REVUE DE PRESSE 16 JUILLET 2009

16 juil 2009

REVUE DE PRESSE 16 JUILLET 2009


Le Patriote : Y.J. Choi (Patron de l'ONUCI) à propos du 29 novembre :"Notre mandat est de faire en sorte que cette date soit respectée"......Emploi du temps bien chargé pour le Premier ministre hier après-midi. Le chef du gouvernement a reçu en audience le nouvel ambassadeur de France en Côte d'Ivoire, celui des Etats-Unis et le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en Côte d'Ivoire. A sa sortie d'audience, M. Choi a déclaré à la presse être venu« partager les soucis » du processus de paix avec le Premier ministre Guillaume Soro de la prochaine réunion d'évaluation du Conseil de sécurité des Nations unies sur la Côte d'Ivoire le 23 juillet prochain à New York. Selon M. Choi, c'est au cours de cette réunion que le Conseil de sécurité décidera du renouvellement du mandat de l'Opération des nations unies en Côte d'ivoire. Le patron de l'Opération des Nations unies a avoué avoir reconnu avec le chef du gouvernement que le processus de paix a connu depuis ces dernières années des avancées notables avec la tenue des audiences foraines et l'organisation sans incidents majeurs de l'opération d'identification des populations et le recensement électoral. Toutefois le diplomate coréen a rappelé que des « obstacles non politiques » demeurent. Parmi eux, les problèmes d'ordre techniques et de planification. Sans oublier selon lui, le traitement des données informatiques, des fichiers historiques et la question des contentieux. Mais le représentant de Ban-Ki Moon en Côte d'Ivoire a rassuré que malgré ces difficultés, la date du 29 novembre n'est pas menacée. « Notre mandat est clair. Il consiste à assister les autorités ivoiriennes afin de faire en sorte que cette date soit respectée », a-t-il lancé pour clore ses propos. Avant lui, l'ambassadeur des Etats-Unis, Mme Wanda Nesbitt, s'est également entretenu avec le Premier ministre. La diplomate américaine a affirmé à sa sortie que sa visite répond à un souci d'information après la fin de l'opération de l'identification et du recensement électoral. Elle s'est dite après son entretien avec le Premier ministre optimiste pour la suite. Quant au successeur d'André Janier, M. Jean-Marc Simon, il a inscrit sa visite dans le cadre d'une prise de contact avec le chef du gouvernement avec lequel il entend avoir une collaboration franche et fructueuse. Pour lui, il est donc normal qu'après sa prise de fonction qu'il vienne lui rendre visite.

Le Patriote : Y.J. Choi à propos des 6,5 millions d'enrôlés - "C'est un progrès historique et stratégique"...... Le Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies en Côte d'Ivoire, Monsieur Choi Young Jin a qualifié hier d' «historique et de stratégique» le travail réalisé par la Commission Electorale Indépendante (CEI), tout en la félicitant pour le déroulement de l'enrôlement qui a abouti à l'inscription de plus de 6,5 millions de personnes lors de l'opération d'identification de la population et de recensement électoral, achevée le 30 juin dernier.
« Nous sommes venus féliciter la CEI pour les avancées solides car comme vous le savez, l'opération d'enrôlement s'est achevée avec un grand succès. L'opération a enregistré plus de 6,5 millions de personnes et les choses se sont déroulées sans incident majeur. Ce sont là des progrès historiques et stratégiques. C'est une base solide sur laquelle on peut évaluer le processus», a déclaré le diplomate onusien au sortir d'une séance de travail avec la CEI qui avait à sa tête son Président, Monsieur Robert Beugré Mambé. Monsieur Choi s'est par ailleurs félicité du fait que la classe politique ivoirienne ait apprécié le travail, toute chose qui constitue aussi à ses yeux, une «avancée très significative» qu'il convient de noter. Pour lui, l'ONUCI qui est présente en Côte d'Ivoire pour la soutenir dans ce processus de sortie de crise, continuera de jouer pleinement sa partition aux côtés de la CEI dans différents domaines afin que le rendez-vous du 29 Novembre2009 soit tenu. «Il faut y arriver absolument. Nous allons travailler ensemble avec la CEI pour respecter la date du 29 Novembre 2009», date retenue pour la tenue du 1ertour de la Présidentielle, a insisté le Représentant dans notre pays de Monsieur Ban Ki-moon, le Secrétaire Général de l'ONU. Le Président de la Commission Electorale Indépendante, Monsieur Robert Beugré Mambé, s'est pour sa part dit «reconnaissant» de l'appui des Nations Unies sur les plans logistique et organisationnel pour le processus électoral en cours en Côte d'Ivoire. « Notre collaboration a été et continue d'être fructueuse avec l'ONUCI. Et je veux vous dire que l'opération qui s'est déroulée a été l'occasion pour nous d'aider tous les ivoiriens à se faire enrôler. Vous avez-vous-même, journalistes été témoins de ce que nous avons prorogé par quatre reprises cette opération, juste pour permettre à tout le monde de se faire enrôler. Nous avons vraiment fait tous les efforts nécessaires » a précisé le Président pour qui la CEI se concentre actuellement sur les prochains défis à relever dans l'immédiat. Il s'agit, a-t-il dit, du traitement des données, de l'équipement des Centres de Coordination, des problèmes de logistique, de la question de la validation administrative et tout ce qu'il y a lieu de faire pour que la date du 29 Novembre 2009 soit tenue. Répondant à une question relative au financement des élections, le Président de la CEI s'est référé au chronogramme de décaissement adopté lors de la réunion du Cadre Permanent de Concertation du 18 Mai dernier pour affirmer que le Ministère de l'Economie et des Finances prend toutes les dispositions pour satisfaire aux besoins du processus électoral. Monsieur Mambé a également informé les journalistes de l'arrivée du matériel électoral, à savoir les isoloirs, les kits de bureau de vote, les urnes. Ce matériel, a-t-il fait savoir, sera présenté dans les jours à venir aux ivoiriens. « Le mécanisme est vraiment en mouvement pour la tenue des élections à la date indiquée », a-t-il terminé. Notons que Monsieur Choi Young Jin était accompagné à cette cérémonie par tous les membres de son cabinet civil et militaire. Côté CEI, le Président était assisté par la quasi-totalité des membres du Bureau.

Le Patriote: Le chef de L'ONUCI examine le processus avec le président du RDR..... Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour la Côte d'Ivoire, YJ Choi, a rencontré mardi le Président du Rassemblement des Républicains, (RDR), Alassane Dramane Ouattara pour discuter des derniers développements du processus électoral.Le chef de l'ONUCI a situé la rencontre dans le cadre des consultations qu'il entreprend avec les membres du Cadre Permanent de Concertation (CPC) en prélude à la réunion du Conseil de sécurité sur la Côte d'Ivoire, le 23 juillet prochain. « Le but de ces rencontres est de faire le point. Si nous constatons qu'il y a eu des avancées historiques avec l'identification et l'enrôlement, il y a quand même des défis qui nous attendent », a indiqué M Choi.
Il a rappelé qu'il s'agissait de relever ces défis afin de pouvoir organiser l'élection présidentielle à la date prévue du 29 novembre 20

Le Patriote : Financement du processus de sortie de crise. Toutes les difficultés de trésorerie surmontées......Le lundi 13 juillet 2009, s'est tenue au bureau du Représentant Spécial du Facilitateur à Abidjan, la réunion hebdomadaire du Comité d'Evaluation et d'Accompagnement (CEA). Cette rencontre élargie à l'Organe Consultatif International (OCI) et présidée par Monsieur Boureima Badini, Représentant Spécial du Facilitateur, avait pour objectif de faire le point de la situation du panier de fonds au 30 juin 2009, constitué uniquement des contributions des bailleurs de fonds destinées au financement des programmes de sortie de crise et plus particulièrement du processus électoral. Après le mot introductif du Représentant Spécial du Facilitateur, les membres du CEA et de l'OCI ont suivi un exposé de Monsieur Georg CHARPENTIER, Coordonnateur du système des Nations Unies en Côte d'Ivoire. Il ressort de cet exposé que le budget du processus électoral, pour ce qui concerne la part de la communauté internationale, estimé à 21 milliards de francs CFA est bouclé. Le panier de fonds enregistre à ce jour, un reliquat actif d'environ douze (12) milliards de francs CFA avec un GAP d'environ huit (08) milliards de FCFA. Toutefois, assurance a été donnée par les responsables du panier de fonds que ce GAP sera bientôt comblé.
Toutes les difficultés de trésorerie ont été surmontées et des dispositions sont prises également pour la gestion financière dans l'éventualité d'un deuxième tour de l'élection présidentielle. Selon les prévisions, les besoins financiers du processus électoral pourront être couverts jusqu'aux élections législatives. En rappel, le budget prévisionnel du processus électoral s'élève à trente six milliards sept cent millions de FCFA ; soit quinze milliards sept cent millions au titre de la contribution de l'Etat ivoirien et vingt et un milliards de FCFA au titre des bailleurs de fonds. A ce jour, la contribution de la communauté internationale est de vingt trois milliards FCFA, soit deux milliards de plus que les prévisions. Quant à l'Etat ivoirien, il a versé au total quatre milliards trois cent millions de FCFA au profit de la CEI.
Les membres du CEA ont été informés du paiement des indemnités des commissaires des CEI locales ainsi que de l'achat et de l'acheminement à Abidjan, du matériel électoral (urnes, isoloirs, kits...). Des dispositions ont été prises en collaboration avec l'ONUCI pour le transport de ce matériel vers leurs destinations dans les bureaux de vote repartis sur toute l'étendue du territoire national. Les prochaines étapes de financement du processus électoral concernent la réhabilitation et l'équipement de certains locaux des 68 centres de coordination de la CEI. Le recrutement, la formation et l'équipement des agents des CEI locales estimés à environ 66. 000 personnes. Le panier de fonds prendra en charge également les séances de formation, les campagnes de sensibilisation des partis politiques et de la société civile, la couverture médiatique, l'édition du guide de l'électeur, la distribution des cartes d'électeurs... L'ambassadeur d'Allemagne, SEM Keller STEPHAN a pour sa part, réaffirmé l'engagement de son pays à accompagner de façon efficace, le processus électoral. Afin de donner un coup d'accélérateur au processus, les membres du CEA ont décidé de s'impliquer davantage dans l'exécution des différents programmes de sortie de crise et en particulier du processus électoral. Dans ce sens, ils ont mis en relief la nécessité d'une étroite collaboration et d'une concertation permanente entre les responsables du panier de fonds, la CEI et le CEA, afin de trouver des solutions idoines aux difficultés techniques ou logistiques qui pourraient constituer des entraves à l'exécution des activités programmées. Une rencontre avec la CEI est prévue pour faire le point sur l'état d'avancement du processus électoral.

Fraternité mation : Identification : La police chasse les non enrôlés de la CEI.......Pancartes en main, une quarantaine de personnes non enrôlées se sont présentées hier au siège de la Commission électorale indépendante (Cei), aux Deux- Plateaux, pour manifester leur mécontentement. Conduits par le président du mouvement national des non enrôlés de Côte d'Ivoire, Kouassi Claude, ces jeunes gens et jeunes filles ont choisi, pour se faire entendre, de faire un sit-in. Il était 7h30, selon le président Kouassi Claude quand le mini-car communément appelé « Gbaka» dans lequel ils avaient embarqué s'est immobilisé devant les locaux de la Cei, en provenance d'Abobo. Descendus du véhicule, ils se dirigeaient vers le siège de la Cei quand des policiers (éléments de la Crs), selon le premier responsable du mouvement des non enrôlés de Côte d'Ivoire, s'y sont opposés. Arguant qu'ils ont reçu l'ordre de chasser les manifestants. Ainsi, du « Carrefour Duncan », ils seront repoussés par les policiers jusqu'au zoo. Sans être gazés, précise-t-il. S'il n'y a pas eu de blessés, Kouassi Claude proteste cependant «contre cette manière de faire les choses». En effet, il estime que la police devait les laisser faire entendre, leur voix. Parce que, selon lui, «tous les Ivoiriens ont le droit de se faire enrôler avant les élections». Le sit-in d'hier a donc avorté. Mais le président du mouvement des non enrôlés de Côte d'Ivoire ne démord pas. Il se propose d'organiser un autre, cette fois, avec la participation de toutes les personnes concernées par cette situation vivant à Abidjan.
Fraternité Matin : Crise à l'Udpci : Blon Blaise suspendu.... Siki Blon Blaise suspendu de ses fonctions de superviseur des régions de 18 Montagnes et du Bafing. Il sera entendu le mercredi prochain.Le 4 août, le Bureau politique du parti se réunira. Voici les décisions sorties du conclave de l'Udpci qui a commencé hier, aux environs de 19 heures et a pris fin au delà de 23 heures.

Le Patriote : Visite d'ADO : Bouaflé s'active déjà.....Egaler ou au mieux, dépasser les étapes de San-Pedro et de Bouaké. C'est le défi qui attend au mois d'août, les populations de Bouaflé qui recevront le président du RDR, le Dr Alassane Dramane Ouattara, candidat à l'élection présidentielle. Pour réussir ce pari, les responsables locaux sont déjà à pied d'œuvre. Ils multiplient les rencontres. Ainsi, samedi dernier, au siège du RDR de Bouaflé ont eu lieu deux rencontres : l'une avec les femmes et l'autre avec les jeunes. C'était à l'initiative de Mme Keita Coura Bakayoko, secrétaire départementale RDR de Bouaflé. Selon Mme Keita, il s'est agi, au cours de ces rencontres, de sonner la mobilisation. «Nous avons invité les femmes d'abord et les jeunes ensuite, à investir le terrain pour faire la mobilisation», a-t-elle indiqué. Après toutes ces années de lutte, il est temps, pense-t-elle, que les uns et les autres unissent leur force pour porter ADO au pouvoir. «Nous avons, depuis 1994, émis le vœu de voir notre mentor être candidat à la Présidence de la République. Maintenant que cela est fait, il faut qu'on lutte pour qu'il soit au pouvoir», a-t-elle soutenu. C'est pourquoi, elle a invité les jeunes et les femmes à faire en sorte que le candidat du RDR obtienne le maximum de voix lors de l'élection du 29 novembre. Dans les jours à venir, d'autres rencontres sont prévues.

L'inter : Sortie de crise : Les ex-combattants des Forces nouvelles et de l'Ouest font front commun -Ce qu'ils ont décidé à Guiglo......Ils étaient 6 dont 2 Amazones, à représenter l'Union de tous les combattants démobilisés des Forces nouvelles, le mardi 14 juillet dernier à Guiglo. Venus de Bouaké pour rejoindre une cinquantaine de responsables des ex-combattants de toute la grande zone ouest, ils ont tenu par leur présence chez Maho Gloféi, le patron des résistants de l'ouest, à affirmer leur adhésion à l'accord de paix de Ouagadougou. Mais aussi, à exprimer leur soif de se mettre désormais ensemble pour parler d'une seule et même voix, de leurs conditions de vie, à qui voudrait bien se pencher sur leur sort. « Nous sommes là, pour briser si cela était encore indispensable, les derniers maillons de la méfiance qui nous séparaient. A Bouaké, on nous fait croire que les résistants de Guiglo, de l'Ouest en général, sont encore en armes. Ici, on leur faire croire que les ex-combattants des Forces nouvelles cachent encore des armes. Il était donc bon, que nous nous retrouvions, que nous nous mettions ensemble. Et que le monde entier découvre qu'à coté des vrais militaires, nous aussi, avons fait la paix » a souligné M. Diarrassouba Ibrahim, président de l'organisation des ex-combattants pour la paix, le développement, la lutte contre la drogue et la prolifération des armes légères. L'union des ex-combattants des zones ex-assiégés à son siège à Bouaké. C'était au cours d'une cérémonie marquant l'union de tous les ex combattants. A cet effet, initiateur de ces retrouvailles, '' le général'' Maho Gloféi président des Forces de résistance du grand ouest, a salué tous les ex-combattants présents pour cette volonté d'aider à la construction du pays. « Si nous avons combattu, c'était pour la paix. Si la paix est là et que nous pouvons l'entretenir par nos actions, nous devons nous engager. C'est pourquoi je salue cette volonté de se mettre ensemble et faire comprendre au monde entier que la guerre est véritablement finie en Côte d'Ivoire », a pour sa part, soutenu M. Maho qui a appelé les autres ex-combattants dans toute la Côte d'Ivoire à se joindre à cette marche commune vers la paix et vers leur indépendance. Présent à Guiglo pour appeler ses pairs planteurs ''Baoulé'' a apporter leur soutien aux actions du Président Gbagbo, le Président de l'Union Nationale des Planteurs de Café et de Cacao de Côte d'Ivoire, Nanan Yao Boniface qui a présidé la naissance de cette union, a salué l'acte de courage de ces jeunes gens. « C'est vous qui avez fait la guerre. Si vous dites que c'est fini, plus personne ne devra douter », a-t-il dit par le biais de son porte-parole avant d'appeler ces ex-combattants à soutenir les actions du Président Gbagbo. « Nous comprenons tous aujourd'hui ce dont il a été victime. Et votre acte, votre union dépassera vos attentes si vous permettez au Président Gbagbo de mettre son programme de gouvernement pour la Côte d'Ivoire », a-t-il conclu. Invités spéciaux de ces retrouvailles, l'ensemble des imams et des grands chefs musulmans de la région ainsi que les responsables des différentes communautés ressortissantes de la Cedeao ont d'abord béni cette union avant d'inviter ces enfants au respect de la parole donnée. Une séance de travail devant définir la mise en place et l'organisation de ce front, présidée par M Yayi Octave, secrétaire général des forces de résistances du grand ouest, a mis fin à la cérémonie marquant ainsi la naissance d'une entité unique des ex-combattants sur toute l'étendue de la Côte d'Ivoire.

Le Patriote : Cherté de la vie : Hausse successive des prix du carburant - Quand l'Etat enfonce la population..... Trois mois après la baisse générale des prix du carburant, les produits pétroliers ont connu différentes augmentations au grand dam de la population et principalement des transporteurs. Ceux-ci, dès le lendemain de la dernière augmentation, début juillet, ont majoré leurs tarifs sur toute l'étendue du territoire. Ainsi, le transport urbain a augmenté de 25 FCFA pour les minicars et de 50 FCFA pour les taxis communaux. Le transport interurbain a, lui, connu une hausse de 500 FCFA. Cette inévitable augmentation est particulièrement due au prix du gasoil, qui représente, selon Touré Adama, président de la Coordination Nationale des Gares Routières de Côte d'Ivoire (CNGRCI), 45% des charges d'exploitation et dont la hausse du prix entraîne « inéluctablement celle de toutes nos pièces de rechange ». De même, depuis cette nouvelle augmentation, les prix des denrées alimentaires ont également grimpé. Les sacs de riz connaissent, depuis lors, des hausses de 25 ou 50 FCFA selon les magasins et les quartiers. Les condiments n'échappent à la tendance. Le piment, l'oignon, la tomate, l'aubergine etc., tout y passe. Même le gaz butane. A Koumassi, Marcory, Adjamé où nous avons visité quelques magasins, les prix ont augmenté de 500 FCFA.A l'évidence, le gasoil constitue le produit plus utilisé dans le transport des marchandises et des personnes, mais les autorités ne semblent pas tenir compte de cet aspect. Entre le 7 mai et le 1er juillet 2009, le litre a augmenté de 70 FCFA. Ce n'est pas tout, le mode de taxation et les taxes prélevées sur ce produit pétrolier et les autres sont beaucoup décriés. De la taxe « dotation de l'armée » au « stock de sécurité » prélevé par la GESTOCI en passant par la TVA qui est doublement prélevée sur le gasoil, il y a trop d'impositions sur le prix du gasoil. Conséquence, le litre de ce produit coûte cher à la pompe.
Pourtant, la Côte d'Ivoire est un pays producteur de pétrole. Dans ce cas, pourquoi ne pas détaxer tout simplement, le gasoil qui sert au convoyage des marchandises et éviter des augmentations anarchiques? En comparaison avec quelques pays de l'Afrique de l'Ouest, le carburant ivoirien revient beaucoup plus cher à la population. Là où le litre de gasoil est à 567 FCFA en Côte d'Ivoire, il coûte 500 FCFA au Mali et au Togo, 400 FCFA au Bénin, 350 FCFA au Ghana et 275 FCFA au Nigeria, un pays producteur de pétrole, tout comme la Côte d'Ivoire. L'Etat doit vite réagir et mettre fin à la souffrance de la population qui vit largement au-dessous du seuil de pauvreté.