REVUE DE PRESSE 1ER ET 2 AOUT2009

1 aoû 2009

REVUE DE PRESSE 1ER ET 2 AOUT2009







Le Jour Plus ; Présidentielle 2009 :
La
CEI et son Président rassurent.....
La
Commission Electoral Indépendante prend  bonne note  de la résolution  1880
(2009) du Conseil de Sécurité  des Nations Unies  en sa 6174 èmes séance et
tient a  rassurer la communauté  nationale et internationale  qu'elle  prendra
toutes les dispositions en ce qui concerne ,pour le respecter  l'exécution  des
différentes taches  qui doivent  déboucher sur la tenue  du premier  tour  de la
présidentielle  le 29 novembre 2009 .Tous  les obstacles  pouvant  bloquer  le
bon  déroulement   des différentes opérations  devant  conduire  au respect  du
29 novembre  2009 seront  porté à la connaissance  des autorités ivoiriennes 
compétentes ,au facilitateur  et au Représentant Spéciale  du Secrétaire General
des Nations  Unies .Elles  notes  que l'opération  de traitement des données
recueillis lors de l'identification  de la population  et de recensement
électoral qui s est s'achève  le  30 juin  2009 s'étend progressivement  à tout
les centres.de coordination  repartis à travers  toute l'étendu  du territoire
national .L'objectif visé  est de  disposer  de la liste  électorale le 24 aout
2009 en vue  de sa publication .Les travaux  de remise  en état des centres  de
coordination  tels que  tous les partenaires le sont identifiés  sont
entièrement  achevés .Toute autres  requête dans  ce domaine  ne relèverait
plus  du canevas de base .La CEI  informe  tous les agents d'enrôlement  que 
les dispositions  ont été prises  pour   le paiement  de leurs  dus .La CEI 
exhorte  donc les  partis politiques, les mouvements  et groupements politique 
,les organisations  de la société civile ,la presse à l'aider  a  exécuter  au
mieux  cette  mission  en  évitant  les polémiques  inutiles  qui  tendent  a
semer  le trouble  et le  doute  dans  l'esprit  des ivoiriens .Elles rappelle
aux ivoiriens et aux  amis de la Cote d' Ivoire  que  son  Service  de
communication  est disponible  à tout moment  pour tous  celles qui voudraient 
obtenir  des informations  fiables  sur le processus électoral en cours dans
notre
pays .




Fraternité Matin:
Présidentielle du 29 novembre : La CIE interpelle SAGEM / Soro Guillaume : "Il
faut qu'on sache qui ne veut pas aller aux élections".......

Comme prévu, la
cérémonie de présentation des fichiers historiques fusionnés pour les
croisements des données a eu lieu, samedi dernier, à la Primature, sous la
présidence du Chef du gouvernement, Soro Kigbafori Guillaume. Elle a permis
d'examiner les travaux conduits par des experts provenant des structures
nationales s'agissant des fichiers historiques pour le traitement des données.
Ces derniers sont venus lui présenter les mécanismes des croisements, les
différents cas de figure qui pourraient se poser et les solutions à y
apporter.S'adressant aux responsables des structures impliquées dans le
processus électoral, entre autres, la Commission électorale indépendante (Cei),
la Commission nationale de supervision de l'identification (Cnsi), l'Institut
national de la statistique (Ins), l'Office national d'identification (Oni)...et
ce, en présence du représentant spécial du facilitateur, Boureima Badini, le
Premier ministre s'est voulu, d'entrée de jeu, on ne peut plus catégorique: "A
la Primature, nous faisons tout ce qu'il faut pour que les élections aient lieu
le 29 novembre. Je veux qu'on relève le défi du 29 novembre. Je demande à la
Cei, à l'Ins...et à l'Oni de travailler dans ce sens".  Il a ensuite fait la
remarque suivante: "Nous sommes entrés dans une phase importante du processus
électoral. C'est extrêmement important que nous communiquions de façon stricte
sur cette question". S'appuyant sur un scepticisme certain affiché quant à la
capacité des Ivoiriens à organiser les élections, il a, plus qu'une exhortation,
lancé, encore une fois, un défi aux responsables des structures impliqués dans
le processus: "Je vous invite à relever le défi de la parfaite réussite du
traitement des fichiers. Je vous demande d'avoir beaucoup plus de sérénité et
d'énergie pour le faire. Moi qui travaille avec vous, je veux que chacun des
responsables y mette, dans l'accomplissement de sa tâche, du sien". Le Premier
ministre, soucieux de la parfaite organisation des élections en Côte d'Ivoire, a
effectué, selon lui, des missions pour trouver des moyens afin de les mettre à
la disposition desdites structures. Le faisant, il vise une chose: "Je veux
qu'on situe les responsabilités pour qu'on sache qui ne veut pas aller aux
élections". Aussi, demande-t-il aux uns et aux autres «d'arrêter de tenir des
propos inutiles". Soro Guillaume est formel: "Il faut qu'on aille aux
élections". Mais, soutiendra-t-il, "quand on a fini de dire cela, il faut que
les structures fassent leur travail pour qu'on tienne les délais" Il a promis de
demander au Chef de l'Etat de recevoir tous les responsables travaillant sur les
croisements des données. Après quoi ils pourront communiquer suffisamment pour
permettre aux uns et aux autres d'être mieux informés sur le schéma global des
traitements des données. Selon le président de la Cei, Beugré Mambé, au moins
dix fichiers ont été proposés. Il promet une liste électorale propre. Concernant
le 29 novembre, date choisie pour le premier tour de la présidentielle, il a
indiqué que "c'est un passage obligé". Aussi, demande-t-il à tous les Ivoiriens
d'aider toutes les structures impliquées dans le processus électoral à y
parvenir.




Le Nouveau Réveil :

Présidentielle 2009 / Guillaume Soro aux acteurs
du processus électoral, samedi dernier : "Si certains ne veulent pas aller aux
élections, les responsabilités seront situées"...... 
Le chef du
gouvernement ivoirien Guillaume Soro et les responsables des structures ayant en
charge l`organisation des élections en Côte d`Ivoire ont eu une séance de
travail samedi dernier à la primature. Au centre de la rencontre qui a duré une
heure et demie environ, la présentation des fichiers historiques fusionnés pour
les croisements des données. La présence massive des premiers responsables des
structures gérant le processus électoral ainsi que de Bouréima Badini et des
représentants de l`Onuci, témoignait de l`importance capitale que Guillaume Soro
accordait à cette rencontre. Aussi a-t-il demandé en début de rencontre à tous
les acteurs de jouer pleinement leur rôle afin que l`échéance du 29 novembre
soit respectée. "(...) Nous sommes entrés dans une phase importante et délicate du
processus électoral. Je pense que c`est extrêmement important que nous puissions
communiquer de façon plus stricte sur ces questions de sorte à informer les
différentes opinions de l`évolution du travail qui est fait pour organiser les
élections. Je pense aussi que les différents acteurs, notamment les structures
qui sont chargées de façon technique de travailler, doivent à mon avis produire
des solutions eu égard aux nombreuses attentes. Je ne vous cache que de toutes
les missions que j`ai eu à faire, le constat global est qu`il y a une sorte de
scepticisme sur le processus que nous menons, sur la capacité des Ivoiriens à
tenir des élections le 29 novembre 2009. Mais chaque fois que j`ai rencontré des
sceptiques, loin de nous décourager, ça nous a donné plutôt des motifs de tenir
nos engagements" a déclaré le premier ministre non sans inviter ses
interlocuteurs à lui emboîter le pas pour faire mentir à leur tour, tous ceux
qui estiment que les Ivoiriens ne sont pas à mesure d`organiser leurs élections.
"Je voudrais vous inviter tous, a-t-il dit, à faire mentir tous les pronostics
défavorables. On l`a fait constamment mais les gens ne reconnaissent pas
toujours ce qui est fait. Je me souviens que des gens avaient juré que jamais
les audiences foraines ne se feraient, ça a été fait. Certains avaient juré que
jamais on ne réussirait à enrôler les Ivoiriens, ça a été fait. Certains avaient
juré que la fin de l`enrôlement serait le début d`un conflit meurtrier en Côte
d`Ivoire, ça n`a pas eu lieu. Je voudrais vous inviter encore ensemble à relever
le défi de la parfaite réussite du traitement informatique. Je voudrais attirer
votre attention sur le fait que plus nous allons approcher des élections, plus
il nous faudra d`énergie, de sérénité." Guillaume Soro a, en outre, fait savoir
que désormais les responsabilités seront situées. "Je veux que les uns et les
autres évitent des attitudes, des propos qui chassent l`unité. Aujourd`hui, il
me semble qu`aussi bien de l`opinion nationale que de la communauté
internationale, je crois entendre quelque part qu`il est dit qu`on situera les
responsabilités. Moi qui travaille avec vous, je veux que chacun dans
l`accomplissement de sa tâche y mette du sien et fasse en sorte qu`aucune
responsabilité ne vienne du côté ni des structures nationales, ni de la
structure publique, ni de la Cei, ni du gouvernement. C`est pourquoi, en ce qui
nous concerne, nous avons mené des missions pour trouver des moyens pour les
mettre à la disposition de toutes les structures chargées de l`organisation des
élections. Je suis d`accord qu`on situe les responsabilités. Parce que trop
souvent les responsabilités sont tellement éparses qu`on a des difficultés à
voir qui veut bloquer quoi. Quelquefois, l`opinion dit que des gens ne veulent
pas aller aux élections, que la primature ne veut pas aller aux élections. Je
suis d`accord qu`on situe les responsabilités. En ce qui concerne la primature,
nous faisons tout ce qu`il faut pour que les élections se tiennent le 29
novembre. Je demande au président de la Cei de prendre toutes les dispositions
pour que les élections se tiennent. Je le demande aussi bien à l`Ins, à l`Oni, à
la Sagem, à la Cnsi pour que les élections se tiennent. Maintenant s`il se
trouve que certains ne veulent pas aller aux élections, les responsabilités
seront situées. Je veux surtout qu`on relève le défi face aux sceptiques qui
pensent qu`on ne veut pas faire les élections le 29 novembre. Je voudrais
rassurer tout le monde que la primature jouera son rôle. Maintenant il faut que
les structures opérationnelles fassent leur travail" a-t-il averti.




 




Fraternité Matin:

La
France fait campagne pour Gbagbo.......

Le

scrutin  du 29 novembre prochain suscite des polémiques
entretenues par l'Hexagone, qui sont susceptibles de faire l'affaire du
Président sortant.

Plus rien ne va entre la France et la Côte d'Ivoire. Après près de deux ans
d'accalmie, consécutive au changement de Président dans l'Hexagone, c'est la
poussée d'adrénaline dans les relations diplomatiques entre les deux pays. Et
c'est Jean-Marc Simon, nouvel ambassadeur de la France en Côte d'Ivoire qui,
prenant fonction dans une atmosphère de surchauffe politique, doit bien se
mordre les doigts. Le 29 juillet, il tentait de sauver les meubles. "Sarkozy a
beaucoup d'estime pour Laurent Gbagbo", soutenait-il au sortir de l'audience que
le Chef de l'Etat lui a accordée, pour tenter d'arrondir les angles et rattraper
les déclarations incendiaires du Président français qui accusait Laurent Gbagbo
de ne pas "être digne de confiance". Manque de pot pour lui, le lendemain, le
représentant permanent de la France à l'Onu, Jean-Maurice Ripert, jetait de
l'huile sur le feu, au Conseil de sécurité, en le faisant mentir. Elargissant la
part de responsabilité dans les reports des élections générales, il mettait à
l'index le manque de volonté de tous les acteurs politiques ivoiriens dans "la
perspective des élections qui n'en finissent pas de s'éloigner".Si cette
situation n'est pas de nature à faciliter la tâche à l'ambassadeur français,
elle fait, sans doute, l'affaire de Laurent Gbagbo. Au lendemain du sondage de
l'institut Tns-Sofres - qui crée un véritable séisme sur l'échiquier politique
parce qu'il montre que, contrairement aux assertions des opposants, le Président
ivoirien n'est pas aussi impopulaire que l'on veut le présenter -, les autorités
françaises ne s'imaginent pas que leurs sorties risquent de faire des victimes
collatérales: les principaux adversaires de Laurent Gbagbo au scrutin du 29
novembre prochain, Henri Konan Bédié et Alassane Ouattara. Ne l'oublions pas.
Depuis la présidentielle d'octobre 2000, c'est chaque fois que Laurent Gbagbo
est poussé dans ses derniers retranchements que sa cote de popularité connaît
une incroyable courbe ascendante. Au soir du scrutin qu'il a remporté dans les
urnes, alors que le général Guéi Robert s'était autoproclamé Président de la
République après avoir dissous la Commission nationale électorale (Cne) de
Honoré Guié, c'est le peuple qui a contraint le chef de la junte militaire à
rendre le tablier. Et dès le déclenchement de l'insurrection militaire, dans la
nuit du 18 au 19 septembre 2002, qui s'est muée en rébellion armée, c'est encore
le peuple, dans toute sa diversité et dans sa grande majorité, qui a fait bloc
autour des institutions républicaines pour faire échec au putsch.  Le sentiment
général est que le Président ivoirien, bête noire de la françafrique, n'est pas
le préféré des anciennes puissances coloniales en général et de la France en
particulier. C'est pourquoi, en oubliant sa promesse de rupture avec "les
réseaux d'un autre temps" et de transparence dans les relations avec l'Afrique,
Sarkozy conforte les uns et les autres dans leur conviction que Laurent Gbagbo
est et reste vraiment le "candidat des Ivoiriens", c'est-à-dire de la libération
du pays des servitudes coloniales contre ceux "des étrangers", c'est-à-dire de
la recolonisation du pays. De son côté, Henri Konan Bédié est venu apporter du
grain à moudre à ceux qui pensent que le Président sortant est l'homme qu'il
faut à la place qu'il faut. En soutenant, à Paris, les "doutes" de Sarkozy sur
la volonté de Laurent Gbagbo d'aller au scrutin présidentiel alors que lui-même
sait que c'est la Commission électorale indépendante (Cei, présidée par Robert
Mambé Beugré, membre des instances du Pdci-Rda) qui est le maître d'ouvrage des
élections en Côte d'Ivoire, le président du plus vieux parti de Côte d'Ivoire
renforce cette conviction de nombreux Ivoiriens (Cf. Le Nouveau Réveil n°2.278
du 25 juillet 2009).De ce fait, la galaxie patriotique, qui était en hibernation
pour ne pas gêner la sortie de crise, s'est mise en éveil. Les "agoras" et
"parlements" mobilisent leurs troupes depuis que le Président français a fait
planer la menace d'une intervention militaire française pour chasser Gbagbo du
pouvoir. Le Congrès national de la résistance pour la démocratie (Cnrd,
rassemblement de plusieurs partis politiques, syndicats et Ong du camp
présidentiel), aphone en raison de quelques frictions internes, est sorti de sa
réserve pour condamner "l'attitude belliqueuse du Président Sarkozy" qui
confine, selon lui, au colonialisme et au paternalisme français en Afrique. Les
femmes patriotes ne sont pas en reste. Elles ont, elles aussi, fait entendre
leurs voix pour mettre en garde les autorités françaises. C'est donc le
branle-bas. Qui coalise toutes les forces centripètes du camp présidentiel. En
effervescence, elles se mettent, instinctivement, en ordre de bataille, pour
faire triompher leur candidat: Laurent Gbagbo.

Avec le coup
de pouce (involontaire) de la France.




 




Fraternité Matin :

Rdr
: Ouattara sollicite le soutien de Daloa pour


changer le pays......

La
tournée du président du Rassemblement des républicains dans le centre-ouest a
débuté par un meeting au stade municipal de Daloa, samedi.
C'est
dans un stade municipal de Daloa plein à craquer que le président du
Rassemblement des républicains (Rdr), Alassane Dramane Ouattara (Ado), a tenu
son premier grand meeting dans la capitale de la région du Haut-Sassandra, le
samedi 1er août. Après avoir rendu hommage aux ministres Séri Gnoléba, Guy Alain
Gauze et feu Bra Kanon, il a dit que Daloa regorge de cadres compétents et
soutenu que l'hospitalité est une réalité chez le peuple bété. Expliquant
l'objectif de ces tournées, le leader du Rdr a indiqué qu'il entend ainsi
engager un vrai dialogue avec les populations  qui se trouvent aujourd'hui en
difficulté. Avant de faire ce constat : "La Côte d'Ivoire va mal, le constat est
implacable". Et de  révéler qu'un sondage dit que 80% des Ivoiriens sont
contents de leur situation actuelle de pauvreté. Non sans affirmer ": Je sais
qu'il y a des problèmes. J'ai des solutions pour amener la Côte d'Ivoire sur le
chemin du développement. Je suis venu vous dire que je suis l'homme de la
situation". Il poursuit en disant qu'il veut rassembler tous les Ivoiriens. Pour
cela, il demande à tout le monde de se joindre à lui. «Votre solution, dit-il,
c'est de porter Ado au pouvoir.» Et d'ajouter : "Je vous demande cinq ans, pour
transformer la Côte d'Ivoire". Il désire aider  la population de Daloa à bâtir
sa cité en se donnant la main. Il demande donc qu'elle lui accorde sa confiance 
en lui donnant la possibilité de changer le pays. Car, avec son projet qui tient
compte des difficultés, il va relancer l'économie du pays, le sortir de la
pauvreté avec 10 mille milliards. Le président du Rdr affirme qu'il en a les
moyens parce que l'ayant déjà expérimenté dans d'autres pays. Ce projet,
soutient-il, «est devenu notre projet à tous qui va briser ce sentiment de
pauvreté, de désespoir des emplois pour les jeunes, des femmes». Ado déclare
qu'il veut que les Ivoiriens retrouvent l'envie de vivre ensemble. Et qu'il fera
de la Côte d'Ivoire, un pays exemplaire, un Etat fort dans tous les secteurs :
sécurité, éducation, santé, infrastructures économiques, eau, social,
électrification.... Pour le développement de la région du Haut-Sassandra, le
président du Rdr promet 551 milliards. Revenant sur la date des élections Ado
affirme: "Tchôcô, tchôcô, on ira aux élections le 29 novembre. Il faut que le 29
novembre, il y ait un changement au premier tour. Allez partout dire que les
élections auront lieu. Il y a eu le coup d'Etat en 1999, les élections
calamiteuses en 2000 et la rébellion en 2002. Il ne faut plus que les uns et les
autres arrivent au pouvoir par des coups d'Etat et par des coups de force. On
doit avoir des élections démocratiques pour porter au pouvoir votre choix le 29
novembre". Pour terminer, il a exhorté les Ivoiriens à la paix, à la fraternité
et les assurés qu'il a un avenir pour chacun d'eux. Il faut signaler que des
artistes tels que Ismaël Isaac, Lago Paulin ont animé ce meeting qui s'est
déroulé sous la pluie. Avant le président du Rdr, sont intervenus Mme Véronique
Kpandré, Anderson Kipré au nom des femmes et des jeunes. Ils ont indiqué qu'Ado
est la solution aux nombreux problèmes qui minent le pays et ont pris
l'engagement de le porter à sa tête le 29 novembre prochain au premier tour.




Le Nouveau Réveil :


Pr Francis Wodié (Président du Pit) à Bassam: "Les Ivoiriens
doivent voter le candidat du Pit" ........
Le
Pr. Francis Wodié, président du Parti ivoirien des travailleurs (Pit), s`est
rendu à Ebra (Département de Grand-Bassam) son village d`origine, hier Dimanche
02 Juillet. Il entendait par cette visite annoncer sa candidature à l`élection
présidentielle du 29 Novembre prochain à ses parents et recevoir leur
bénédiction. Le président Wodié était accompagné de ses plus proches
collaborateurs dont Mme Angèle Gnonsoa, 1ère vice présidente, Pr Martin Bléou,
Directeur national de campagne et d`une forte délégation de militants. Après la
brève libation faite par Nanan Mathusalem Koua, porte-parole de sa majesté Nanan
Ernest Assemien, Roi d`Ebra et les longs échanges de civilité (qui ont duré plus
d`une heure), le candidat du Pit a donné les raisons de sa visite. "Je souhaite
que la grande majorité des ivoiriens votent le candidat du Pit que je suis. Je
voudrais prioritairement que mes parents comprennent le sens de ma candidature
et m`apportent leur soutien. A la veille des élections, j`ai décidé de venir
informer les parents, pour leur dire que le parti m`a désigné comme son candidat
à la prochaine élection présidentielle. Je suis venu rechercher la
compréhension, le réconfort et le soutien des parents. Pour qu`à leur tour,
ayant adhéré à ce message, ils prennent sur eux, d`engager la campagne
d`information, d`explication et de soutien au candidat du Pit" a-t-il fait
savoir. Il a terminé en expliquant le sens de sa candidature. "Nous constatons
que ce pays ne change pas vraiment à divers points de vue. Il s`agit de la
mauvaise gestion du pays, la répartition des richesses, le chômage qui se
développe et au plan moral la corruption se repand. C`est contre tous ces maux
que je voudrais lutter en occupant la position de Président de la république"
a-t-il déclaré. En retour, les populations d`Ebra par la voix de Mathusalem
Koua, représentant de Roi d`Ebra, a rassuré le candidat d`avoir bien reçu le
message et que la démonstration en sera faite en temps opportun. Pour lui
manifester leur affection, la notabilité dudit village lui a offert une tenue
d`apparat de chef Abouré. Mme Angèle Gnonsoa, a présenté les qualités, le
parcours syndical et professionnel de l`homme Francis Wodié. L`artiste maison
Bruce Mudji et la danse Mongnan des femmes ont apporté une note de gaieté à la
rencontre.




Fraternité Matin :


Processus de paix : Jesse Jackson à Abidjan du 10 au


13 août......


Le pasteur et leader politique afro-américain, le Révérend Jesse
Louis Jackson séjournera en Côte d'Ivoire du 10 au 13 août 2009. Bien qu'invité
par le Congrès panafricain des jeunes et des patriotes (Cojep) présidé par
Charles Blé Goudé, cette visite n'a cependant pas moins un caractère national.
Comme l'indique le programme, il sera accueilli à son arrivée, lundi prochain, à
l'aéroport international Félix Houphouet-Boigny de Port-Bouët de 17 à 19h par la
jeunesse ivoirienne. Le mardi 11 août, il participera, aux côtés du Président de
la République Laurent Gbagbo, à la cérémonie d'ouverture du sommet du Cojep. Qui
a pour thème: «Résolution des conflits en Afrique par les Africains: cas de la
Côte d'Ivoire». Ensuite, le mercredi 12, le Révérend Jesse Jackson rencontrera
le Forum des confessions religieuses à la cathédrale Saint Paul du Plateau à 9h
avant de mettre le cap à 12h, sur Krindjabo, où il sera intronisé comme le fut
la star américaine Michaël Jackson, le 14 février 1992. Enfin, le 13 août, à
10h,  l'hôte de la Côte d'Ivoire animera un grand meeting populaire au complexe
sportif de Yopougon. Pour l'initiateur de cet événement, Charles Blé Goudé, le
choix porté sur cette personnalité est une occasion de retracer «la longue
marche des Noirs vers la liberté», qui a été matérialisée par «l'élection de
Barack Obama» à la magistrature suprême des Etats-Unis en novembre 2008 comme
44e Président. C'est la signification de «la victoire du temps sur les
raccourcis. Il faut profiter de cette expérience», a-t-il ajouté. Aussi,
demande-t-il à toute la population ivoirienne de se mobiliser pour réserver un
accueil chaleureux et digne de son rang à cet hôte. Héritier de Martin Luther
King, et premier afro-américain à être candidat à la présidence des Etats-Unis,
Jesse Jackson est un des leaders de la communauté afro-américaine. Il est né le
8 octobre 1941 à Greenville, dans l'État de la Caroline du Sud, aux États-Unis.
C'est un militant politique pour les droits civiques et notamment ceux des Noirs
américains. Il a été candidat à la présidentielle de son pays, sous la bannière
du Parti démocrate, en 1984, en 1988 et en 2004.Avant Barack Obama et après la
candidature symbolique de Shirley Chisholm, il est le premier noir-américain à
remporter une Primaire du parti démocrate. En 1988, il avait collectionné les
victoires, essentiellement dans le sud des États-Unis : l'Alabama, la Caroline
du Sud, la Géorgie, la Louisiane, le Michigan, le Mississippi, la Virginie et le
District de Columbia l'avaient choisi.Il dit avoir été à côté du pasteur King à
Memphis lors de son assassinat, le 4 avril 1968. Il est ordonné ministre
baptiste à la fin de cette même année. Ces dernières années, Jesse Jackson a
soutenu publiquement quelques personnalités afro-américaines confrontées à la
Justice, comme par exemple, en 2005, le chanteur Michael Jackson pendant son
procès ou encore le condamné à mort Stanley Williams. Le 4 novembre 2008,
Jackson était présent au rassemblement de Barack Obama, fêtant l'élection de ce
dernier à la présidence. Les chaînes de télévision du monde avaient repris, ce
jour-là ses images en pleurs diffusées par les caméras de Cnn. «Je ne savais pas
quand, mais j'ai toujours pensé que c'était possible», avait-il déclaré. Et
d'être plus précis dans une interview accordée à une radio: «Eh bien, d'un côté,
j'ai vu le président Obama debout sur l'estrade, semblant si majestueux. Et je
savais que les gens dans les villages au Kenya et en Haïti, et dans des
résidences ou des palaces en Europe et en Chine, regardaient tous ce jeune homme
africain-américain prendre le leadership de notre pays pour le sortir du fossé
et l'amener à une meilleure place». Il dit avoir ensuite pensé aux grands
absents. «Comme je l'ai dit, Medgar Evers, (...) Donc les martyrs et ceux qui
ont été assassinés de sang-froid ont rendu la nuit dernière possible. Je ne
pouvais m'empêcher de pense que c'était leur nuit. «Et si j'avais eu un vœu : si
Medgar, ou si le Dr King avaient pu être là juste pour une seconde, mon cœur
s'en serait réjoui. Et donc c'est à cette sorte d'aller-retour, son ascension à
la présidence et le prix que nous avons payé pour qu'il puisse y accéder que je
pensais». Jesse Jackson ajoutait : «nous prenons le droit de vote pour acquis
aujourd'hui, mais il y a eu de nombreux sacrifices. L'Amérique est différente,
et meilleure aujourd'hui».Le 27 juin, Jesse Jackson avait réclamé à la famille
«une autopsie indépendante» de la dépouille de la star noire américaine, Michael
Jackson, pour faire la lumière sur les circonstances réelles de sa mort.




L'intelligent d'Abidjan :

Cissé Bacongo : Touré Abdoulaye - ''Affi
N'Guessan est un président par procuration''.....
La deuxième édition
des cafés littéraires de l'Association Memel Fôté pour la recherche et le
développement (Amford) a eu lieu le samedi 1er Août 2009. A cette occasion,
l'œuvre ''Alassane Ouattara, une vie singulière'' du juriste écrivain Cissé
Ibrahima Bacongo est passée au scanner des intellectuels et des hommes
politiques. C'est le Professeur de lettres modernes de l'Université de Cocody
Sidibé Vally qui a ouvert le débat. Il a félicité le ministre de l'Enseignement
supérieur et de la Recherche scientifique pour avoir mélangé trois genres
littéraires. A savoir, l'épopée, la légende et l'histoire pour aboutir à une
œuvre de qualité. « Bacongo a écrit une œuvre d'artiste. C'est ce qu'on appelle
le style Zassa », a-t-il indiqué. Même si, à l'en croire, le titre du livre
devait être suivi de points de suspension, l'auteur a fait dans le fond un
témoignage vivant du président du Rdr qui a été, selon lui, victime
d'humiliations et de toutes sortes de frustrations. Ce qui a fait de lui
aujourd'hui « un héros ». Pour sa part, Gehoun Augustin, lui aussi professeur à
l'université de Cocody, a signifié que l'œuvre de Bacongo est un éloge
d'Alassane Ouattara et qu'il ne peut être considéré comme une œuvre littéraire.
Il s'est insurgé également contre le fait qu'un livre écrit par un militant du
Rdr puisse être l'objet de débats dans un cadre appartenant à Memel Fôté, un
cadre du Fpi. Après quoi, Guehoun Augustin a claqué la porte. Cette attitude a
été condamnée par les personnes présentes et particulièrement par l'écrivain
Maurice Bandama qui a fait remarquer que son comportement n'était pas digne d'un
intellectuel. Et d'ajouter que « la crise que nous vivons est liée à la
démission des intellectuels », qui n'ont pas su assumer leurs responsabilités.
Pour sa part, Diabaté Bê a salué le travail abattu par le directeur régional de
campagne Abidjan Sud. Toute chose qui montre que « le Rdr a changé de chemin ».
Toutefois, selon lui, Bacongo a occulté plusieurs aspects de la crise ivoirienne
dans son ouvrage dont la nationalité burkinabè d'Alassane Ouattara. En outre
pour ce conseiller économique et social, un Malinké qui soutient le Premier
ministre d'Houphouët-Boigny, ne le fait pas par conviction, mais pour des
considérations ethniques. Toutes ces allégations seront battues en brèche par
Cissé Bacongo. Qui a indiqué que le multipartisme n'est pas synonyme de
tribalisme. Aussi, dira-t-il, les militants du Rdr non ressortissants du Nord
notamment Bandama Maurice et Mme Dagri Diabaté ne sont pas des faire valoir dans
ce parti. « Il faut que chacun balaie devant sa propre case. Affi N'guessan sait
lui-même qu'il est président pro domo, c'est-à-dire par procuration. Il ne
dirige rien », a souligné le DRC d'Alassane Ouattara. Aussi a-t-il souligné que
le candidat du Rdr ne peut être burkinabé étant donné qu'il « ne remplit pas les
conditions pour l'être ». Par ailleurs, Le ministre de l'Enseignement supérieur
et de la Recherche scientifique a salué l'initiative prise par l'Amford qui
s'inscrit dans le processus de paix. Il a fait savoir que son œuvre qui est un
témoignage pour la génération à venir, obéit à la logique de la sortie de crise.
« Le livre souhaite que les prochaines élections permettent à la Côte d'Ivoire
de sortir de façon définitive de la zone de turbulences dans laquelle elle
n'aurait jamais dû se trouver », a-t-il relevé. Quant au président de l'Amford,
Beto Andy, il a indiqué que son association vise à promouvoir les œuvres de
l'esprit et de la démocratie.




L'Inter :
Mutinerie de Daoukro et
Yamoussoukro : Gbagbo veut libérer les soldats emprisonnés.......

En effet,
selon les informations en notre possession, le chef de l'Etat envisagerait
d'annoncer lors de son adresse à la nation à l'occasion de cette fête
anniversaire, une grâce présidentielle qui permettrait aux auteurs de la
mutinerie des 26 et 27 septembre 2008 de recouvrer la liberté, et même de
réintégrer leurs anciennes unités. Cette information qui circule depuis quelques
jours dans les casernes fait en ce moment la joie de l'ensemble des soldats,
pour qui le président va ainsi montrer sa justesse dans le traitement des
ex-combattants. « Nous avons appris cette information, mais on attend de voir.
Et nous prions pour qu'elle se réalise. Parce que dans cette crise, nous les
petits soldats, restés loyaux, avons été trop maltraités par nos supérieurs. Je
ne vais pas remuer le couteau dans la plaie. Donc si le président Gbagbo libère
nos camarades dont certains sont injustement en prison pendant que de vrais
coupables sont protégés par des chefs, il nous aura encore prouvé son amour.
Parce que lui, il nous aime vraiment. C'est nos chefs qui ne l'informent pas de
manière juste », nous a confié un soldat de rang, auprès de qui nous vérifions
la crédibilité de cette information. Si bon nombre d'officiers également
interrogés à cet effet disent en être totalement étrangers, un proche du Chef
d'état-major des Armées soutient en avoir entendu parler. « C'est vrai ce que
vous dites, mais je crois qu'il faudra la mettre au compte des rumeurs.
Toutefois, ce serait une autre grande reconnaissance de sa part, si le chef de
l'Etat venait à gracier ces jeunes gens. Qui mesurent aujourd'hui la gravité des
mauvais comportements dans l'armée. L'armée a ses règles et ils doivent l'avoir
compris. Leur donner une chance serait vraiment le bienvenu. Et si l'occasion
nous était donnée, nous le demanderions au président de la République, chef
suprême des armées », nous a-t-il dit. Les prisonniers que nous avons joints
disent être aussi informés de cette volonté du président Gbagbo et prient pour
que ce qui se présente désormais comme leur plus beau et grand rêve, soit une
réalité. Pour rappel, notons que les vendredi 26 et samedi 27 septembre 2008,
des soldats sur la ligne de front, notamment dans les villes de Daoukro et de
Yamoussoukro avaient manifesté avec leurs armes pour, selon eux, réclamer de
leur hiérarchie, le paiement des 2 448 000 fcfa de reliquat de primes
alimentaires communément appelées ''Haut les Cœurs''. Cette bruyante
revendication qui avait vu l'humiliation de hauts gradés militaires par les
soldats mutins, avait soulevé la colère de la haute hiérarchie. Elle était
parvenue à interpeller un certain nombre de manifestants et avait prévenu que
ces derniers seraient radiés des effectifs de l'armée. En avril dernier, leur
radiation a été effectivement prononcée. Et depuis, ils croupissent dans les
geôles de la Maison d'arrêt militaire d'Abidjan.




Fraternité Matin :

Litige fournisseurs de bétail - Société "La
Grâce" : Aucune partie ne veut lâcher prise.......
"Le terrain de 12.651
mètres carrés formant les parcelles A et B lot numéro 2 situé a Port Bouet
faisant l'objet de titre foncier numéro 112.972 de la circonscription foncière
de Bingerville, est la propriété de la société civile immobilière "La grâce",
société de M. Samy Merhy. Depuis le 24 juin 2009 il est propriétaire du site qui
lui a été vendu par la communauté villageoise de Petit Bassam" a précisé le
samedi dernier, brandissant tous les documents afférents à l'acquisition du
terrain objet de litige, Me Oyourou Didier avocat de M Samy au cours d'une
conférence de presse. Il dit ne pas comprendre les agissements des bouviers qui
par des moyens détournés cherchent à s'accaparer ledit terrain. "Le groupe que
dirige M. Samy Merhy a régulièrement acquis cet espace auprès de la communauté
villageoise de Petit Bassam. La société civile immobilière "La grâce" qui est
acquéreur a un titre de propriété. Nous avons engagé le combat du droit et le
droit nous donne ordre de poursuivre les travaux d'exploitation de cet espace "
a indiqué Me Oyourou. En effet, le terrain est objet de litige entre les
vendeurs de bétail qui parquent leur bétail en cet endroit. Ceux ci menacent
d'occasionner une rupture de l'approvisionnement en bétail vers la Côte d'Ivoire
si le terrain ne leur est pas cédé. Pour l'avocat de M. Merhy, "que les gens
cessent de nous lancer des menaces pour dire que si nous n'arrêtons pas les
travaux, il y aura pénurie de viande à Abidjan". Et d'ajouter. "Si les gens
veulent le terrain, qu'ils nous fassent des offres. Il n'est pas question de
menacer l'Etat pour que nous vous cédions l'espace". Selon Me Oyourou Didier,
"nous sommes dans un pays de droit. On ne peut pas exproprier quelqu'un de la
sorte. Ils nous disent que c'est toute la sous région qui y est représentée et
si nous refusons de leur donner le terrain, il y aura une pénurie de viande
générale, nous avons acquis légalement et régulièrement le terrain. Il ne faut
pas déplacer le problème". Le chef de village de Petit Bassam, accompagné de
plusieurs de ses notables, était présent à cette conférence pour dire que le
terrain a bel et bien été vendu par la communauté villageoise de Petit Bassam à
M. Merhy. Selon M. Labion Maxime, secrétaire du chef, c'est Amondji qui est à la
base de ce conflit. "Nous n'avons rien contre le gouverneur Amondji mais nous
lui disons qu'il est en faute" a-t-il dit. Selon certaines indiscrétions, le
gouverneur du district aurait passé un marché avec les bouviers dont la finalité
aurait été la cession du terrain.