REVUE DE PRESSE 15 JUILLET 2009

15 juil 2009

REVUE DE PRESSE 15 JUILLET 2009



Nord-Sud Quotidien : Ce qui fonde les "préoccupations" de Choi » : Choi pense qu'il ne faut "sous-estimer" les défis techniques, de gestion et de planification..... C'est au sortir d'une audience, le 12 juillet 2009, à Yamoussoukro avec le président Laurent Gbagbo que le chef de la mission Onusienne en Côte d'Ivoire a dit tout haut ce que nombre d'observateurs avaient commencé à murmurer aux lendemains du 30 Juin.Après l'étape harassante de l'enrôlement, le processus électoral n'est pas à l'abri d'autres cloisons qui pourraient ralentir sa progression, si l'on n'y prend pas garde.C'est ce que Choi a exprimé en ces termes. «Le budget pour les élections étant bouclé (...) il y a une très forte volonté politique d'aller de l'avant. (Mais), mes préoccupations se portent sur les défis de nature technique, de gestion et de planification à relever.C'est un défi qu'il ne faut jamais sous-estimer. Car, il est aussi important que les défis financiers et politiques pour respecter la date du 29 Novembre», avait lancé le responsable de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI).De fait, selon des sources bien introduites, en soulevant la question du défi technique, l'ONUCI craignait particulièrement les contretemps qui pourraient survenir dans le déroulement du traitement des données. Et elle ne croyait pas si bien dire.Il ressort que l'operateur technique national, l'Institut National de Statistique (INS) n'est jusque là pas prête avec son système Abis (Automated Biometric Identification System) chargé de traquer les doubles inscriptions en recoupant les données à partir des photos. Interrogé le 4 Mars, par Nord/Sud Quotidien, Meleu Mathieu, le patron de l'institut avait avoué qu'il n'a jusque-là pas encore acquis ce programme. Voici ce qu'il avait confié.« (Ndlr : Abis) doit être réceptionné bientôt. Il y a un problème d'argent en vérité. En 2005, les populations à traiter étaient seulement 5 millions. Mais aujourd'hui, les populations cibles à déboulonner tournent autour de 8 millions. A cause de cet écart important, les Américains qui nous vendent le système ont dit que pour l'extension de sa capacité, il faut acheter également une extension de licence.Pour la première convention que nous avions signée avec eux à l'époque, nous restions leur devoir 250 millions FCFA. Aujourd'hui, ils demandent 150 millions FCFA de plus pour l'extension».Nos sources relèvent que jusque-là, les conditions de mise en route de ce système restent à clarifier. Une autre inquiétude de l'ONUCI porte sur l'opérationnalité des sites de coordinations. Il y'en a 68 de prévus. Soit, pratiquement un site par département. Mais, révèle un fonctionnaire Onusien, moins de 1/5 de ces sites sont prêts à démarrer le traitement annoncé pour le 20 Juillet.«Les données devraient être automatiquement regroupées sur ces sites au fil de l'enrôlement. Cela n'a pas été fait. Donc, à quelques jours du démarrage des traitements, nous nous retrouvons avec les sous-préfectures», a-t-il confié. La mission Onusienne craint que conséquemment, tout retard dans l'exécution de l'une des étapes que constitue le traitement des données (6 semaines en principe), la gestion des contentieux (1 mois 8 jours), ne mette à mal la «planification» qui doit permettre au 29 Novembre d'être une réalité. «C'est également en connaissance de cause que le chef de l'ONUCI a parlé de défi de la gestion»

L'Expression : ONUCI -Bro Grébe dénonce ADO chez Choi Le chef de l'ONUCI, YJ Choi, a reçu hier en audience, une délégation de la Coordination des Femmes Patriotes de Côte d'Ivoire conduite son leader, Geneviève Koinin Bro-Grébé. Les femmes patriotes de Côte d'Ivoire sont allées réitérer au chef de la mission onusienne « leur profond engagement pour la sortie de crise dans le pays et exprimé par ailleurs leur inquiétude au sujet des propos prêtés au Président du Rassemblement des Republicains, Alassane Dramane Ouattara, justifiant la rébellion des Forces Nouvelles. « De tels propos nous ramènent en arrière » a estimé Mme Bro-Grébé en précisant que cela pourrait nuire à la stabilité actuelle. M. Choi dit avoir pris note de la démarche de ces femmes et il leur a suggéré de saisir les organes nationaux compétents, conformément à l'Accord Politique de Ouagadougou qui consacre l'appropriation du processus de paix par les Ivoiriens. Le Chef de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire, (ONUCI) a réaffirmé que la mission onusienne serait toujours présente aux côtés des Ivoiriens et plus encore des femmes pour mener à bien ce processus. Pour cette audience, le chef de la mission onusienne était entouré de plusieurs de ses proches collaborateurs qui ont pu éclairer la Coordination des Femmes Patriotes de Côte d'Ivoire sur l'appui que pouvait leur apporter la mission.

L'inter : Processus de sortie de crise--- Vers un autre report de la date des élections...... Les Ivoiriens devront certainement attendre encore avant de se présenter dans les urnes pour élire leur nouveau président. Le scrutin prévu pour le 29 novembre 2009 ressemble plus à un principe autour duquel les acteurs politiques se sont accordés. Mais la réalité du terrain semble hypothéquer la date. A la vérité, le chemin à parcourir, les obstacles à lever, avant le 29 novembre 2009, soit dans un peu moins de 4 mois, sont si lourds que le temps imparti ne permet pas d'être optimiste. Il est vrai que les acteurs, notamment le chef de l'Etat et son Premier ministre maintiennent mordicus que les élections auront lieu le 29 novembre 2009. Au cours du dernier conseil des ministres tenu le 09 juillet 2009 il a été souligné '' que la tenue de l'élection présidentielle le 29 novembre 2009 était la volonté opiniâtre du Chef de l'Etat, qu'il l'exprimait haut et fort, pour que nul n'en ignore et que les pêcheurs cessent de pêcher en eaux troubles. Monsieur le Premier Ministre a renchéri à son tour sur la question électorale, en abondant dans le sens de Monsieur le Président de la République ''. Cette fermeté de l'exécutif doit être comprise comme une déclaration politique. Gbagbo et son Premier ministre voudraient ainsi démontrer leur détermination à faire les élections. Et surtout montrer aux yeux de la communauté nationale et internationale qu'il n'existe plus d'obstacles politiques à la tenue des élections. Tous les candidats sont d'accord qu'il faut y aller. Donc pas d'obstacles politiques. Voyons cependant du côté technique et matériel si la date du 29 novembre 2009 peut être tenue. A ce niveau, on n'a pas besoin d'être un alchimiste pour deviner que cette date n'invite pas à l'optimisme, tant les obstacles matériels sont encore dressés sur le chemin. De l'identification à la distribution des cartes Au plan de l'identification et de l'enrôlement, on note un satisfécit avec le chiffre de 6,5 millions d'enrôlés sur les 8 millions de personnes ciblées. Des voix s'élèvent pour dénoncer l'arrêt de l'opération le 30 juin dernier et souhaitent une prorogation, vu qu'environ 2 millions d'Ivoiriens ne pourront pas figurer sur la liste électorale. Du coup, cela fait des exclus de nature à entacher la crédibilité du scrutin et la légitimité des autorités qui seront élues. Par ailleurs d'autres problèmes, non moins importants compromettent la date du 29 novembre. L'affichage de la liste électorale, qui devra être précédée des croisements de données pour faire le toilettage, est une étape importante du processus. Les techniciens assurent que cette opération de toilettage peut tenir en un mois et huit jours. L'affichage de la liste, elle-même, devrait se faire un mois avant l'ouverture des urnes. Quant à la distribution des cartes d'électeur, elle va commencer début novembre et est censée prendre fin trois jours avant le scrutin. Soit, le 26 novembre 2009. Pour qui veut bien comprendre, les 6,5 millions d'enrôlés, que nous pourrons réduire à 5 millions d'électeurs, devront recevoir leurs cartes, en moins d'un mois..........

Le Patriote : Interview Patrick NGouan : "Nous ne sommes pas pour le report des élections"..... Patrick Ngouan est le coordonnateur de la Convention de la société civile de Côte d'Ivoire. Sa structure, au terme des journées de consensus national, a préconisé la création d'un conseil national de sortie de crise pour juguler toutes les difficultés inhérentes à celle-ci. Dans cet entretien qu'il nous a accordé, il donne sa position sur le processus électoral. Extraits de son interview au quotidien Le Patriote. « Elle répond à la nécessité de la transparence. Lorsqu'il y a un processus électoral qui doit aboutir à l'élection d'un élu, qu'il soit un maire, un député, un président de la République, il faut la transparence qui caractérise tout processus électoral et l'élection elle-même. Alors il faut des observateurs étrangers pour témoigner de cette élection »----- « Notre objectif fondamental est de faire en sorte que le processus se déroule dans de bonnes conditions, au niveau de sa préparation, de son déroulement et même au niveau de la période post électorale. Nous devons nous assurer qu'à chacune de ces étapes, le processus se déroule selon les standards nationaux et les dispositions légales nationales en vigueur, c'est-à-dire au niveau du code électoral, des accords signés et de la Constitution ». « .......Les accords signés et la prochaine étape pour nous, c'est la publication de la liste électorale fixée au 31 août 2009. La publication de la liste électorale suppose que l'enrôlement est terminé. Il faudra faire le traitement informatique, le dédoublonnage, le croisement des fichiers avant de sortir une liste provisoire qui sera soumise à la vérification des parties prenantes. Evidemment, selon les règles de la loi électorale et des accords signés. Le 31 août, on doit sortir cette liste. Alors notre position est ceci : si la CEI est sûre de pouvoir accorder un délai supplémentaire aux pétitionnaires et de sortir la liste électorale au plus tard le 31 août, nous ne voyons pas d'inconvénient, mais si la CEI n'est pas sure de sortir les listes au plus tard le 31 août, je pense qu'elle devra s'en tenir aux dispositions du code électoral pour ne pas se compliquer la vie, parce qu'on a accordé par deux fois des délais supplémentaires. Il faut qu'à un moment donné, on puisse s'arrêter. Donc, nous ne sommes pas contre de la prorogation de la date de l'enrôlement, mais à condition que le 31 août on puisse sortir la liste provisoire afin de respecter les autres échéances jusqu'au 29 novembre »

Le Patriote : Fin de l'opération d'identification et d'enrôlement électoral/ Kouadio Konan Bertin (KKB), président de la JPDCI: "Ceux qui veulent perturber nous trouveront sur leur chemin".......Fin de l'opération d'identification et d'enrôlement électoral, sorties en cascades des mouvements de la galaxie patriotique, réaménagement au sein de la JPDCI, silence remarqué du RJDP ... le président de la Jeunesse du PDCI se «déchaîne». Kouadio Konan Bertin n'use pas de la langue de bois pour dire ses vérités à qui veut l'entendre. Interview. Kouadio Konan Bertin: Je coupe court. Il est hors de question d'envisager une prolongation de cette opération. Ceux qui pensent cela sont inconscients. Je sais que sans avoir fourni d'effort, ils sont au beurre. Ils ont profité de la guerre pour être ce qu'ils sont aujourd'hui. Ils sont plutôt inconscients et ils ne comprennent pas les souffrances du peuple de Côte d'Ivoire.......Tous les Ivoiriens ont eu les mêmes délais de prolongation. Nous avons eu tous, les mêmes facilités et les mêmes conditions pour nous faire enrôler. Au moment où on demandait d'aller à l'enrôlement ces personnes dont vous parlez passaient leur temps à dresser des barricades pour empêcher l'opération de se dérouler. Eh bien, ils n'ont qu'à s'en prendre à eux-mêmes. Et d'ailleurs, ils sont combien ces Ivoiriens qui ne sont pas enrôlés ?.......Il faut qu'on arrête ces choses-là. La Côte d'Ivoire a trop souffert, les Ivoiriens ont trop souffert. Il faut donc qu'on aille à l'essentiel. Qu'on aille aux élections pour que les Ivoiriens se donnent eux-mêmes le chef dont ils ont besoin. Mais il est hors de question qu'on use de dilatoire pour faire souffrir les Ivoiriens encore plus longtemps. En tout état de cause, ceux qui disent cela, qu'ils sachent qu'ils nous trouveront sur leur chemin. Parce qu'il est clair que ce genre de chose ne peuvent plus continuer........ Dites à ces gens-là que c'est terminé. Maintenant, on va aux élections. La récréation est terminée. La CEI n'a pas à avoir peur. On va aux élections, un point c'est tout. Personne n'a à se faire peur.

Le Patriote : menace sur le processus électoral" Jeunes patriotes "Arrêtez de vous faire manipuler, pour rien !..... Une fois de plus, les leaders de la galaxie patriotique appellent à la rue. Ces derniers demandent aux « jeunes patriotes » d'écumer les rues d'Abidjan au cas où il n'y aurait pas une prorogation de l'identification des populations et du recensement électoral. Car pour eux, il est inadmissible que certains Ivoiriens soient laissés en rade du processus électoral. Officiellement, l'opération a pris fin depuis le 30 juin dernier. Mais les tenants du patriotisme à la sauce de la Refondation exigent un autre report de la date butoir. Sinon la rue va encore saigner. C'est l'occasion de demander aux jeunes qui ont pris la rue depuis l'avènement du Front populaire ivoirien, ce qu'ils ont obtenu. Rien du tout ! Et lorsque la Refondation déposera son bilan, il n'est pas sûr qu'ils obtiennent mieux. Car en dix ans de « résistance et de lutte patriotique », ce n'est pas maintenant qu'ils en auront les retombées. En fait, il importe d'en appeler à la lucidité et à la dignité de ces jeunes qui se font manipuler par les barons du pouvoir FPI. Un coup d'œil dans le rétroviseur leur permettra de comprendre qu'ils ont été les dindons de la grande escroquerie morale qu'est la lutte contre le néocolonialisme et ses affidés internes. Durant près d'une décennie, il leur a été servi une sorte de « miroir aux alouettes ». « Les Blancs ne nous aiment pas. Ils veulent que notre pays soit toujours asservi. Il faut résister et lutter pour avoir notre véritable indépendance », leur lançait-on pour les gonfler à bloc. Mais au fond, rien de tout cela. Il fallait des boucliers humains, de la chair à canon pour sauver le régime chancelant de Laurent Gbagbo. En octobre 2000, au moment où le candidat Laurent Gbagbo était en difficulté devant le général Robert Guéi et avant de se cacher dans le coffre de la voiture de Lida Kouassi, selon les aveux de celui-ci, il a fait appel à la rue. Bilan : plusieurs centaines de victimes dont des morts et des estropiés à vie. Jusqu'aujourd'hui, les familles des victimes et les survivants à qui ont a promis monts et merveilles n'ont pas encore obtenu ni satisfaction ni réparation pour service rendu à la... Refondation. Cette victoire a plutôt profité à Laurent Gbagbo et à son entourage. 19 septembre 2002, le régime de Laurent Gbagbo est en mauvaise posture. Il vient d'échapper à un coup de force militaire qui s'est mué en une rébellion dans la partie centre et nord de la Côte d'Ivoire. Il est de plus en plus question dans les négociations à l'extérieur d'une transition sans lui. Le 2 octobre 2002, la grande marche organisée par l'Alliance des jeunes patriotes pour le sursaut national à ses soins lui permet d'avoir un moment de répit. Les principaux artisans de cette marche tels que Blé Goudé deviennent du jour au lendemain de nouveaux riches. On les voit rouler carrosse à Abidjan. Novembre 2004, l'opération Dignité est lancée par l'état-major des Forces armées nationales de Côte d'Ivoire. Bien sûr, sur la pression du Palais et des officiers partisans de l'option militaire pour en découdre avec l'ex-rébellion. Un chasseur ivoirien bombarde le cantonnement français de Bouaké. Neuf soldats français sont tués ainsi qu'un civil américain. L'armée française décide de riposter. La quasi-totalité de la flotte aérienne ivoirienne est abattue au sol. L'opération tourne à la catastrophe. Le régime FPI tangue et est aux abois. Alors les tenants du régime font encore appel à la rue. Avec la complicité de certains agents de la RTI qui accusent ouvertement certains officiers et personnalités politiques de vouloir faire un putsch. Des dizaines de jeunes sortis ce jour-là sont tués devant l'hôtel Ivoire. A cause d'une manipulation sordide du FPI et du commandant Guiai Bi Poin qui voulaient forcement salir la réputation de l'armée. En la faisant passer pour une armée de tueurs. Aujourd'hui, les victimes de cette tuerie attendent toujours l'aide et les indemnités qui leur ont été promises. Mais les instigateurs de ce bain de sang ont eu leur récompense. Le commandant Guiai Bi Poin a été bombardé général de brigade. A la télévision ivoirienne, les acteurs principaux de la propagande malsaine de cette période sont nommés à des postes des responsabilités. Quant aux leaders de l'Alliance patriotique, ils continuent de bénéficier des largesses du Palais. Depuis, Laurent Gbagbo est toujours au pouvoir. Qu'en est-il des jeunes qui ont donné leur poitrine ? Ils continuent de tirer le diable par la queue. Et ce n'est pas demain la veille qu'ils verront le bout du tunnel. C'est à eux donc d'en tirer toutes les conséquences et d'arrêter de se faire manipuler pour rien.

L'inter : Délivrance de faux documents administratifs-- Un commissaire mis aux arrêts et déférés à la Maca, hier Il risque cinq ans de prison et la radiation...... Le directeur général de la police à travers la direction de la police criminelle a mis fin aux pratiques illicites du commissaire de police de 1ère classe Cherif Souleymane en service au 23ème arrondissement de Yopougon Andokoi. En effet, hier mardi 14 juillet ce dernier a été mis aux arrêts et déféré par le parquet militaire pour faux dans la délivrance de certains documents administratifs. A propos, les enquêtes révèlent que sur une cinquantaine de documents signés des mains du mis en cause, 15 documents ont été délivrés contrairement aux consignes de l'Office national d'identification et 5 autres délivrés sur la base de faux certificats de nationalité, sur lesquels l'adjoint au chef de service avait émis des réserves. Malgré les réserves émises par son adjoint, le commissaire de Police de 1ère classe chérif Souleymane a signé ces attestations d'identité qui ne remplissent pas les conditions de leurs établissements, ressort-il des enquêtes. Il est également indiqué par ailleurs que ces documents litigieux comprenaient de faux certificats de nationalité. Le comble, pour ces derniers, aucune vérification n'a été faite auprès du tribunal de Yopougon, d'où la plupart étaient délivrées. La vérification de l'authenticité desdits documents et des actes d'exécution par le tribunal de ladite cité, confirme bel et bien que cinq attestations d'identité signées par le commissaire Chérif avaient comme support de faux certificats de nationalité. Interrogé sur ces faits qui lui sont reprochés, le commissaire de police a déclaré aux enquêteurs« avoir effectué les contrôles nécessaires auprès de tous les pétitionnaires dont les dossiers étaient mis en cause ». Non sans révéler qu'il ne dispose d'aucun moyen de contrôle sur l'authenticité desdits documents sauf l'audition des intéressés. Dans sa déclaration, le responsable du service chargé de l'établissement des pièces administratives a reconnu avoir établi, sur instruction de son chef de service, « une dizaine d'attestation d'identité à partir de dossiers incomplets. » Elle est allée plus loin en déclarant que « son chef de service a présenté lesdits demandeurs comme étant ses parents ». Aux regards de la gravité des faits qui lui sont reproché, il est poursuivi pour faux et usage de faux avec une sanction relative à cinq ans de prison suivie de sa radiation des rangs des Fds. L'établissement de ces faux documents (attestations d'identité) par le commissaire de police du 23ème arrondissement de Yopougon Andokoi a été révélé le vendredi 12 juin 2009, suite aux investigations de la police criminelle.

Le Patriote : Sinfra : Fraude massive à l'identificationLe sous-préfet au centre des faux jugements supplétifs établis... Mme Glao N'Draman Ychéhé Bertine, assurant la fonction de sous-préfet et secrétaire générale de préfecture, s'est rendue coupable dans l'établissement des faux actes de naissance en apposant sa signature au bas de toutes ces pièces frauduleusement confectionnées. Avec elle, Zokou Didier Charles, chef de cabinet de Lia Bi Douayoua, président du conseil général dans le département de Sinfra. Un réseau de faussaires dont le chef est Zokou Didier Charles. Dans tous les villages du département, Zokou Didier Charles et le FPI ont des ramifications. Leurs représentants se promènent avec des mallettes contenant des faux extraits d'acte de naissance qu'ils distribuent aux jeunes de 17 ans qui n'ont pas encore l'âge de voter. Aussi, à des personnes qui depuis leur naissance n'ont jamais été déclarés à l'Etat civil. Il s'agit par exemple de Gogon Bertin, militant et secrétaire de section du FPI à Kouétinfla, qui a été pris en flagrant délit de distribution de ces faux jugements supplétifs. A Binhuafla, il y a le cas de Boti Marc Venance, président de la JFPI, pris également par les villageois la main dans le sac. Comment sont-ils arrivés à l'établissement de ces faux extraits? Selon les agents de la commission électorale indépendante, Trazié Bi Gonédro, et le maire résident, Sidibé Lamine, c'est à l'aide d'un ordinateur que Zokou Didier Charles, fait établir des faux extraits. Une fois ces extraits tirés et distribués, les acquéreurs se rendent à la sous-préfecture et font valider avec la signature légale de Mme Glao N'Draman Ychéhé Berine. Or ces extraits n'ont pas les mêmes caractéristiques que ceux réellement produits par l'Etat civil de Côte d'Ivoire. Selon les observations et remarques importantes, sur la vraie copie normale les noms des acquéreurs sont dactylographiés à la machine mécanique à Sinfra. Elle comporte la signature et les initiales du dactylographe. Ces copies sont visées d'avance par le chef du service administratif avant d'être soumises à la signature officielle du sous-préfet. Ces extraits ne portent plus la mention 19. Ils contiennent la qualité du signataire et seul le nom du détenteur est porté en dessous de la date de naissance. Le nom et le prénom en dessous du numéro de l'extrait. Or, sur les faux extraits établis et dont certains ont été saisis, ces mentions suscitées sont contraires. Et Mme le sous-préfet, nommée secrétaire générale de préfecture depuis deux ans, le sachant bien, fait fi de tout cela. Pourtant, font remarquer quelques agents de la sous-préfecture, son attention a été attirée. Malheureusement, commise à une tâche bien donnée, elle hausse le ton pour dire «je suis la seule responsable de la sous-préfecture ici. Personne ne peut me dicter ses lois,», nous ont confié nos interlocuteurs. Le président local de la commission électorale indépendante a saisi la justice de Sinfra ainsi que l'ONUCI. A en croire les agents de la sous-préfecture et quelques membres de la population, Mme Glao N'Draman a été nommée secrétaire général de préfecture sans affection, maintenue au poste de sous-préfet avec la complicité de Lia Bi Douayoua et le ministre de l'Intérieur, Désiré Tagro, pour accomplir cette sale besogne. Certains détenteurs de ces faux actes de naissance traqués à Bouaflé, se rabattent sur Sinfra. C'est le cas de Kouakou N'Guessan Michel, né à Ouélé le 28 décembre 1975 comme l'atteste sa carte d'identité verte. A Sinfra, il s'est présenté avec un faux extrait de naissance établi par la sous-préfecture de Bouaflé. Sur ce document, il est indiqué qu'il est né le 01 janvier 1988. Pris sur le fait et interrogé, N"Guessan Michel a reconnu être dans le faux, avant d'indiquer que ces extraits de naissance ont établis par le député de Bonon,

L'inter : CRISE A L'UDPCI --- Le face-à-face Blon-Mabri aura-t-il lieu aujourd'hui -Blé Guirao : « Blon a bien et bien reçu une convocation »...... La palabre au sein de l'UDPCI, sauf changement de dernière minute, va connaître un tournant décisif aujourd'hui. En effet, comme annoncé par le président dudit parti, Albert Mabri Toikeusse le dimanche 12 juillet dernier, le bureau politique de l'UDPCI va se réunir ce mercredi pour statuer sur une crise qu'il traverse depuis plus de deux mois. Crise qui oppose le président de l'UDPCI à l'un des « durs » de son parti, en l'occurrence Siki Blon Blaise alias « Bulldozer », par ailleurs membre du bureau politique et président du conseil général de Man. Un face-à-face donc entre deux leaders politiques et par-delà entre deux blocs antagonistes, si le président du conseil général répond effectivement à la convocation que lui a adressée son parti. Mais à l'évidence, ce bureau politique risque de se dérouler sans la présence du convoqué, si l'on se réfère à ses propres déclarations publiées hier par un confrère de la place. « Mabri a dit qu'il va m'envoyer une convocation. Je vous informe qu'il ne l'a pas encore envoyée. J'attends ! », aurait répondu Blon Blaise au confrère. Le président du conseil général de Man et le président de l'UDPCI, faut-il le savoir, sont en froid depuis plus de deux mois. La crise a atteint son point culminant lorsque Blon Blaise a décidé de retirer officiellement sa confiance à son président, sans pour autant manifester sa volonté de quitter l'UDPCI. Et depuis lors, d'une crise latente, l'on est passé à une crise ouverte avec des affrontements entre les partisans des deux protagonistes à Man...........Rendez-vous est donc pris pour aujourd'hui au siège de l'UDPCI.

Le Temps : Port autonome d`Abidjan - Après la résistance, cap sur la relance économiqueLa relance de l'économie nationale est au cœur des activités des autorités portuaires d'Abidjan qui misent sur une bonne sécurisation et la sûreté de leurs installations.Afin d'accroître sa compétitivité et sa performance, l'autorité portuaire d'Abidjan organise depuis hier à Abidjan, un séminaire pour faire le diagnostic de sa sécurité et projeter les perspectives pour mieux aborder l'économie nationale, après plusieurs années de crise militaro-politique. Il s'agit selon M. Ahiman Lobé Marcellin, le Secrétaire général de la communauté portuaire d'Abidjan, par ailleurs, Président du comité d'organisation de cette rencontre dont le thème est "La sécurité du port autonome d'Abidjan : Enjeux, diagnostic et perspectives", de donner des réponses claires à la lutte contre l'immigration clandestine, le maintien de l'ordre et la lutte contre les stupéfiants. Le Directeur général du Port autonome d'Abidjan M. Marcel Gossio ne dit pas autre chose. Lui qui fait remarquer qu'au cours de ces dernières années, le monde a assisté à la fragilisation de la paix avec la montée en puissance et la multiplication des actions terroristes dont la manifestation la plus barbare et la plus violente à sans nulle doute été la vague d'attentats meurtriers qui ont endeuillé les Etats-Unis le 11 septembre 2001. Ce thème fait l'objet d'un séminaire depuis hier, au Port autonome d'Abidjan. Depuis cette date, indique le Président de la communauté portuaire d'Abidjan, la sécurisation des espaces et des intérêts économiques est devenu pour les Nations unies, une priorité ou plutôt une nécessité vitale autour de laquelle toutes les nations sont appelées à fédérer leurs énergies. Cette volonté s'est traduite au niveau de l'industrie maritime et portuaire, par l'instauration d'une norme connue sous l'appellation de code Isps, à laquelle tous les ports doivent se soumettre afin de recevoir la reconnaissance internationale en matière de sûreté et de sécurité portuaire, gage d'une confiance de l'ensemble des usagers, qu'ils soient armateurs ou chargeurs. Au port d'Abidjan, fait remarquer M. Marcel Gossio, l'enjeu de la question sécuritaire a été perçu depuis longtemps, mais elle s'est présentée avec acuité depuis le déclenchement de la crise ivoirienne le 19 septembre 2002.
Le Temps : Les témoins potentiels ont été entendus, hier. Au 3e jour du procès, la police a cloué au pilori M. -Anzouan. Mais celui-ci a été soutenu par les premiers responsables de la Fif........ Les témoins à charge convoqués par le ministère public représenté par le parquet, sont passés à la barre hier, au 3e jour de ce procès. Sur les 110 retenus par le parquet, c'est plus d'une vingtaine qui a répondu présent devant le juge Yapi Tobo. Le premier à intervenir, est le président de la Fif, Jacques Anouma. Celui-ci, a souligné qu'il n'a pas été impliqué dans l'organisation pratique de ce match Côte d'Ivoire-Malawi. D'ailleurs, il n'est jamais impliqué dans l'organisation pratique de tous les matches. Cependant, il est informé des dispositions sécuritaires. La ligue professionnelle dirigée par Sory Diabaté est la structure qui se charge de tout. Sur le plan sécuritaire, Jacques Anouma révèle :"le comité d'organisation sous la responsabilité de M. Anzouan n'était pas responsable de la sécurité le jour du match. Les Fds sont sous la responsabilité de leur hiérarchie et non sous celle du comité d'organisation encore moins de la commission sécurité de la Fif ", a précisé le président de la Fif. Dans ce cas alors, qui a supervisé le travail des Fds le jour du match ?, se sont interrogés le parquet et le tribunal. Le président Anouma a par ailleurs, soutenu qu'il est arrivé ce 29 mars à 16h au terrain. Son attention a été attirée par la forte affluence autour du stade. Ce qui était, selon lui, anormal. C'est inimaginable d'accroître le nombre de billets parce que ceux-ci sont sécurisés. " J'ai demandé à Anzouan de faire en sorte que les chiffres à nous communiqués, soient conformes au nombre de billets imprimés et stickés ", déclare Anouma. Il estime que le surplus de billets peut être considéré comme des billets parallèles. Il soutient également que généralement, la commande de billets se fait soit par téléphone, soit par un bon de commande interne. Seuls le dg par intérim de la Fif et le comptable Beugré Andoh, sont habilités à signer un bon de commande, a précisé encore le patron du football ivoirien. M. Anzouan, a poursuivi Anouma, ne gère de façon solitaire les recettes des matches. Il a réitéré que le comité d'organisation ne donne pas d'ordres aux Fds. Et que M. Anzouan ne décide de rien en la matière. Président de la ligue professionnelle, Sory Diabaté, patron hiérarchique de M. Anzouan s'est solidarisé de celui-ci. "Je n'ai pas pris part activement à l'organisation de ce match pour raison de mon mariage religieux. Je n'ai pas été informé du nombre de billets mais des tarifs d'entrée au stade. Nous faisons confiance à M Anzouan car il est rodé à cette tâche. Nous sommes arrivés à la Fif, il y a seulement deux ans. Lui étant là-bas depuis longtemps, on lui a fait confiance en le responsabilisant. Il ne fait que me rendre compte ", a expliqué Diabaté.......

L'inter : Hier au Parc national du Banco Agents des Eaux et Forêts et riverains ont manqué de s'affronter- La décision de la cour suprême qui fait craindre le pire....... Des menaces pèsent à nouveau sur la forêt du Banco. L'espace dénommé le Triangle de Sagbé du côté d'Abobo-Derrière Rail qui appartient bel et bien au Parc national du Banco a commencé à subir des agressions avec le début de l'abattage des gros arbres par des personnes non encore identifiées. Si l'alerte nous a été donnée par l'ONG Action pour la Conservation de la Biodiversité en Côte d'Ivoire(ABC), un tour fait sur les lieux nous a permis de nous rendre compte de la véracité des faits : des arbres ont été effectivement abattus. « Cela fait quelques jours que des arbres ont été abattus dans cette forêt. Nous ne savons pas pourquoi », a expliqué Yssouf Ahmadou, un mécanicien dont le garage est illégalement installé dans le parc. A l'Office national des Parcs et Réserves (OIPR), la tension est montée d'un cran hier. Un fort détachement des Eaux et Forêts a été convoyé depuis cette direction pour s'opposer à cette opération de défrichement, quand pour sa part, la Direction générale a mobilisé tous ses responsables techniques pour une réunion de crise. Selon des agents des Eaux et Forêts qui ont bien voulu se prononcer sous le couvert de l'anonymat, il ne s'agit pas d'affronter les populations, mais plutôt d'exercer une force de dissuasion. A l'origine de cette tension, une décision de la cour suprême rendue publique le 12 juin dernier qui tranche le contentieux opposant l'OIPR au village de Sagbé au sujet de cette portion de terre d'une superficie d'environ 50 hectares. Cette décision autorise donc la poursuite du plan de lotissement engagé par le village. Pour bien comprendre ce litige relatif aux velléités de morcellement du Triangle de Sagbé, il faut remonter très loin dans le temps. Nous sommes en 1978. Dans le cadre des travaux d'extension du réseau électrique, l'Energie électrique de Côte d'Ivoire (EECI) fait passer des lignes haute tension dans la forêt. L'isolement d'une partie de la forêt du Banco a été pressentie comme le déclassement de ce site séparée du reste du massif. La communauté villageoise d'Anonkoua-Kouté réclame un droit coutumier sur ce site. Le 29 avril 2003, une mission menée par le service du domaine urbain du Ministère de la Construction et de l'Urbanisme relève que la parcelle fait partie intégrante de la forêt classée du Banco. Le député d'Abobo Ahoké Patrice qui est natif du village réussit à obtenir un arrêté N°04389/MCU/DU/SDAF/BKR du 13 juin 2005 après une enquête de commodo et d'incomodo diligentée par la Mairie d'Abobo. Cet arrêté délivré à l'époque par le ministre de la Construction et de l'Urbanisme Abouo N'dori Raymond. Des éléments de la police sont sollicités pour encadrer l'opération de déboisement le 17 mai 2006. Mais l'arrivée du ministre Marcel Amon-Tanoh à la tête du Construction et de l'Urbanisme va remettre les choses à plat. Devant la gravité des agressions que subit le parc, l'arrêté N°0013/MCU/DAJC du 18 mai 2006 est pris pour rapporter celui du ministre N'dohi Raymond.