REVUE DE LA PRESSE NATIONALE DU 9 JUILLET 2012

9 juil 2012

REVUE DE LA PRESSE NATIONALE DU 9 JUILLET 2012







Tueries des 7 casques bleu nigérien à l'Ouest : L'ASCEC et
l'UPISPCI rencontrent l'ambassadeur du Niger




 




Publié le lundi 9 juillet 2012   |  L'intelligent d'Abidjan



 




Suite à la tuerie des 7 casques bleu nigériens, le 8 juin
dernier, à l'ouest, l'Association de la Société civile pour l'éveil des
consciences (ASCEC) et l'Union des Pasteurs et imams pour la sauvegarde de la
Paix en Côte d'Ivoire (UPISPCI), ont rendu une visite de soutien et de réconfort
à l'ambassadeur du Niger, en Côte d'Ivoire, SEM Moussa Aloua. C'était le
mercredi 03 juillet dernier, à la maison du Niger. Comme cela est de coutume en
Afrique, c'est avec de symboliques présents, que Stanislas Theby, le président
de l'Association de la société civile pour l'Eveil des consciences (ASCEC) a
conduit une délégation, composée de pasteurs et d'Imams, réunies au sein de
l'Union des Pasteurs et Imams pour la sauvegarde de la paix en Côte d'Ivoire
(UPISPCI), ainsi que des rois et chefs traditionnels, auprès de l'ambassadeur du
Niger, SEM Moussa Aloua, le mercredi 03 juillet dernier. Dans le cadre d'une
visite de soutien et de réconfort, suite à la tuerie des 7 casques bleu
Nigériens. «Nous sommes venus vous exprimer la douleur que nous éprouvons,
depuis la disparition tragique de 7 de vos soldats, en mission pour la paix,
dans notre pays. Nous sommes là, pour pleurer avec vous, vos morts. C'est pour
nous accompagner dans notre quête de paix, que sont tombés ces vaillants
soldats. DIEU seul vous récompensera. Nous adressons nos condoléances les plus
attristés à son excellence M. Mamadou Yssoufou, président de la République du
Niger, au peuple frère du Niger et en particulier aux parents des victimes. Nous
exprimons toutes nos gratitudes au gouvernement Nigérien qui est déterminé à
maintenir son contingent au sein de l'Onuci, malgré ce drame» s'est ainsi
exprimé le porte-parole de la délégation, l'Apôtre DELBE Joseph, le président de
l'UPISPCI, à l'endroit de l'Ambassadeur et de ses collaborateurs. L'homme de
Dieu n'a pas manquer aussi de rendre un hommage à nos autorités politiques et
militaires qui sont à pied d'œuvre pour sécuriser les habitants du grand Ouest.
Sa Majesté TOUBO TAO, chef suprême Wê et membre du conseil supérieur des rois et
chefs traditionnels de Côte d'Ivoire, originaire de la région où le massacre des
7 casques bleu s'est produit, a profité de cette occasion pour désapprouver et
condamner ces tueries. «Nous voulons la paix pour les habitants de notre pays.
La guerre a fait trop de tord à notre région et à la Côte d'Ivoire. Tournons le
dos à la violence sous toutes ses formes» a-t-il dit l'Ambassadeur du Niger, SEM
Moussa Aloua s'est réjouit de cette visite : «Nous vous disons merci pour cette
marque de compassion. Malgré la grande douleur qui nous étreint, sachez que le
peuple frère du Niger n'abandonnera pas la Côte d'Ivoire dans les moments
difficiles qu'elle traverse. Cette situation n'entamera pas la volonté et la
détermination de mon pays à être aux côtés de nos frères ivoiriens pour la quête
d'une paix définitive», a dit l'Ambassadeur à ses visiteurs. Les membres de
l'ASCEC et de l'UPISPCI comptent, les jours à venir, opérer la même démarche
auprès de la représentation de l'Organisation des Nations Unies en Côte d'Ivoire
(ONUCI).



 



 



 



Maison
d'arrêt et de correction d'Abidjan (Maca) : Des détenus se sont évadés hier



 



Publié le
lundi 9 juillet 2012   |  Notre Voie



 




La maison d'arrêt et de correction d'Abidjan (Maca) a enregistré
hier une nouvelle évasion survenue à 15h45mn. Au dire de sources pénitentiaires
jointes sur place. Quel est le bilan des évasions ? « Pour l'instant, nous avons
enregistré 9 évadés dont 3 rattrapés et ramenés dans leur cellule. Ces neuf
prisonniers, tous issus du bâtiment des mineurs, se sont enfuis en passant par
le mirador 1 », soutient un garde sous le couvert de l'anonymat. Une autre
source pénitentiaire parle d'une vingtaine d'évadés dont des détenus du bâtiment
des mineurs mais également des prisonniers du bâtiment C, celui des caïds. Cette
évasion, a-t-on appris, serait liée à une négligence des gendarmes commis à la
surveillance du mirador par lequel les détenus se sont enfuis. « L'élément, qui
était de garde, est descendu, son collègue qui devrait prendre la relève n'est
pas monté aussitôt. Quand les enfants ont constaté qu'il y avait personne, ils
ont commencé à sauter après avoir cassé la porte du mirador 1», raconte notre
source. Une fois l'alerte donnée, les gardes ont déclenché des tirs de sommation
et réussi à rattraper trois évadés. Cette évasion, la deuxième, en l'espace d'un
mois, pour le principal centre de détention de Côte d'Ivoire, intervient après
celle du 4 mai dernier qui a vu 46 détenus de s'évaporer dans la nature.
Quelques jours plutôt, soit le 1er mai 2012, une autre évasion s'est produite à
Agboville, ville du Sud du pays. Les régisseurs de ces deux prisons ont été
relevés de leurs fonctions par le gouvernement. Au cours de la conférence de
presse qu'il avait animée, le samedi 5 mai 2012, M. Pascal Koffi, secrétaire
général du syndicat national des personnels de l'administration pénitentiaire, a
dénoncé le manque de dotation en armes des gardes pénitentiaires depuis la fin
de la crise postélectorale.



 



 



Situation
sociopolitique / Le Président Alassane Ouattara reste convaincu d'une seule
chose : ''La détention de Laurent Gbagbo à la Cpi participe à la
réconciliation''



 



Publié le
lundi 9 juillet 2012   |  L'intelligent d'Abidjan




 




Le président de la République Alassane Ouattara a accordé le
dimanche 8 juillet 2012 une interview à la chaine de télévision panafricaine
Africa 24. De la réconciliation à la Cour pénale internationale en passant par
la crise au Mali, tous les sujets ont été abordés par le chef de l'Etat ivoirien
au cours de cet entretien. La réconciliation selon Alassane Ouattara est l'une
des priorités de ses chantiers. Il estime avoir suffisamment fait montre au
Front populaire Ivoirien (Fpi) de sa volonté de rassembler les Ivoiriens en
demandant la participation de ce parti au gouvernement et aux élections
législatives. Alassane Ouattara a invité le parti de Gbagbo à donner une chance
à la réconciliation en prenant part au dialogue républicain initié par le
Premier ministre Jeannot Ahoussou Kouadio. En outre, le président de la
République a balayé du revers de la main les allégations faisant état de ce que
la détention de l'ex-chef de l'Etat Laurent Gbagbo à la Cour pénale
internationale serait un obstacle à la réconciliation nationale. «Après sa
défaite, l'ancien président s'est accroché au pouvoir. Il a utilisé des armes
lourdes. 3000 personnes ont été tuées. Il a commis des crimes contre l'humanité,
des crimes de guerres. Si j'avais décidé de le juger, on m'aurait accusé de
troubles. Il est entre les mains de la Cour pénale internationale. C'est une
justice qui est impartiale. Je ne peux pas manipuler la Cpi. Ceci étant, quand
des personnes commettent de tels crimes, il faut pouvoir les juger. Mais la Côte
d'Ivoire n'avait pas la possibilité de juger les crimes contre l'humanité, les
crimes de guerre. Nous n'avions pas les instruments, nous n'avions pas non plus
les infrastructures puisque toutes les prisons à Abidjan avaient été détruites.
Nous n'avions pas les juges. Ils s'étaient tous enfuis. Donc, pour l'ancien
président, je considère que la situation actuelle est la meilleure. Elle
participe d'ailleurs à la réconciliation parce que cela veut dire que la Cour
pénale internationale, si elle estime qu'elle revient sur les accusations de
crimes de guerre et de crime contre l'humanité, prendra une décision. Si cela se
confirme, évidemment la chose sera très claire pour tout le monde», a souligné
Alassane Ouattara. S'agissant de la crise malienne, le président de la
République a fait savoir que la force d'attente de la Cedeao constituée de 3270
soldats est en séance d'entrainement pour intervenir militairement au Mali. Car
« Il n'est pas question pour nous de négocier avec des terroristes. Les
terroristes doivent être boutés dehors ». Il a par ailleurs invité l'Union
africaine à s'organiser pour « avoir une force d'intervention ». Concernant le
statut d'ancien chef d'Etat conféré au patron de la junte malienne, le capitaine
Amadou Sanogo, Alassane Ouattara a relevé que cette action qui constitue «une
blague» n'est pas l'œuvre de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de
l'Ouest (Cedeao). «Jamais la Cedeao n'a donné un statut de chef d'Etat au
capitaine Sanogo. Nous condamnons cela. Les négociateurs ont cru bien faire en
s'associant à cette imposture», a regretté le chef de l'Etat ivoirien. Qui s'est
prononcé également sur la cherté de la vie. A ce propos, Alassane dit mesurer la
charge de sa fonction de président de la République et les engagements pris
envers son peuple. Il n'a de doute quant aux respects de ses engagements. Car,
estime-t-il, «c'est fondamental d'améliorer le quotidien des Ivoirien» par la
disparition des surcoûts créés tout le long de la chaine d'approvisionnement.
«Quand j'ai prêté serment, c'était au lendemain de la crise postélectorale. Ce
pays était totalement détérioré. La situation était catastrophique, pas d'Etat,
pas d'armée, pas d'administration», a-t-il déclaré pour présenter le contexte.
Avant d'aborder les défis économiques à relever. «Il fallait donc rapidement se
mettre au travail. C'est ce que nous avons fait. Aujourd'hui la Côte d'Ivoire
est en paix. Le pays est normalisé, nous avons tenu des élections législatives.
Au niveau politique, la normalisation est faite. Au niveau économique, nous
avons entrepris toute une série de travaux d'infrastructures. Nous avons investi
dans le social, dans la santé, dans l'école. Au niveau de la reconstruction,
nous n'avons pas seulement fait qu'à Abidjan. Nous en avons fait à l'intérieur.
Et évidemment, nous avons tout fait pour améliorer le quotidien des Ivoiriens»,
a-t-il rappelé. Avant d'expliquer que l'amélioration du quotidien des Ivoiriens
passe par la baisse du prix des produits de grandes consommations.




 




 




Après le déferrement de Martial Yavo : Le COJEP dénonce un
règlement de compte




 




 




Publié le lundi 9 juillet 2012   |  L'Inter




 




Le Congrès panafricain des jeunes et des patriotes (COJEP) a
dénoncé hier dimanche 8 juillet, les arrestations massives en son sein et
surtout le déferrement, après 23 jours de détention, de Martial Yavo, le
président par intérim du mouvement panafricain. Dans une déclaration dont nous
avons reçu copie, Mark Blé Sépé, le 1er Vice-président du mouvement créé par
Charles Blé Goudé, a accusé le pouvoir en place en Côte d`Ivoire de vouloir
étouffer le COJEP. « Le COJEP exprime son indignation face à ce règlement de
compte politique auquel le pouvoir tente vainement de donner une forme
juridique. Il dénonce l`acharnement et la traque particulière contre ses
responsables et ses militants, affirme son soutien au Camarade Yavo Martial et
exige sa libération sans condition », a écrit Blé Sépé, demandant aux
responsables et aux militants du COJEP de faire preuve de sérénité face à « la
stratégie du pouvoir de faire disparaître notre mouvement en empêchant
l`organisation de son congrès ». Ce congrès avait été annoncé pour se tenir les
3 et 4 août 2012 à Yopougon. Sur la question, Mark Blé Sépé a appelé les
militants et sympathisants du mouvement de jeunes qu`il dirige désormais, à la
vigilance. De même, il a invité les organisations de défense des droits de
l`homme, l`ONUCI et la Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR), à
plus de responsabilité « afin de faire cesser cette justice à relents de
règlement de compte politique contre tous ceux qui pensent autrement que le
pouvoir ». Par ailleurs, le COJEP a tenu à informer l`opinion nationale et
internationale que la tournée qu`il a organisée à Abidjan et à l`intérieur du
pays, visait à préparer le congrès qu`il organise bientôt. A l`en croire, une
copie du programme détaillé de la tournée avait même été présenté au ministère
de l`Intérieur, incarné par Hamed Bakayoko. Pour Mark Blé Sépé, cette tournée et
les activités du COJEP ne sont nullement liés à des actes de subversion. « Le
COJEP n`est associé à aucune tentative de déstabilisation de la mère patrie », a
indiqué le 1er vice-président dudit mouvement. Celui-ci est revenu sur les
conditions de l`arrestation et de détention du leader du COJEP. A le lire,
Martial Yavo a été gardé pendant 23 jours au camp génie d`Adjamé par les hommes
de Koné Zakaria, en dehors de toute règle élémentaire en matière de détention. «
Le vendredi 06 juillet 2012, c`est visiblement affaibli que le camarade Yavo
Martial a été enfin présenté à un juge du Parquet d`Abidjan. Le Parquet a
inculpé Yavo Martial pour atteinte à la sûreté de l`Etat et trouble à l`ordre
public. Ainsi, le camarade Yavo Martial a été conduit à la Maison d`arrêt et de
correction d`Abidjan (MACA) », a révélé Blé Sépé.




 




Réouverture du bureau régional d'Interpol à Abidjan : Ronald
Noble (Secrétaire Général OIPC-Interpol) - "C'est un outil essentiel dans la
lutte contre la grande criminalité"




 




 




Publié le lundi 9 juillet 2012   |  Le Patriote




 




C'est un grand pas dans la lutte contre la grande criminalité.
Samedi, le bureau régional de l'Organisation international de la police
criminelle-Interpol (OIPC-Interpol) pour l'Afrique de l'Ouest à rouvert à
Abidjan. En présence du ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur Hamed Bakayoko,
représentant le Chef de l'Etat, de Ronald Noble (Secrétaire Général
OIPC-Interpol), des responsables des polices des différents pays concernés, de
nombreux ambassadeurs et de nombreuses autres personnalités dont la ministre
Kaba Nialé. Un parterre de grandes personnalités pour l'occasion. A raison, car
« c'est un outil important pour relever les grands défis de la criminalité, ce
bureau jouera un rôle important dans la sous-région », s'est réjoui le
Secrétaire général d'Interpol. Pour lui, la grandeur de ce siège (un joyau
architectural et technologique) dénote de « l'engagement et de la détermination
des autorités ivoiriennes » à lutter contre la criminalité. Ce dont d'ailleurs
il ne nous doutait pas au regard de l'évolution du pays. « Je suis heureux la
Côte d'ivoire se stabilise, a-t-il affirmé. La nuit été longue pour votre pays,
mais un jour s'est enfin levé. J'en félicite les autorités et les populations ».
De son avis, la Côte d'ivoire sera le premier à profiter de l'ouverture de ce
bureau. « Je vous promets que nous allons accomplir de grandes choses ensemble,
s'est engagé Ronald Noble. Les citoyens de votre pays vivront en pays et en
sécurité».




H. Bakayoko : « Cela va permettre de réduire la criminalité »
D'ailleurs, il a annoncé que ce bureau sera le premier après le siège Lyon à
être connecté à leur nouveau programme « e-arme pour mieux lutter contre la
circulation des armes ». Au grand plaisir, bien sûr, du Directeur général de la
Police, le général Brindou Mbia. Il n'a pas manqué de remercié chaleureusement
les autorités ivoiriennes qui n'ont pas ménagé leurs efforts pour le maintien du
siège. Il a invité « les futurs locataires du Bureau Régional à faire le v?u de
veiller sur l'entretien et la bonne marche des équipements techniques,
technologiques et à faire de ce lieu, le sanctuaire de la traque contre les
criminels transfrontaliers et renforcer la coopération entre les Polices
d'Afrique et du monde entier pour un monde plus sûr ». Pour dire tout son
attachement à ce bureau. Au même titre que le ministre d'Etat Hamed Bakayoko. «
Cette présence va nous permettre de réduire la criminalité en Côte d'Ivoire. Les
Ivoiriens doivent être fiers que leur pays abrite le siège de la sous-région
Afrique de l'Ouest », s'est félicité celui-ci. Il a insisté que le Gouvernement
est conscient de l'ampleur de la criminalité décidé à y « faire face ». C'est
d'ailleurs pourquoi, l'Etat a consenti à investir 100 milliards de FCFA pour les
quatre ans à venir pour « doter la Police et l'administration du territoire de
moyens modernes et adéquats ». Pour le ministre d'Etat, l'Etat fera sa part en
matière de sécurité, car « C'est la porte d'entrée du développement ».




 




 




Hier sur RFI/A propos de son rôle dans la rébellion, Soro
Guillaume se défend : « La révolte de 2002 était justifiée Laurent Gbagbo est
entièrement responsable»




 




Publié le lundi 9 juillet 2012   |  Le Mandat




 




La visite du président de L'Assemblée nationale ivoirienne,
Guillaume Soro en France a été l'occasion pour ce dernier d'apporter des
éclaircissements quant à sa responsabilité dans les actions des Forces nouvelles
depuis la crise de 2002. Le président de L'Assemblée nationale ivoirienne,
Guillaume Soro, a tenu à se prononcer sur son implication dans les évènements de
2002 à l'origine de la crise ivoirienne qui a duré une décennie. Si pour le
président de l'Assemblée nationale le pays est actuellement en bonne marche
quant aux actions en faveur du processus de réconciliation, il n'en demeure pas
moins que son action à la tête des Forces nouvelles reste justifiée par le
contexte politique qui prévalait à cette période. A ce sujet, il admet que la
rébellion de 2002 n'est que la conséquence de la gestion politique de l'ancien
président Laurent Gbagbo, qui a instauré un climat anti démocratique. Car, selon
lui, les Forces nouvelles ont agi en « toute démocratie », puisque « la Côte
d'Ivoire, depuis quelques années, était frappée par une dérive ''ivoiritaire''
grave. Et une partie de la communauté nationale était exclue de la vie
politique, marginalisée. Il y avait le délit de patronyme, et quand les rouages
et les mécanismes de l'Etat ne permettent pas de s'exprimer par les canaux
réglementaires, la révolte peut devenir un droit, et c'est ce qui s'est passé
(...) ». Partant de cela, selon Guillaume Soro, « les Forces républicaines de Côte
d'Ivoire ont lancé une offensive le 27 mars 2011 pour arrêter et stopper les
tueries qui avaient cours à Abidjan (...). Les Forces républicaines ont joué un
rôle important dans le rétablissement de la démocratie et de la paix dans le
pays», a-t-il poursuivi. Poursuivant dans cette même logique, il a admis
l'implication de Michel Gbagbo dans ces actes de tueries et invité à une justice
équitable.