REVUE DE PRESSE 09 JUIN 2009

9 juin 2009

REVUE DE PRESSE 09 JUIN 2009







L'inter :
BIANKOUMA : Première étape de sa
tournée à l'Ouest.Gbagbo à propos des élections : " Il n'y a plus de frein
politique, patientez ! "
Le
président de la République, Laurent Gbagbo, a demandé de la patience aux
Ivoiriens pour la tenue de l'élection présidentielle en Côte d'Ivoire même si
tout le peuple, y compris son gouvernement et lui, est pressé. " L'Accord
politique de Ouagadougou est mis en œuvre dans tous les domaines, il reste
aujourd'hui seulement les modalités pratiques. Il n'y a plus de débat politique,
il n'y a plus de frein politique, toutes les questions ont été discutées, tous
les textes ont été pris, patientez ! Mais nous aussi nous sommes pressés, nous
voulons aller aux élections c'est pourquoi je vous le dis, aidez l'Etat à vous
aider ", a affirmé le chef de l'Etat ivoirien, lors du premier meeting de sa
visite d'Etat dans la région des 18 Montagnes. Le président Gbagbo s'est voulu
très optimiste quant à la tenue de ce scrutin tant attendu par les Ivoiriens.
Même si pour lui le processus doit aboutir rapidement aux élections, il serait
prudent d'aller doucement. " Aujourd'hui, il reste à aller aux élections ;
doucement, doucement, nous sommes pressés. Il ne s'agit pas de courir et de
tomber à deux mètres, au point de départ. Oui, il faut aller aux élections vite,
mais il faut aller aux élections sans accident ", a-t-il indiqué, ajoutant que
le processus de sortie de crise issu de l'Accord politique de Ouagadougou n'est
plus qu'à sa phase pratique. " Chères populations de Biankouma, je suis venu ici
vous apporter la paix, je suis venu vous dire que toutes les langues qui ont
critiqué l'Accord de Ouagadougou ont eu tort car l'Accord de Ouagadougou a
travaillé. Le Premier ministre Soro Guillaume et son équipe ont fini leur
travail, ce qui reste aujourd'hui, ce n'est plus un travail de gouvernement,
c'est un travail technique pour arriver aux élections. Tout a été décidé, toutes
les décisions ont été prises, tous les problèmes politiques ont été réglés ", a
assuré Laurent Gbagbo. Qui a poursuivi pour dire qu'il ne reste plus que des "
faisabilités techniques ", notamment dans la mise en application de la passation
des charges entre les commandants des zones ex-assiégées et le corps
préfectoral, le déploiement des 8.000 éléments du Centre de commandement intégré
(CCI) pour la sécurisation de l'ensemble du territoire ivoirien. A cet effet
d'ailleurs, il a annoncé ceci : " Les décisions ont été prises et ici, vous
aurez 800 hommes pour assurer la sécurité de la région de Man ". En outre, le
chef de l'Etat a instruit le Premier ministre et le corps préfectoral de trouver
assez vite une solution aux problèmes des populations qui ont leurs maisons
occupées par des membres de l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN). " Ici, il
y a encore beaucoup de maisons appartenant aux autochtones qui sont illégalement
possédées. M. le Premier ministre, M. le Préfet, prenez toutes les dispositions
pour que progressivement, les gens qui ont travaillé toute leur vie, qui ont
construit leurs maisons pour les louer, rentrent en possession de leurs maisons
", a-t-il ordonné. Et de poursuivre : " Je voudrais dire aux préfets qu'il n'y
aura plus d'autres passations des charges. Ce sont eux aujourd'hui qui ont le
pouvoir là où ils sont préfets. Dans les sillons de la paix, il faut qu'ils
prennent leurs responsabilités pour convoquer les uns et les autres pour
discuter de façon à ce que chacun retrouve sa maison, de façon aussi à ce que
chacun retrouve sa plantation parce qu'il y a encore des plantations qui sont
exploitées par d'autres que les propriétaires. ..........




Fraternité Matin:

Gbagbo à la famille de Guéi Robert :
"Préparez-vous à enterrer un homme fin Aout, " ........
Les funérailles
de l'ancien Chef de l'état et de sept autres membres de sa famille se
dérouleront en présence du Président de la République.






Je suis venu vous dire: essuyez vos larmes! Que tout le monde a assez pleuré.
C'est pour mettre fin aux pleurs et aux larmes que nous avons fait l'Accord
politique de Ouagadougou. Essuyons nos larmes. Le problème de Guéi Robert, le
problème de son enterrement au village se posait à l'intérieur de la famille,
avec des désaccords. Ce désaccord est maintenant réglé. Tout le monde est
d'accord sur la dernière semaine d'août. Donc on viendra l'enterrer. Je serai
avec vous pour l'enterrement». Cette déclaration du Chef de l'Etat, Président de
la République, Laurent Gbagbo, après 13h, dans la cour de l'ex-Chef de l'Etat,
juste après le huis clos qui a duré de 12h15 à 13h entre la famille et la
délégation présidentielle et qui a été sanctionné par une photo de famille, met
fin à un long débat, à des malentendus et à une crise qui dure depuis sept ans.
Une décision qui cadre avec la proposition de la famille......... Comme l'a dit Touré
Vessou, porte-canne du chef de Kabacouma et porte-parole de la famille, le fait
que Guéi soit reconnu comme n'étant pas rebelle «a soulagé quelque peu» la
famille car «sa mort nous a consternés». Toutefois, il a plaidé que cette
cérémonie soit également l'occasion d'inhumer sept autres membres de la famille
Guéi décédées et dont les funérailles n'ont pas encore été faites. «Nous
voudrions donc profiter de la date de fin août que nous avons décidée pour faire
les funérailles de tout ce monde. Nous comptons sur vous pour mener à bien cette
opération», a plaidé le porte-parole. En attendant, il a exprimé sa gratitude au
Président pour tous le soutien apporté aux enfants Guéi depuis la disparition de
leur géniteur.




 

Le
Patriote: La dépouille du général Guéi de retour fin
août
......
L'étape
de Kabakouma était considérée comme une étape cruciale dans la visite que le
chef de l'Etat entreprend depuis hier, dans la région des Montagnes. 40 minutes
auront suffi à Laurent Gbagbo pour se concerter avec la famille du Général Guéi
en sa résidence de Kabakouma. C'est à 12h 20 que le cortège du chef de l'Etat
arrive à Kabakouma. Dès son arrivée, le chef de l'Etat s'engouffre dans la
résidence de feu le Général pour en ressortir à 13h exactement. Le porte-parole
de la famille Guéi, Touré Vessouh, a dit alors, le soulagement des membres de la
famille lorsqu'ils ont appris, de la bouche des émissaires du chef de l'Etat, le
12 mars dernier, que feu le Général Guéi Robert n'était pas un rebelle. Il a
émis ensuite, le vœu de voir, selon la volonté de tous les membres de la famille
du disparu, le corps de Guéi retourner au bercail pour être enterré auprès de
ses ancêtres. «Nous souhaitons que cela soit fait fin août» a-t-il ajouté pour
terminer. Pour sa part, Laurent Gbagbo a indiqué que «le problème de Guéi se
posait à l'intérieur de sa famille». «Maintenant qu'un accord a été trouvé, nous
viendrons l'enterrer dignement avec tous les honneurs dus à son rang dans la
dernière




 




L'Intelligent
d'Abidjan:

Ambassade de France -
L'aurevoir

d'André Janier hier........
L'ambassadeur de France en Côte d'Ivoire a
officiellement dit au revoir le lundi 8 juin 2009, à sa résidence, devant un
parterre d'Ivoiriens très appréciés. ''Les relations ivoiro-françaises sont bien
meilleures qu'elle était il y a 4 ans. Je pars combler''. Mon épouse et moi ne
vous oublierons jamais. C'est par ces mots pleins d'émotions que l'ambassadeur
de France a terminé son allocution d'au revoir. A cette occasion, il a tenu un
discours rempli d'expressions bien ivoiriennes qui ont fait plaisir à
l'assistance. On notait la présence du couple Ouattara, Banny, du président
Fologo, du ministre de la Santé et de plusieurs autres personnalités
ivoiriennes, africains et européennes. Au revoir Excellence et à nous revoir.




Fraternité Matin :

Port d'Abidjan : Des manifestants
dispersés à coups de gaz lacrymogènes ........

Hier, apprend-on de source proche du
Port autonome d'Abidjan, des manifestants du Collectif national des dockers et
dockers transit pour la défense de leurs droits (Cndd) ont été gazés par les
Forces de l'ordre. Les membres du Cndd venaient empêcher le millier de dockers
recrutés vendredi dernier de travailler. Mais, la zone portuaire étant bouclée
depuis l'annonce de leur mouvement de grève, les dockers n'ont pu que rebrousser
chemin au niveau du Pont Houphouët-Boigny. Mais cela n'est que partie remise
puisque le Cndd maintient la pression et se dit résolu à aller jusqu' au bout de
son mouvement. D'autant qu'il estime que ses revendications relatives à la
valorisation du taux horaire et des primes de gratification, la réintégration
des dockers retirés du fichier du Bmod pour pallier l'insuffisance de la
main-d'œuvre docker actuelle et la libéralisation du travail de dockers pour
éviter toute dépendance du Sempa sont encore d'actualité. Par ailleurs, au stade
de l'Aspaa à Vridi, de jeunes gens étaient encore venus nombreux, espérant se
faire recruter. Malheureusement, les représentants du Sempa et de la Direction
générale des affaires maritimes, à l'aide d'un mégaphone, leur ont demandé de
regagner leur domicile, car il n'y avait plus de recrutement en vue. En effet,
ceux-ci ont indiqué qu'ils avaient déjà enregistré environ 3500 candidats
vendredi et samedi derniers. C'est donc cet effectif qui est potentiellement
habilité à travailler parce qu'ils ont été répertoriés et fichés avec à la clé
leurs contacts téléphoniques. «A tout instant, nous serions amenés à vous
appeler s'il y a du travail à faire», ont-ils relevé.




Soir Info :
Echauffourées au Port d'Abidjan. Des blessés graves: La
Police quadrille le périmètre portuaire.........

Les choses ne sont
pas encore revenues à la normale au Port autonome d'Abidjan. Pis, la tension est
encore vive, même si les Forces de l'ordre ont le contrôle de la situation.
Hier, 8 juin, on a enregistré encore des échauffourées entre des agents des
Forces de l'ordre et des (anciens) dockers. Ces derniers avaient l'intention
d'empêcher les nouvelles recrues d'accéder sur la plate forme, a-t-on appris.
Selon des membres du Collectif national des dockers et dockers transit pour la
défense de leurs droits (Cndd), qui nous ont joint hier, dans l'après midi par
téléphone, le nommé Ibou, un docker transit serait décédé. Il aurait, toujours
selon cette source, succombé à de graves blessures à l'œil gauche. Les dockers
ont dit avoir enregistré de nouveaux blessés, dont certains cas jugés graves.
« La Police a tiré à balles réelles », ont-ils accusé. Retenons que du point de
vue sécuritaire, la Police veille au grain même si çà et là il y a des velléités
d'affrontements. Dans la matinée d'hier, par exemple, un attroupement de
dockers, dans les environs du bureau des affaires maritimes, à Treichville (vers
gare lagunaire de la Sotra), a été dispersé par la Police. On indique par
ailleurs que, pour ce qui est des activités de manutention et de transit,
notamment, malgré les recrutements opérés, les choses tournent au ralenti. « Les
nouveaux n'ont pas encore acquis les réflexes nécessaires », explique-t-on.
Notons pour rappel que, dans la nuit du 1er au 2 juin dernier, un mouvement
spontané de mécontentement débuté à la société d'exploitation du terminal de
Vridi (Setv) à une (1) heure du matin, s'est généralisé, paralysant ainsi toutes
les activités au Port d'Abidjan.« Avec ce mouvement mené directement par les
travailleurs eux-mêmes, les dockers revendiquent, entre autres, le paiement des
journées travaillées demeurées impayées ; la revalorisation du taux horaire et
des primes de gratifications ; l'ouverture immédiate de points d'eaux pour le
rafraîchissement, les douches et les toilettes ; la fixation de la date de
révision de la nouvelle convention de travail devant régir le travail des
dockers dans les ports Ivoiriens et le respect du protocole d'accord, du 10 mai
2009 portant notamment sur le paiement des primes », a fait savoir le Cndd.




 




L'Intelligent
d'Abidjan:

Grève dans le secteur de la Santé publique -
Médecins et agents techniques débrayent à nouveau le 15

juin......
A l'appel de neuf (9) organisations syndicales de la santé,
les agents des personnels médical et para médical, observent un arrêt de travail
de dix (10) jours à compter du lundi 15 juin 2009. Le préavis de grève de ce
nouveau débrayage a été déposé hier lundi 8 juin 2009 sur la table des ministres
Hubert Oulaye et Allah Kouadio Rémi. Les agents des personnels médical et para
médical du secteur public de la santé remettent le couvert. Après la grève de
février 2009, ils observent un nouvel arrêt de travail à compter du lundi
prochain. Motif, obtenir du gouvernement l'application intégrale des
dispositions du décret n° 2008-4 du 4 janvier 2009 portant nouvelles grilles
indiciaire et indemnitaire des différents corps de la santé. La grogne des
agents de santé porte en premier lieu sur le morcellement des effets financiers
des nouvelles indemnités prévues par le décret n° 2008-4. Là où ce décret
prévoyait 120.000 F comme indemnités pour les médecins, pharmaciens,
vétérinaires et 60.000 F Cfa pour le personnel para médical notamment les
infirmiers, les sages-femmes et les techniciens de laboratoire et de radiologie,
à partir de janvier 2009, les concernés n'ont perçu que la moitié de leur dû. La
seconde pomme de discorde porte sur la non application des résolutions contenues
dans un protocole d'accord signé le 10 mars 2009 sous l'égide de la Convention
de la Société Civile ivoirienne. Ce protocole engageait l'Etat de Côte d'Ivoire
à prendre des mesures pour l'amélioration des conditions de vie du personnel de
santé. Il s'agissait pour le gouvernement de la prise d'un acte administratif au
plus tard fin mars 2009, intégrant à la Fonction Publique les filles et garçons
de salle non déflatés en 1998 et les Aides-soignantes du CHU de Yopougon, de la
fixation au plus tard fin avril 2009 d'une date raisonnable et acceptée par les
syndicats de la santé pour le paiement de la revalorisation indiciaire et le
reliquat de la revalorisation indemnitaire, de la tenue d'une rencontre
tripartite entre la Fonction Publique, le CNEC et le Synacassci pour un
consensus sur l'arrêté d'application du décret N° 2007-481 du 16 mai 2007
portant situation administrative et financière des praticiens hospitaliers
enseignants (bi appartenance) et la reprise de travaux sur la Fonction Publique,
en vue de son adoption........




 




Fraternité Matin :
Filière café-cacao : Amouzou
auditionné à nouveau hier.......

L'affaire café-cacao
qui a conduit à l'incarcération depuis un an, de plusieurs dignitaires
responsables de la filière café-cacao, continue de défrayer la chronique. Les
détenus, qui ont tous adressé au juge d'instruction des demandes de mise en
liberté provisoire, ont commencé à être à nouveau auditionnés. Premier à être
entendu, M. Henri Amouzou, ex-président du conseil de gestion du Fonds de
développement et de promotion des activités des producteurs de café-cacao
(Fdpcc), était toute la journée d'hier face au doyen des juges d'instruction
chargé de l'enquête. Rien n'a filtré de l'audition qui s'est faite en présence
des avocats des parties. Toutefois, il est probable que le magistrat
instructeur, à travers l'interrogatoire de l'inculpé, se donne les moyens de
statuer sur l'opportunité de la mise en liberté provisoire demandée.




 




L'Intelligent
d'Abidjan :

Festival Gbich ! 10 déjà - La reconnaissance de Gbich aux Ivoiriens.......
Le
mercredi 03 juin 2009, s'est ouvert dans le hall du Palais de la culture
d'Abidjan-Treichville, le ''Festival Gbich ! 10 déjà'' initié par le Groupe
Gbich ! pour témoigner sa gratitude à ses nombreux lecteurs et partenaires, en
présence de plusieurs personnalités du monde culturel. Témoignant la gratitude
du Groupe Gbich, Lassane Zohoré, le Directeur de publication, a indiqué que le
quotidien qui distille la bonne humeur aux Ivoiriens est arrivé à sa 10ème année
pour son 500è numéro. Il était donc impérieux pour lui de marquer une pause et
de saluer les lecteurs et partenaires, qui ont toujours soutenu ''Gbich !''.
S'appuyant sur une anecdote tirée de leur première rencontre avec le maquettiste
du Groupe Fraternité Matin - tenant la maquette de la première parution du
journal ''Gbich !'', qui se moquait littéralement de l'avenir de ce canard - le
Directeur général, 10 ans après, se dit fier d'avoir cru en son projet, puisque,
précise-t-il, le Groupe Gbich ! a ajouté d'autres cordes à son arc, notamment
Gbich ! Bandes dessinées, toiles sur net, etc. Lassane Zohoré n'a pas manqué de
saluer l'actuel ministre de la Communication, Ibrahim Sy Savané, alors Directeur
commercial de Fraternité Matin, qui conseillait : « votre journal peut survivre
si vous trouvez un bon angle sur un an ». Il a par ailleurs confié que ce
conseil est resté pour son Groupe et lui, comme une boussole. Représentant le
Président de la République, parrain de la cérémonie, Sylvaire Nébout a traduit
la sympathie de SEM Laurent Gbagbo au Groupe Gbich ! Cette sympathie, dira-t-il,
s'est matérialisée par « une visite inopinée » de celui-ci dans leurs locaux en
décembre 2004, après le douloureux ''apocalypse'' ivoirien, ce qui a permis à
Laurent Gbagbo de relativiser l'actualité politique. « Votre journal nous aide à
décompresser et à déstresser, merci beaucoup ! Vous avez l'art de traiter les
sujets politiques à la sauce ivoirienne. Prenons rendez-vous pour le 100ème
numéro de Gbich !», lâchera le conseiller spécial chargé de la Communication à
la Présidence de la République. Une visite guidée à travers l'exposition des
différentes ''Unes'' du journal ''Gbich !'' déjà publiées et la signature du
livre d'or par le représentant de SEM Laurent Gbagbo, ont mis fin à la
cérémonie.