REVUE DE PRESSE 13 JUILLET 2009

13 juil 2009

REVUE DE PRESSE 13 JUILLET 2009



Nord-Sud Quotidien : Choi chez Gbagbo « Il nous faut relever les défis de planification » Le Président Laurent Gbagbo a profité de son séjour à Yamoussoukro pour recevoir respectivement YJ. Choi et Taher Bakir, le Chargé d'affaires de l'Ambassade de Libye en Côte d'Ivoire. Si le second hôte du Président Gbagbo a été loquace, le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies a bien voulu se confier à la presse. YJ. Choi, à ses dires est venu féliciter le Gouvernement et partager avec le Président Gbagbo les défis qui attendent le processus de sortie de crise. « Mes préoccupations surtout portent sur les défis de nature technique de gestion et de planification. C'est un défi qu'il ne faut jamais sous estimer parce que c'est aussi important que les défis politiques et financiers a déclaré YJ. Choi qui se réjouit du succès des défis politiques et financiers. Pour lui, il serait bien dommage que le défi de nature technique de gestion et de planification rencontre des difficultés. Aussi entend-il rencontrer dès mercredi la Commission Electorale Indépendante pour discuter avec elle de ce problème et voir quelle pourrait être l'aide de l'ONUCI. « C'est un défi à ne pas du tout sous estimer. Rappelez-*-vous le processus d'identification qui était censé durer 6 semaines et qui a duré 9 mois et 2 semaines ! Seulement à cause des raisons techniques et de gestion » a-t-il expliqué. Pour lui, c'est le défi le plus grand pour arriver à l'échéance

Fraternité Matin : Le Représentant spécial de l'ONUCI, YJ. Choi a été reçu dimanche, en audience à Yamoussoukro par le Chef de l'Etat : « Le défi technique et de gestion doit être surmonté » ; Le respect de la date du 29 novembre 2009 pour la présidentielle ivoirienne constitue une préoccupation majeure pour YJ. Choi Représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU. C'est une préoccupation qu'il a partagée hier au palais des hôtes à Yamoussoukro avec le Président Laurent Gbagbo. Au terme de cette rencontre d'une heure, le Représentant spécial a indiqué est venu féliciter le Gouvernement et partager en même temps le défis qui attend
............ « Maintenant tous les protagonistes sont d'accord pour la fin de l'opération de l'enrôlement. Cela prouve une fois encore la maturité politique et la Côte d'Ivoire, sa culture politique et le sens du compromis du peuple ivoirien ». En ce qui concerne la date du premier tour de la présidentielle, YJ. Choi a fait savoir que les é échéances du 29 novembre prochain présentent une fenêtre d'opportunité exceptionnelle

Le Patriote : Présidentielle - Ban exhorte les Ivoiriens à respecter la date des élections..Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, exhorte les Ivoiriens, dans un rapport publié vendredi, à respecter la date des élections présidentielles fixée au 29 novembre 2009 et recommande au Conseil de sécurité de proroger de six mois le mandat de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) jusqu'au 31 janvier 2010.
«Depuis le début de la crise en 2002, les parties ivoiriennes ont déjà laissé passer deux dates qui avaient été fixées pour la tenue d'élections présidentielles, en 2005 et en 2008. Les élections du 29 novembre 2009 mettront à l'épreuve la crédibilité du processus de paix et la capacité des parties ivoiriennes à honorer leurs engagements. Ne pas respecter cette date pourrait coûter aux Ivoiriens la bienveillance et la confiance de leurs partenaires internationaux qui ont investi des ressources substantielles pour que soient menées à bien rapidement les principales tâches énoncées dans l'Accord de Ouagadougou et les accords complémentaires», écrit M. Ban dans ce rapport remis au Conseil de sécurité. «J'exhorte donc les parties ivoiriennes à respecter la date des élections et à faire en sorte que celles-ci soient ouvertes, libres, régulières et transparentes. Le succès de leur organisation donnera à la Côte d'Ivoire les moyens de reprendre sa place en tant que pilier de stabilité, de démocratie et de développement dans la sous-région», ajoute-t-il. Le Secrétaire général dit attendre avec intérêt la publication, sans autre délai, d'un calendrier consensuel et réaliste pour l'exécution des dernières tâches devant conduire aux élections, notamment la publication des listes provisoire et définitive d'électeurs. Selon lui, «les progrès accomplis jusqu'à présent pour ce qui est du processus d'identification et d'inscription sur les listes électorales, qui a permis l'inscription de plus de 6,4 millions d'Ivoiriens à la fin juin, et les activités liées à la campagne préélectorale actuellement menées par les dirigeants politiques ivoiriens dans un climat politique constructif, incitent à l'optimisme». «L'absence de tout incident majeur durant le processus d'identification de la population et d'inscription sur les listes électorales est une réalisation importante et, espérons-le, une indication encourageante quant aux prochaines étapes du processus électoral», ajoute-t-il. «Il importe que les parties ivoiriennes, en allant de l'avant, pérennisent les progrès accomplis jusqu'à présent et mènent rapidement à leur terme les dernières étapes du processus de paix. Les parties devraient aussi préserver le climat politique constructif qui règne. J'espère que tout conflit susceptible de naître avant les élections, notamment au sujet de la liste provisoire des électeurs, sera réglé dans l'esprit de dialogue qui a caractérisé les accords de Ouagadougou», écrit le Secrétaire général. Il juge aussi important que les parties continuent à progresser régulièrement dans l'exécution du programme de réunification, en particulier en appuyant la mise en œuvre du quatrième accord complémentaire à l'Accord de Ouagadougou. Selon lui, il reste « préoccupant que seuls des progrès limités aient été accomplis dans le transfert crucial du pouvoir des commandants de zone des Forces nouvelles au corps préfectoral, en dépit de la cérémonie organisée à Bouaké le 26 mai pour lancer ce processus, et dans le déploiement d'unités mixtes de police et de gendarmerie des Forces nouvelles et des forces ivoiriennes de défense et de sécurité dans tout le pays pour assurer la sécurité du processus électoral, ainsi que pour ce qui est de la centralisation du Trésor».

L'inter : EDITORIALLA FERMETE DE SORO QUI RASSURE...
« Fini l'enrôlement, il n'y aura pas de prorogation pour les retardataires », ainsi a tranché le Premier ministre Guillaume Soro Kigbafory à l'issue de la fin du processus d'identification des populations de l'enrôlement des électeurs, tel que défini et exécuté par la Commission Electorale Indépendante (CEI). Cette position tranchée du Premier ministre, légataire de l'Accord Politique de Ouagadougou (APO), arrêtée après un entretien avec M. Beugré Mambé, Président de la CEI, corroborée par son Conseiller Spécial chargé de la Communication, M. Alain Lobognon, a de quoi à rassurer plus d'un Ivoirien et plus d'un observateur étranger. Et dans cette grisaille de sons discordants quant à la tenue ou pas, ou la faisabilité de la prochaine présidentielle ivoirienne à sa date prévue du dimanche 29 novembre 2009, l'on peut se prendre à espérer qu'enfin un certain coup de fouet vient d'être donné au processus électoral longtemps plombé en Côte d'Ivoire. Les Forces Nouvelles, par la voix de M. Sékongo Félicien, Conseiller Politique du Premier ministre, n'ont pas hésité à menacer sur la tenue effective de la Présidentielle à sa date consensuellement ( ?) indiquée de fin novembre prochain. Tout se passe comme s'il n'y avait que les ex-rebelles qui voulaient effectivement des élections en Côte d'Ivoire à l'issue de l'application de l'Accord de Ouaga. Mais en l'espèce et il faut le dire tout net, l'ex-rébellion ivoirienne a pris cette habitude d'être très constante sur les positions qu'elle adopte librement. Cette fermeté du Premier ministre et de son camp donnent de quoi à rassurer. Et de cette date du lundi 13 juillet 2009 au dimanche 29 novembre 2009, il reste un délai de 4 mois et 2 semaines pour préparer les élections et les organiser. Mais au Nord comme au Sud, d'immenses chantiers restent encore au stade du démarrage ou en cours d'exécution, comme le processus de Désarmement, Démobilisation et Réinsertion (DDR) qui est à son point mort depuis des lustres. Et ce n'est pas les 1,4 milliard FCFA du ministre de la Défense pour réhabiliter les sites de regroupement et équiper accessoirement le Centre de Commandement Intégré (CCI) qui émouvront l'opinion. Même si le processus de restauration de l'autorité de l'Etat sur toute l'étendue du territoire national a été amorcé, la grande question de l'avenir des Com-Zones, les vrais Chefs de guerre de l'ex-rébellion, demeure. Que vont devenir les Com-Zones ? Va-t-on en faire des Gouverneurs militaires au Nord, comme secrètement certains le souhaitent ? Ou bien va-t-on les démobiliser pour les déverser dans la vie civile ? Mais dans ce cas, dans quels secteurs d'activités ? Que va-t-on faire de leurs éléments estimés à quelque 21 000 hommes ? La guerre en Côte d'Ivoire ayant été une guerre identitaire, il ne faut pas avoir peur des mots, ces quelque 21 000 hommes ont-ils été identifiés et enrôlés ? Pour ceux qui ne l'ont pas été, qu'est-ce qui est prévu ? Dans la zone gouvernementale, on a le sentiment qu'on joue maintenant à cache-cache. D'abord, ce sont les Patriotes qui veulent qu'aucun Ivoirien ne soit laissé sur les quais au moment où le train de l'enrôlement quitte la gare. « Tant que le dernier Ivoirien n'est pas enrôlé, il n'y aura pas d'élection », a affiché le camp présidentiel. Autant dire tout net qu'il n'y aura pas d'élection du tout, parce que le matin même du dimanche 29 novembre 2009, jour du scrutin, il y aura des Ivoiriens qui auront eu fraîchement 18 ans. Que fait-on d'eux ? Va-t-on les identifier, les enrôler, leur trouver des Cartes d'Identité et des Cartes d'Electeur ce matin là pour qu'ils aillent exercer leurs droits citoyens ? Comme l'a si bien dit le Premier ministre, il faut bien commencer quelque part. Et on commencera donc avec les 6,5 millions d'Ivoiriens enrôlés en attendant de croiser les fichiers. Ensuite, il y a le problème des miliciens qui avance cahin-caha, comme si on ne veut pas le faire avancer. Qu'est-ce que cela cache ? Quoi qu'on dise, dans cette grisaille, la fermeté du Premier ministre Guillaume Soro Kigbafory et de la Primature rassure. On est à 4 mois et 16 jours du dimanche 29 novembre 2009, le compte à rebours peut donc enfin commencer...

Le Patriote : De retour de Paris / Alassane Dramane Ouattara (pdt RDR): "C'est bien que l'enrôlement soit terminé" Hier, le président du RDR est rentré de Paris où il a assisté le 07 juillet dernier à la remise du Prix Houphouët Boigny pour la recherche de la Paix. Le Dr. Alassane Dramane Ouattara a été accueilli par de hauts cadres de son parti notamment la secrétaire générale, le Pr. Henriette Diabaté, le Directeur national de campagne, le ministre Amadou Gon Coulibaly, les ministres Amon Tanoh, Hamed Bakayoko, Cissé Bacongo, son frère cadet Ibrahim Ouattara, Thiam Moukoudou, secrétaire national chargé des cultes. Habillé d'un costume gris à rayure, c'est un ADO visiblement plein de vitalité qui est sorti du hall de l'aéroport avec sourire et aussitôt happé par des dizaines de jeunes venus spontanément l'accueillir. Et qui scandaient «président, président, président». Quand nous l'abordons, ses premiers mots sont ceux d'une joie qui l'anime au moment où il retrouve les siens. «Cet accueil me fait chaud au cœur. Je suis heureux d'être là» a-t-il affirmé, très joyeux. Pour montrer qu'il n'y a plus de temps à perdre, quant à la préparation des prochaines élections générales, le leader des Républicains a annoncé la reprise de ses tournées dans quelques jours. «Je reprends mes tournées dans une semaine» a-t-il laissé entendre. Dans le brouhaha des jeunes gens qui l'ovationnaient, le président du RDR a tout de même donné son point de vu sur la fin de l'enrôlement depuis le 30 juin dernier. Pour lui, cela s'inscrit dans la suite normale des choses. Et ce d'autant que cette décision est conforme à ce qui a été arrêté à la dernière réunion du CPC qui est un cadre de la classe politique à travers les deux leaders que sont le président Bédié, le chef de l'Etat, le Premier ministre Guillaume Soro et lui-même. «C'est ce qui était prévu. Il n'y a pas de commentaire. Le cadre permanent de concertation l'a décidé. C'était une bonne chose que la commission électorale indépendante se conformât à ce qui a été décidé par le cadre permanent de concertation qui comprend le chef de l'Etat, le premier ministre. C'est un organe officiel qui comprend le gouvernement et l'Etat de Côte d'Ivoire». ADO a également affirmé qu'il a rencontré son frère aîné Henri Konan Bédié à Paris avec qui il a échangé fraternellement.

L'inter : Crise à l'UDPCIPro-Mabri et pro-Blon Blaise s'affrontent à Man-Plusieurs blessés.... C'est désormais la guerre entre Blon Blaise et Mabri Toikeusse à Man. En tout cas, le samedi 11 juillet dernier un affrontement a éclaté entre pro-Mabri et pro-Blon au QG Guéi Robert, faisant plusieurs blessés. La sortie de Blon Blaise la semaine dernière qualifiée de '' hasardeuse '' par les partisans de Mabri Toikeusse, est à l'origine d'un conflit entre les deux camps. Le Réseau des Enseignants pour l'Alternative Toikeusse Mabri (REATM) dirigé par M. Zrakpa Roger, avait en effet décidé d'apporter une réplique aux dires du Président du Conseil Général de Man à l'égard de son Président de parti. Cela devrait se faire le samedi 11 Juillet dernier au siège du parti. Dans le même temps, le collectif des comités de base de l'UDPCI devrait aussi avoir une rencontre dans le but de statuer sur ce qui arrive à leur leader. A deux jours de la rencontre du REATM et du comité de base, le président du Conseil Général de Man a improvisé une rencontre dans ce même lieu et à la même heure avec les jeunes de l'UDPCI acquis à sa cause. La rencontre des deux groupes antagonistes va provoquer le clash. Déjà à 6 heures du matin un dispositif des éléments Forces nouvelles montait la garde devant le siège du parti, à la demande, selon des sources, de Blon Blaise. Le comité de base, qui devait normalement, s'installer avant le REATM a eu accès à la salle. Mais les jeunes proches du président du Conseil général de Man n'ont pas accepté cette situation. Ils ont aussitôt envahi la salle tentant de déloger les occupants. M. Jean Sahi, président de ce comité de base de l'UPDCI a affirmé qu'il portera plainte contre Blon Blaise qu'il accuse d'avoir commandité cet acte. Après ce fait, Blon et ses hommes ont commencé a crié victoire et ont empêché le camp Mabri de tenir sa rencontre. Pendant ce temps, les éléments du REATM sont arrivés et ont eux aussi manifesté le désir de tenir leur réunion au même endroit. Mais ils seront empêchés par les éléments des Forces nouvelles en faction, qui vont gazer les partisans d'Albert Mabri Toikeusse. Le bilan fait état de quelques blessés. L'affaire a été portée devant le préfet de région, Amani Michel, qui a essayé de trancher pour éviter le pire. Finalement, Zrakpa Roger et ses camarades du REATM ont pu avoir accès à la salle des fêtes de la Mairie de Man pour tenir leur rencontre.

Le Temps : Conseil de l`Entente - Ce que les chefs d'Etat ont décidé à YamoussoukroLes chefs d`Etat des pays membres du Conseil de l`entente se sont rencontrés le week-end dernier, à Yamoussoukro pour chercher les stratégies de redynamisation de cet outil d`intégration. Créé en mai 1959, le Conseil de l`Entente, la plus ancienne des institutions sous-régionales de l`Afrique de l`Ouest, connaît des difficultés pour son envol véritable. Plus d`un demi -siècle après donc son existence, l`institution a besoin d`un souffle nouveau en vue de pérenniser les ambitions des pères fondateurs, notamment le mieux -être de ses populations. Aussi ne pouvant constater la mort de cette haute Institution, les chefs d`Etat et de gouvernement membres ont-t-ils décidé de repenser les stratégies et approches pour remettre sur " scelle " le Conseil de l`Entente. Aux fins de lui permettre de retrouver sa place sur l`échiquier sous-régional, certes, mais dans les relations internationales. C`est à n`en point douter ce qui a justifié la tenue ce samedi, à Yamoussoukro, la capitale politique de la Côte d`ivoire, d`un sommet des Etats membres (La Côte d`ivoire, le Togo, le Bénin, le Niger et le Burkina Faso), sous la présidence du chef de l`Etat du Bénin, Président en exercice du Conseil, Dr Yayi Boni. Au terme duquel, des "réformes en profondeur" ont été arrêtées. Permettant ainsi au Conseil de retrouver son lustre d`antan. Comme le stipule le communiqué final sanctionnant la Conférence des chefs d`Etat et de gouvernement. Il s`agit notamment de commettre un cabinet spécialisé pour réaliser un audit institutionnel, organisationnel et de gestion, dont les recommandations sont attendues en décembre prochain, des mesures conservatoires allant de juillet 2009 à juillet 2010, ayant pour but essentiel de redynamiser l`Institution. De même qu`un audit financier aux fins de remettre de l`activation et de la finalisation du Fonds d`entraide et de garantie. Les résultats sont attendus dans deux semaines. Outre cette thérapie de choc, la Conférence n`a pas occulté la situation sécuritaire dans la sous- région. Les chefs d`Etat ont déploré la circulation illicite des armes légères, créant une instabilité des gouvernements. Aussi ont-ils appelé au renforcement des liens en vue de créer un climat de paix et de stabilité, ferment d`une politique de développement durable. Non sans, à cet effet, inviter la Guinée à œuvrer pour un retour de l`ordre constitutionnel, tout en se félicitant néanmoins de la tenue du premier tour de la présidentielle en Guinée-Bissau. Concluant sur une note d`espoir pour la sortie de crise en Côte d`Ivoire, les participants ont salué la médiation du chef de l`Etat burkinabé, S.E.M. Blaise Compaoré pour son rôle " apprécié dans sa résolution ". A l`ouverture, les présidents Gbagbo et Yayi Boni avaient émis le vœu de voir l`institution connaître un envol. Ainsi dans une brève intervention, le chef de l`Etat ivoirien, Laurent Gbagbo a indiqué que l`espace Entente doit être renforcé. Car de tout temps, cela a été le vœu de la Côte d`Ivoire. " La Côte d`Ivoire et les autres Etats membres forment le même espace cultuel, économique, politique. Mais que malheureusement les circonstances nous ont divisés ", a-t-il dit, invitant ses pairs à éviter la disparition du Conseil. " Nous devons le ressusciter ", a recommandé Laurent Gbagbo. Pour sa part, le président en exercice de l`Institution, Dr Yayi Boni, invitait ses homologues à poser des " actes allant dans le sens de la redynamisation de leur structure commune ". " Nous devons avoir à l`esprit, a-t-il dit, que chaque acte que nous poserons dans le sens du renforcement de nos institutions d`Intégration constitue une précieuse pierre que nous apportons pour la construction de l`Union africaine. Pour le développement du continent africain, et de la sous-région ". C`est pourquoi, Dr Boni a lancé un appel à la communauté internationale à tenir ses promesses vis -à vis des pays pauvres. En mettant à exécution " des engagements pris à l`occasion du Sommet G8 (qui vient de se tenir en Italie, relatifs à l`aide au développement des pays les plus pauvres, les pays riches devant concrétiser dans les plus brefs délais leurs engagements à accroître leur appui pour le développement de l`agriculture ". Aussi, a-t-il rendu un vibrant hommage au Président ivoirien pour avoir contribué à la tenue dudit Sommet ouvre la voie à la création de la richesse pour une prospérité partagée. Notons qu`à l`exception du chef de l`Etat du Niger, absent et représenté par son Ambassadeur en Côte d`Ivoire, les autres chefs d`Etat ont effectué le déplacement de Yamoussoukro. Ce sont les chefs d`Etat Laurent Gbagbo, Yayi Boni, Blaise Compaoré, Faure Gnassingbé. S.E.M. Amadou Toumani Touré (Att), du Mali, présent en qualité d`invité spécial, a été sollicité par ses pairs à rejoindre le Conseil. Dont le prochain sommet est prévu dans le dernier trimestre de l`année en cours à Cotonou, au Bénin.

Le Patriote : Infrastructures portuaires - Le Port d'Abidjan veut sécuriser sa plateforme « Sécurité du port d'Abidjan : Enjeux, diagnostic et perspectives ». Tel est le thème du séminaire organisé par le port d'Abidjan, du 14 au 15 juillet 2009 à la Direction générale du Port d'Abidjan à Treichville. Avec comme sous-thèmes, " Prévention et lutte contre les sinistres, enjeux, diagnostics et perspectives " et " Sécurisation des biens et des personnes, enjeux, diagnostics et perspectives ". Ainsi, après le renouvellement de la certification du code Isps, un certificat de conformité qui atteste des garanties sécuritaires maximales du port d'Abidjan, ce séminaire va plancher sur la sécurisation de la plateforme portuaire. Il s'agira de proposer des mesures concrètes pour l'amélioration de la sécurité du port, évaluer le niveau sécuritaire du port d'Abidjan et présenter la sécurité comme argument commercial indéniable. Au final, le Port d'Abidjan veut atteindre une organisation efficace du système de sécurité sur la plate forme portuaire, prévenir la lutte contre les sinistres. Au cours de cette rencontre, l'accent sera mis sur les dispositions juridiques pouvant favoriser la gestion de la sécurité sur la plateforme et celles relatives à la gestion de l'environnement.

Fraternité Matin : Gestion des déchets : Le Mdp valide un projet en Côte d'Ivoire..... Une grande unité de transformation de 200 000 tonnes d'ordures sera construite à Bingerville. La Côte d'Ivoire vient de réussir l'enregistrement de son premier projet, par le marché international de carbone que gère le mécanisme du développement propre ( Mdp ), dans le cadre de l'application du protocole de Kyoto. En clair, le projet de la Société ivoirienne de traitement de déchets ( Sitrade ), portant sur la collecte et le traitement annuel de 200.000 tonnes de déchets urbains, à Bingerville pour produire du biogaz, de l'électricité et du compost, est considéré comme réducteur des émissions de gaz à effet de serre. Et ce, par la Convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (Ccnucc). Car, à travers la réalisation dudit projet qui représente un investissement de 9 milliards de Fcfa, c'est une importante quantité de déchets ménagers d'Abidjan qui seront ainsi transformés en énergie, plutôt que de demeurer inutilement stockés et constituer ainsi un facteur potentiel et permanent de pollution. Cela représentera donc une contribution notable à la résolution de la difficile équation de gestion durable des ordures à Abidjan. En outre, ce projet a été perçu par le Mdp comme une réalisation qui épousera impeccablement le concept même du développement propre. A savoir, mener les actions de développement sans que cela ait des incidences néfastes sur les écosystèmes. Un concept qui est à la base des critères d'acceptation des projets par le Mdp ainsi que leur financement. En faisant fonctionner cette unité de transformation des déchets, ce sera en moyenne l'émission de 71000 tonnes équivalent de dioxyde de carbone ou C O² qui sera évitée chaque année dans le pays. Ce gaz étant le principal responsable actuel du réchauffement de la planète. Ce projet fait aussi de la Côte d'Ivoire, le premier pays de l'espace Uemoa à être enregistré par le Mdp. Son mode de financement est structuré en partenariat avec le Fonds africain des biocarburants et des énergies renouvelables (Faber) et la Banque d'investissement et de développement de la communauté économique des Etats d'Afrique de l'ouest (Bidc). Quant aux crédits de carbone que représentent ces économies annuelles d'émissions de C0² que fera ladite société, ils ont été commercialisés pour son compte par Ecosur, sous la forme d'une vente à terme.