilisation qu'il y a eu sur le passage de son leader. « Stéphane Kipré est venu chercher l'onction sur la terre de mes ancêtres. Avec lui, c'est sur que l'avenir de Bangolo est en de bonnes mains », a dit l'ex-président de l'Union des journalistes de Côte d'Ivoire (UNJCI).

L'Inter : Election présidentielle : Un expert en élection révèle« Pas d'élection crédible avant mai 2010 »...... « La seule condition pour des élections en novembre 2009 » Aura-t-elle lieu, n'aura-t-elle pas lieu à la date indiquée ? La tenue du prochain scrutin présidentiel ivoirien à la date du dimanche 29 novembre 2009 commence à devenir un véritable casse-tête. Et les techniciens spécialistes en traitement des listes électorales sont formels : « La date du 29 novembre ne peut être tenue pour l'organisation des élections ». Pour un spécialiste que nous avons rencontré, la Révision de la Liste Electorale (RLE) est un processus techniquement simple, mais avec deux phases longues et fastidieuses. La première phase dite d'enrôlement vient de prendre fin en laissant un arrière-goût amer aux nombreux Ivoiriens laissés sur le bord de la route de cette importante phase. Mais, cette phase a permis d'inscrire la majorité des potentiels électeurs sur la liste électorale. La seconde phase va maintenant démarrer, et va consister au traitement informatique de la liste brute issue de l'enrôlement avec 3 étapes : Correction des erreurs, élimination des fraudeurs et impression des cartes d'identité et d'électeur. La CEI a prévu 2 mois pour cette phase, mais aux yeux de cet expert, ce délai est complètement irréaliste. Il faudra prévoir au moins 6 mois pour la seule étape de correction des données brutes de terrain. Les saisies effectuées par les agents d'enrôlement s'effectuent en effet dans un environnement technique et psychologique tellement difficile que le taux d'erreur, inhérent à toute opération de saisie, se révèle toujours élevé. « Il ne s'agit pas d'une remise en cause de la qualité de ces techniciens, mais lorsqu'on effectue une saisie sur un écran d'une taille aussi ridicule que celle des valises de SAGEM, sans réelle possibilité de révision de ce qui est saisi, il faut s'attendre à un taux d'erreur très élevé », nous a-t-il précisé. Or si en 2000, on avait accepté des erreurs sur la liste électorale à cause des contraintes de temps, pour cette fois-ci et pour une opération couplée avec l'identification, on ne pourra pas économiser la fastidieuse opération de correction de la totalité des erreurs de saisie, car à la fin, il s'agit de remettre à chaque citoyen simultanément sa carte d'électeur et sa carte d'identité. « La carte d'identité ne pouvant contenir d'erreur, il faudra nécessairement corriger la plus petite erreur de saisie. Ceux qui ont eu l'occasion de se faire établir le nouveau passeport biométrique se sont rendu compte des précautions prises pour éviter les erreurs de saisie : l'agent imprime les données collectées, vous demande de les contrôler et finalement vous en donne lecture avant leur validation », a donné cet expert comme exemple. Le mode opératoire retenu pour l'enrôlement électoral, selon nos sources, n'a pas prévu un tel niveau de contrôle..........La 2è étape de la phase informatique est celle du traitement des fraudes. Plusieurs étrangers vivant en Côte d'Ivoire ont malheureusement vu dans l'opération de recensement électoral un raccourci pour obtenir la carte d'identité ivoirienne. Même si les autorités ont toujours affirmé que de nombreux dispositifs sont prévus pour détecter et éliminer ces fraudeurs, ce nettoyage ne sera jamais fiable, au dire de cet expert. « En plus, ce nettoyage risque d'offrir un premier champ de combat entre les partis politiques, entre ceux qui espèrent tirer profit du vote des étrangers, et les autres », précise-t-il avant d'asséner : « Ce n'est qu'après ces deux premières étapes de la phase informatique que l'on pourra imprimer puis distribuer les cartes d'électeur et les cartes nationales d'identité, et traiter les réclamations de ceux pour qui l'on n'aura pas retrouvé ces pièces. Nous sommes donc engagés dans un processus technique long et fastidieux ». Pour une présidentielle dont ce ne sont pas les réalités techniques qui semblent imposer les délais, mais les leaders politiques et la communauté internationale, tout le monde veut des élections justes, propres et transparentes maintenant. « Mais, des élections propres ne peuvent se tenir sans que les opérations techniques préparatoires soient conduites proprement. Pour cela, les différentes étapes inhérentes à ce processus doivent être menées à leur terme, et cela demandera à notre avis pas moins de dix mois. Des élections crédibles ne peuvent selon notre analyse avoir lieu en Côte d'Ivoire avant mai 2010. A la date du dimanche 29 novembre 2009 donc, on pourra bien avoir des élections en Côte d'Ivoire, mais elles ne seront pas crédibles et on aura distribué de faux papiers d'identité aux Ivoiriens. Laurent Gbagbo se nommera « Bagbo » et Alassane Ouattara deviendra « Ouattra », car c'est ainsi qu'on aura écrit leurs noms sur leurs nouvelles cartes d'identité », nous a-t-il fait savoir pour conclure. Comme quoi en dehors des aspects politiques, la technique a ses réalités que les Ivoiriens doivent accepter de prendre en compte pour cette élection.

L'Inter : EDITORIAL :BELOTE, REBELOTE....... Hélas, mille fois hélas ! Comme chacun de nous l'avait craint ou vu venir, des tensions ont commencé à apparaître autour du respect de la date du dimanche 29 novembre 2009 comme date retenue pour la tenue du 1er tour du prochain scrutin présidentiel ivoirien. La voix la plus respectée qui a émis des doutes quant à la tenue du scrutin à cette date du 29 novembre 2009, est nul doute celle du Représentant spécial en Côte d'Ivoire du SG de l'ONU, surtout à un moment où le débat bat son plein entre le camp présidentiel et la CEI à propos d'une énième prorogation de la fin de l'enrôlement. Certains Ivoiriens, agacés sans doute par ce faux ( ?) débat, y voient plutôt des ballons d'essai de la part du pouvoir pour tester la capacité de réaction de l'opposition. Si le peuple et l'opposition ne disent rien, alors le report peut être obtenu sans coup férir, et la prorogation de l'opération d'enrôlement avec. Ce qui aura pour effet de déplacer le débat politique pour 2010. Qu'à cela ne tienne et pourvu que tout ne se déroule qu'en terme de ballons d'essai, mais il y a deux choses à préciser. La première est que la date du dimanche 29 novembre 2009 a été entérinée par le Chef de l'Etat, suite aux « promesses » de dates de la présidentielle prochaine faites par l'Ambassadeur Alcide Djédjé devant le Conseil de Sécurité de l'ONU, en mai dernier. Endossant cette date, le Président Gbagbo avait manifesté une extrême réserve. « Je ne veux pas signer un 3è décret qui serve à zéro », avait-il prévenu devant les multiples rendez-vous de 2005 à 2008. La deuxième chose est que la CEI, en proposant au Chef de l'Etat la date qui a été entérinée par la suite, avait plutôt à cœur de ne pas supporter toute seule les péchés d'Israël pour ne pas devenir le bouc émissaire idéal d'un scrutin qui ne se tiendrait pas en définitive. La CEI avait-elle bien mûri cette date ? Avait-elle tenu compte de tous les contours et autres facteurs bloquants ? La préparation de tous scrutins électoraux repose sur un certain nombre de mécanismes, et ce n'est pas parce que notre pays est en guerre, qu'il va échapper à cela. Quand on a jumelé consciemment les opérations d'identification des populations et d'enrôlement des électeurs, à quels résultats veut-on s'attendre ? Même si la CEI affiche 6,5 millions d'enrôlés sur 8 à 9 millions de pressentis, qu'attendons-nous aujourd'hui du scrutin électoral prochain ? Qu'il rejette une bonne partie de ses électeurs, surtout dans un pays où on dit tout haut avoir pris les armes pour des questions identitaires ? Et puis, à la vérité, élection pour élection, qui va sécuriser ces prochaines élections ? Là aussi, c'est motus et bouche cousue. Est-ce l'inopérant Centre de Commandement Intégré (CCI) ou les casques bleus « touristes » de l'ONUCI ? Même si le contrôle, la validation et la certification du scrutin est d'un autre ressort, on ne dit rien des urnes et des isoloirs, des bulletins de vote et des observateurs nationaux et internationaux. Bref, de l'arrière-cour des préparatifs électoraux qui est un fourmillement difficile à cerner. La CEI a-t-elle cerné toute cette arrière-cour ? Concernant l'application même de l'Accord Politique de Ouagadougou (APO), les grands chantiers sont restés en suspend, à savoir. De la restauration de l'Autorité de l'Etat sur toute l'étendue du territoire national à l'organisation d'élections libres, ouvertes et transparentes, en passant par le redéploiement de l'Administration générale en zones sous contrôle des Forces Nouvelles, le démarrage et le bouclage du processus Désarmement, Démobilisation et Réinsertion (DDR), et l'unicité des caisses de l'Etat, le bilan, quand il n'est pas mitigé comme dans le cas du redéploiement de l'Administration, il est carrément nul comme au niveau du DDR et de l'unicité des caisses. Quand on aborde l'aspect même des élections, cela frise le ridicule. Il ne faut pas prendre les Ivoiriens pour des imbéciles. Dans un éditorial précédent, signé dans ces mêmes colonnes et qui m'avait valu appels injurieux, sms de menaces et autres mails d'indignation dénonçant mon scepticisme chronique, j'avais dit que « la date du 29 novembre 2009 risque d'apparaître comme un objet volant non identifié ». Aujourd'hui, la grande question qui se pose est de savoir, même si le saut était fait pour 2010, la Côte d'Ivoire serait-elle prête à temps ? Finalement, une énième date aura vécu....

Soir Info : Angré : escroquerie, faux et usage de fauxUn faux chargé de mission du Président de la République arrêté......Chargé de mission du Chef de l'Etat, agent des Renseignements généraux ( Rg) à la Présidence, ami personnel du Président de la République, membre de la famille de l'épouse du Dg de Petroci. Tels sont les titres et autres qualités dont se prévalait Diomandé Moussa. Un quinquagénaire qui, en réalité, n'est qu'un fieffé menteur doublé d'un redoutable faussaire et escroc. Le vendredi dernier 17 juillet, Diomandé Moussa est, à Angré, tombé dans les filets du commissaire Djédjé Gbagro Bertin, commandant de la Crs 1 et ses éléments. Selon les informations en notre possession, Diomandé Moussa qui se dit comptable de profession, domicilié au quartier « Abattoir », dans la commune de Port-Bouët, est natif de Borotou, dans la région de Touba. Cela suffit à Diomandé Moussa, pour faire croire qu'il est membre de la famille de l'épouse du Dg de « Petroci », qui elle aussi est native de Touba. A en croire les renseignements, c'est usant de toutes ces fausses qualités, que Diomandé Moussa dans le courant de l'année dernière approche le Dg de la « Sogepie ». A la face de ce dernier, il se vante d'être chargé de mission à la présidence de la République où il est aussi agent des Rg. Et toutes ces qualités ajoutent-ils, font également de lui, l'ami personnel du Chef l'Etat. Et donc à cet effet, il se dit capable de décanter plusieurs situations. Notamment les problèmes de boulot pour ceux qui en cherchent, les avancements et le maintient à différents postes dans plusieurs sociétés étatiques. Mais bien évidemment, sa sollicitude, il la monnaie. Naïvement, le Dg de la « Sogepie » croit à ce discours. Il expose alors à Diomandé, les énormes difficultés éprouvées par l'un de ses amis, à obtenir une licence d'exploitation du pétrole brut. Le Dg de la « Sogepie » est donc alors convaincu que Diomandé pourra faire prévaloir sa qualité de beau-frère du Dg de la Petroci, pour faire aboutir auprès de ce dernier, le dossier de son ami. Pour ce coup de pouce dont il attend beaucoup, le Dg de la « Sogepie », indique nos sources, remet la somme totale de 15 millions de Fcfa, à Diomandé Moussa et à un certain Aladji Cissé qui serait le marabout de ce dernier. Mais une fois en possession de l'argent, Diomandé Moussa et son complice de marabout, disparaissent de la circulation. Depuis lors, le commissaire Djédjé Gbagro Bertin saisi par le Dg de la Sogepie et l'épouse du Dg de la « Sogepie » est sur les traces de l'escroc. Le vendredi dernier 17 juillet, la perspicacité du commandant de la Crs 1 paye. Il appréhende Diomandé Moussa, avant de le mettre à la disposition du commissariat de police du 22ème arrondissement d'Angré où il est en ce moment gardé à vue. Les victimes du truand, au nombre desquelles on note de nombreuses autres personnalités du pays, y sont attendues pour porter plainte. Aladji Cissé, le complice de Diomandé Moussa, serait lui, explique-t-on, retourné au Burkina-Faso où il réside. Une commission rogatoire sera sans doute mise en place, pour l'épingler également.

Le Temps : Crise à l`Udpci / les parents du président du parti réagissent - Zouan-Hounien et Danané lâchent Mabri....Une levée de bouclier s'est opérée à la place de la paix de Man, le samedi dernier, contre le président de l'Udpci. Elle est venue des parents de Mabri, venus de Zouan-Hounien et de Danané. Par la voix de Setin Frederic et de Gonsé Pierre, chef du village de Yèileu, les délégations de ces deux localités ont désavoué leurs fils Mabri et exprimé leur soutien à Blon. "Président Blon, où tu iras, Danané et Zouan-Hounien iront". Même son de cloche chez la communauté musulmane de Man, département d'origine du président du parti arc-en-ciel. Conduit par El Hadj Sherif Yacoub, imam adjoint de la mosquée centrale, les coreligionnaires de El hadj Abdallah Mabri Toikeusse, ont récité une prière, pour barrer la route à tous les mauvais esprits qui nourrissent des intentions lugubres contre le président Blon Blaise. "Nous sommes condamnés à faire toutes les bénédictions pour le président Blon Blaise. Il fait beaucoup pour la communauté musulmane et l'ensemble des populations. C'est grâce à lui que notre imam central dispose d'un véhicule, pour se rendre à la mosquée et honorer ses rendez-vous dans l'exercice de sa mission. Nous demandons à Allah de mettre sa main sur Blon Blaise", a révélé l'imam Yacoub, au nom de l'imam central Aboubacar Fofana. Espérant que ceux qui s'agitent vont être visités par la sagesse. " On sait qu'ils vont se ressaisir ". Idem pour la communauté chrétienne que conduisait pour la circonstance, le Pasteur Guy Koma David. " Président Blon, vous êtes le choix de Dieu. Si vous êtes en vie, c'est parce que Dieu vous a gardé". Dira, en substance, l'homme de Dieu. Réagissant à toute cette marque de soutien, le "Bulldozer", superviseur de l'Udpci pour les régions des Montagnes et du Bafing a dit sa gratitude à toute la population de l'ouest et aux milliers de militants de parti qui se sont mobilisés autour de sa personne depuis l'éclatement de la crise. Réaffirmant son appartenance au parti créé par Robert Guéi, avant de préciser le sens de son combat. "Je vous ai dit que je reste Udpci et je suis l'Udpci. Tout ce que je demande, c'est que Mabri arrête de détruire le parti par sa mauvaise gestion des hommes et de l'argent que reçoit l'Udpci. Il dort dans une résidence de 350 millions et les responsables locaux du parti n'ont rien pour travailler à la base. Je demande qu'on donne un peu de moyen à la base pour travailler". a fait remarquer Blon Blaise qui se dit choqué par l'égocentrisme et la violence de son ancien protégé. Cependant, l'homme se dit être ouvert au dialogue pour sauvegarder l'héritage de Robert Guéi. Invitant Mabri Toikeusse à se ressaisir.

Le Temps (Tendance FPI) : Financement de la reconstruction - Douze jours pour mobiliser plus de 60 milliards de Fcfa..........Après le succès rencontré ces dernières années sur le marché financier, le Trésor public de Côte d'Ivoire vient de lancer un nouvel emprunt obligataire, en vue de mobiliser des ressources pour la reconstruction de la Côte d'Ivoire.L'Etat de Côte d'Ivoire, via la Direction générale du trésor public de Côte d'Ivoire (Dgtpc), vient de lancer sur le marché financier régional, un emprunt obligataire par appel public. C'est le Tpci 6,95% 2009-2014, d'un montant de 60 milliards de Fcfa sur 5 ans. Le prix unitaire de l'obligation est de 10000 Fcfa. Cet emprunt obligataire est, assorti d'une offre publique volontaire d'échange du Tpci 6,50% 2006-2009. La période de soumission qui était comprise entre du 2 au 14 juillet dernier, a été repoussée jusqu'au 31 juillet prochain. Le temps de donner l'occasion à d'autres investisseurs, de rentrer dans l'opération. Selon M.Blé Lami, directeur général adjoint du Trésor et de la comptabilité publique, (Dgtpc), "l'Etat de Côte d'Ivoire a besoin de resssources pour financer la sortie de crise. Nous voulons aller très, très vite au point d'achèvement dans le cadre de l'Initiative des pays pauvres très endettés (Ppte). L'Etat de Côte d'Ivoire qui a toujours tenu ses engagements remboursera à la bonne date, tout ce que nous avons reçu du marché. Les investisseurs qui sont habitués au marché des obligations le savent. C'est pourquoi, ils s'empressent toujours à venir vers les emprunts que nous lançons. Pour l'emprunt couvrant la période 2005-2008, nous avons reçu 86,2 milliards de Fcfa, le remboursement s'est fait à la bonne date. Il en sera ainsi pour celui couvrant la période 2006-2009 qui a permis de mobiliser 84,2 milliards de Fcfa, pour le paiement des intérêts", a rassuré M. Blé Lami. Rappelons qu'avec cette prorogation de deux semaines, le Trésor public de Côte d'Ivoire, a là l'occasion de tester la qualité de sa signature, mais donner l'occasion à d'autres épargnants c'est-à-dire les assureurs, les banquiers et d'autres petits investisseurs à faire des placements sûrs, en vue d'accompagner la Côte d'Ivoire, sur le chemin de la normalisation et de la croissance. La dernière émission en date, le Tpci 6,25 2008- 2011 où l'Etat recherchait 60 milliards de Fcfa, ce sont plus de 69 milliards de Fcfa qui ont été mobilisés. Ces dernières années, sur 279 milliards de Fcfa attendus, le Trésor public de Côte d'Ivoire a collecté 394 milliards de Fcfa. Indiquons pour terminer qu'en 2008, le niveau des remboursements s'est chiffré à 97 milliards de Fcfa.

Le Temps : Soubré / Lutte contre l'insécurité - La Sipefci équipe la brigade de gendarmerie..... La Société internationale de plantations et de finances en Côte d'Ivoire (Sipefci) a fait don, vendredi dernier, d'un véhicule neuf de type 4 x 4, double cabines, à la brigade de gendarmerie de Soubré. C'est à Ottawa, village situé à 50 km de Soubré, qu'à eu lieu la cérémonie de remise officielle des clefs de l'engin d'une valeur de 20 millions de F cfa. Ce, en présence du Gouverneur de la ville bénéficiaire, Georges Gombagui et ses plus proches collaborateurs, du Colonel Bamba Vako, Comandant de la 2e légion de gendarmerie de Daloa que M. Léopold Béhi, Directeur général de la Sipefci, a fait ce geste de haute portée sociale. C'est, en effet, la matérialisation de la promesse qu'il a faite au Général Edouard Kassaraté, Commandant supérieur de la gendarmerie nationale, lors de la pose de la première pierre du poste de gendarmerie d'Ottawa, le 16 mai dernier dans ladite localité. « Après le dispensaire, le réprofilage de 135 km de pistes dans les régions de Soubré et Sassandra, et le forage de pompes dans plusieurs villages, a souligné M. Léopold Béhi, nous nous inscrivons désormais dans la sécurité. Car, sans elle, il ne peut y avoir de développement ». Le Colonel Bamba Vako, heureux de cette noble initiative a, au nom du Commandant supérieur de la gendarmerie, manifesté son infinie gratitude au donateur. « Par ce don, vous venez de soulager les gendarmes de Soubré dans leur lutte contre l'insécurité ». Le préfet, M. Georges Gombagui, clôturant la série d'allocutions, a embouché la même trompette tout en exhortant les populations de la région à collaborer franchement avec les Fds. Blé Goudé du Cojep, invité à cette cérémonie, a demandé à la jeunesse de faire sien, le travail pour leur bien-être et celui de leur région. Le lancement de planting 2009 de la Sipefci à Okrouyo a mis fin à la fête, dans l'après-midi.

L'Intelligent d'Abidjan : Burida / Tantie Oussou – Hanny Tchelley-Etibou - Des polémiques qui peuvent gangrener le conseil d'administration........En l'absence de Hanny Tchelley-Etibou, en Belgique depuis le 12 juillet 2009, la tâche est revenue à Ahmed Souané le secrétaire général de l'Association des comédiens et acteurs professionnels de Côte d'Ivoire (ACAPCI), de répondre au nom de sa vice-présidente à la récente sortie de l'ex-PCA du Burida Tantie Oussou mettent en garde Hanny Tchelley. De l'analyse des propos « ...Que Hanny Tchelley ne s'ingère pas dans nos affaires...Si elle ne reste pas tranquille, elle me trouvera sur son chemin », Ahmed Souané conclut que sa vice-présidente « dérange et fait peur ». Car Hanny Tchelley n'étant pas membre du conseil d'administration du Burida, il ne voit pas « comment elle peut gêner Gadji Céli », candidat à la présidence du conseil d'administration. De l'implication de Hanny Tchelley dans ce que Tantie Oussou convient d'appeler « affaire du Burida », le SG de l'ACAPCI fait rappeler que sa vice-présidente est membre du Burida à part entière. Par ailleurs, apportant un rectificatif aux dires de l'ex-PCA Tantie Oussou selon lesquels «que le président Laurent Gbagbo m'a confié le Burida », il fait savoir que le président, de par la décision de « confier » le Burida aux artistes, « a réglé une injustice vieille depuis vingt ans ». « A dessein, on veut faire croire que le Burida est une affaire de musiciens alors que c'est le Bureau ivoirien du droit d'auteurs. Le Burida n'est pas la maison exclusive des musiciens mais de tous les créateurs », a fait entendre Ahmed Souané. De cette situation et vu que l'élection du nouveau PCA suscite beaucoup de passions, l'acteur Ahmed Souané a dit la position de l'ACAPCI de ne « pas entrer dans la polémique qui va gangrener le conseil d'administration ». Pour lui, « la présidence du conseil d'administration ne doit pas être le seul objectif à atteindre mais, la direction générale qui va diriger au quotidien quand le conseil d'administration est l'architecte. Il ne faut pas mettre l'accent sur ce qui n'est pas fondamental ». Ainsi Ahmed et les autres membres de l'ACAPCI ne veulent pas « entrer dans une guerre inutile » d'autant plus que la gestion – du Burida – «sera commune». «Inutile de commencer à se déchirer », a-t-il défendu et d'attirer « l'attention du public » sur le fait que « Hanny Tchelley est accusée à tort par dame Konan épouse Botty Hué Kouadio ».