REVUE DE LA PRESSE NATIONALE DU 16 AOUT 2012

16 aoû 2012

REVUE DE LA PRESSE NATIONALE DU 16 AOUT 2012





Zadi
Djédjé à l'Onuci




 





L'Expression –
Le président de
la « Jeunesse consciente de demain », Zadi Djédjé était mardi à l'Onuci. Le
leader de la jeunesse proche de l'ancien président, Laurent Gbagbo a rencontré
le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies, Bert Koenders.
Les échanges ont porté sur les attaques récurrentes contre les positions des
Frci et le processus de paix en Côte d'Ivoire.




 




 




L'Onuci
visite Samo




 





L'Expression –
Divers
représentants de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci) ont
animé récemment  un séminaire destiné à aider les jeunes de Samo, localité
située dans le département de Bonoua. Ces représentants onusiens ont demandé aux
populations de contribuer au renforcement de la cohésion sociale dans leur
localité.




 




 




Sécurité
à l'Ouest : Ouattara et Sirleaf vont saisir Ban Ki-moon




 





Nord-Sud, L'Expression –
Les
derniers développements de la situation sécuritaire dans l'Ouest ivoirien
inquiètent le Chef de l'Etat, Alassane Ouattara. Il a fait part de ces
inquiétudes mardi, lors d'un entretien téléphonique à la présidente du Libéria,
Ellen Johnson Sirleaf. Au cours des échanges, les deux chefs d'Etat ont décidé
de saisir le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, pour une
intervention plus efficace et plus coordonnée des actions de l'Opération des
Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) et la Mission des Nations Unies au
Libéria (MINUL). Cela dans l'objectif de renforcer la sécurité à la frontière
entre les deux pays. [...]




 




 




Situation sécuritaire : Soro reçoit le Gal
Bakayoko




 




Nord-Sud, Soir info, Le Nouveau Réveil, Le
Quotidien d'Abidjan -
Le
président de l'Assemblée nationale a reçu les chefs de commandements. La
situation sécuritaire du pays était au menu de leurs échanges. Le président de
l'Assemblée nationale poursuit ses consultations pour mieux s'informer sur la
situation sécuritaire. Mardi dernier, Guillaume Soro a reçu le chef d'état-major
des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (Frci), le général Soumaïla Bakayoko.
Le tête-à-tête entre Guillaume Kigbafori Soro et le patron des Frci a eu pour
cadre le cabinet du président Soro, à la Riviera. Il a duré environ deux heures
et a porté sur les questions de sécurité, selon le compte rendu qui en a été
fait sur le blog officiel du chef du parlement ivoirien. A travers un rapport
détaillé, le général Soumaïla Bakayoko a donc instruit le chef du Parlement sur
la situation sécuritaire globale sur l'étendue du territoire, consécutivement
aux attaques subies par les Frci à Yopougon, à Akouédo, à Agboville... Dans son
exposé, le patron de l'armée s'est attardé sur la situation dans la capitale
économique, Abidjan et dans la partie ouest du pays avec l'attaque, lundi du
poste frontalier de Pékan. Après Soumaïla Bakayoko, la deuxième personnalité du
pays a reçu en audience plusieurs responsables des grands commandements
militaires. Il s'agit notamment du contre-amiral Djakaridja Konaté de la Marine
nationale, du colonel-major Koné Adama du Gatl, du colonel Gaoussou Soumahoro
des Forces terrestres, du commandant Coulibaly Amadou de la Marine, des chefs de
Bataillons Ousmane Coulibaly dit Ben Laden, Gaoussou Koné dit Jah Gao, Dramane
Traoré et Messamba Koné. Toujours au centre de ces échanges, la question
sécuritaire. Guillaume Soro, en fin connaisseur de l'appareil militaire, selon
des sources crédibles, a prodigué de précieux conseils à ses hôtes. [...].




 




 





Sécurisation : « Des miliciens sont financés par des exilés politiques ». (...) le
ministre Paul Koffi Koffi accuse.




 





Fraternité Matin –
(...)
Depuis quelques temps, l'on parle de déstabilisation de la Côte d'Ivoire. Que
fait le gouvernement pour sécuriser le pays ?




Nous avons
noté des liens entre les différents actes : attaques du commissariat du 17ème
arrondissement, du camp d'Akouédo et de Toulépleu où des miliciens sont
manipulés, voire financés par les exilés politiques pour la plupart au Ghana et
dans d'autres pays de la sous-région. Cela est très surprenant, surtout qu'ils
réclament sur les antennes, dans les manifestations et dans les journaux, la
réconciliation. Le gouvernement, face à cette situation, a, en termes de mesures
sécuritaires, décidé de les traiter comme une menace. Nous réajustons en
conséquence les mesures de sécurité par rapport à la menace. [...]




 




Après l'attaque d'Akouédo 15 commandos
marins arrêtés




 




Nord-Sud, Le Nouveau Réveil, Le Mandat, Le
Jour plus, L'Expression -
Quinze
commandos marins ont été mis aux arrêts par la gendarmerie. Ils ont été
appréhendés mardi à la base maritime annexe du Plateau. Ils sont accusés d'être
en intelligence avec les ''ennemis'' qui ont attaqué le camp d'Akouédo dans la
nuit du 5 au 6 août. Plus d'une semaine après ces tragiques évènements ayant
causé la mort d'au moins cinq éléments des Forces républicaines de Côte d'Ivoire
(Frci), la brigade de recherche semble être sur de bonnes pistes pour démasquer
les déstabilisateurs. Les quinze éléments de la marine qui auraient été cités
dans les attaques d'Akouédo, sont en service à la base navale de Locodjro. Ils
sont détenus à la brigade de recherche. « Il faut se défaire des idéaux des
politiciens. Mieux, signaler toute personne qui vient vous faire des
propositions pour des actions qui ne convergent pas avec la discipline
militaire. Et pire, qui riment avec la déstabilisation de notre pays », avait
averti le contre-amiral Djakaridja Konaté, commandant de la marine nationale,
vendredi dernier lors d'une cérémonie dédiée aux promus du corps. «La plupart de
ceux qui ont été arrêtés sont des anciens éléments du Fumaco (ndlr : Fusiliers
marins commandos). Avec tous les efforts que le commandant de la marine fait
pour les intégrer, certains refusent de coopérer. Et sont souvent arrêtés sur le
théâtre des opérations. C'est dommage pour ceux-là qui ont encore la nostalgie
de la guerre», affirme un sergent de la marine qui a requis l'anonymat. Tous les
soldats arrêtés auraient régulièrement cité les commandos marins comme étant
leurs complices, dans les attaques du commissariat du 17ème arrondissement de
Yopougon, du poste des Frci à Abengourou, du camp militaire d'Akouédo et des
postes de contrôle des Frci à Agboville et à Bassam.




 




 




Après
l'attaque contre Toulépleu : Six suspects ivoiriens arrêtés au Libéria




 




Soir
Info, Le Nouveau Réveil, Le Mandat, L'Inter, L'Expression, LE Quotidien
d'Abidjan, Le Patriote -
C'est
une marque de coopération qui ne devrait pas déplaire à Abidjan : six
ressortissants ivoiriens soupçonnés d'être impliqués dans l'attaque, lundi,
contre Toulépleu, ont été arrêtés par les autorités libériennes et sont détenus
à la frontière avec la Côte d'Ivoire. L'information sur l'arrestation de ces 6
suspects a été don- née par le ministre libérien de la Défense Brownie Samukai
qui a échangé avec des journalistes, mardi soir, à Monrovia. Ce ministre est
largement cité dans une dépêche de l'Agence France presse (AFP) en date du
mercredi 15 août. « Six dissidents ivoiriens ont été arrêtés par la force mixte
» libérienne composée de l`armée, des services de l`Immigration et de la police,
« ils fuyaient la Côte d`Ivoire pour le Liberia à cause de la récente attaque »,
a dit M. Samukai lors de sa rencontre avec la presse. « Ces dissidents (en fait,
les assaillants, ndlr) arrêtés sont actuellement détenus à Toe Town », localité
de l`Est libérien proche de la frontière ivoirienne, a indiqué le ministre. [...]




 




 




CDVR / En
tournée de purification à l'Ouest, Banny accuse : ''Nul n'est exempt de
reproches dans ce qui est arrivé à la Côte d'Ivoire''




 





L'Intelligent d'Abidjan, Fraternité Matin -

Les 12 et 13 août derniers, le président de
la Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation (CDVR), Charles Konan Banny
s'est rendu à l'Ouest (Man, Duékoué et Guiglo) en vue, dit-il, de purifier le
sol souillé par le sang humain versé au cours des différents conflits qui ont
émaillé la Côte d'Ivoire. A Man, le 12 août, des prières ont été dites. Dans
l'ancien village Gbèpleu, 1 bélier blanc, 3 coqs blancs et du bandji (vin de
palme) ont été offerts aux mânes des ancêtres afin de conjurer le mauvais sort
qui a poussé les Ivoiriens à s'entretuer. A la suite de ce rite coutumier fait
par le patriarche Troh Glouglo, le Premier ministre. Banny a invité les
populations de toutes les communautés à oublier le passé pour s'engager dans un
pacte nouveau pour les générations futures. «Nul n'est exempt de reprocher dans
ce qui est arrivé à la Côte d'Ivoire», a-t-il dit. C'est presque le même message
qu'il a livré à Guiglo et Duékoué. C'est ''le quartier Carrefour'' qui a servi
de cadre à ladite cérémonie à Duékoué. Dans ce lieu comme à l'église catholique
du même quartier, le président de la CDVR a invité les différentes communautés
au pardon: «Je sais que des atrocités sans nom ont été commises dans cette
partie du pays. Mais, repentons-nous et pardonnons-nous. Car nous avons un
destin commun. Le pays doit être au-dessus de nos intérêts partisans», a-t-il
exhorté. Après Guiglo, la CDVR et sa délégation se sont rendues le 14 août à
Daloa.




 




 





Agboville / Adama Bictogo: «Les attaques de ces derniers jours ne doivent pas
nous détourner de la réconciliation »




 




Soir
Info, Le Jour plus, L'Inter -

''La nuit du Destin'', célébrée par les musulmans dans la nuit du mardi 14 au
mercredi 15 août 2012, a donné l'occasion à l'ancien ministre de l'Intégration
africaine, Adama Bictogo, de rassurer les populations d'Agboville, qui ont été
traumatisées par l'attaque du poste de contrôle Frci, de leur commune, il y a
quelques jours. Bictogo qui est, par ailleurs, député de la circonscription, a
appelé au calme. « Les attaques ici et là comme celles que nos forces ont subies
à Agboville, ne doivent pas nous détourner de l'essentiel, c est -à-dire, la
réconciliation. C est peut-être maintenant que nous devons tous nous engager
pour la réconciliation. Je pense qu'aujourd'hui plus que jamais, il faut nous y
engager résolument. (...) Soyons tous des soldats de la réconciliation, de la paix
pour notre pays et pour Agboville. [...].




 




 




Procès de Gbagbo : La Cpi se déclare
compétente




 




Nord-Sud, Le Mandat, Soir Info, Le Nouveau
Réveil, Le Nouveau Courrier, L'Inter, L'Intelligent d'Abidjan, Aujourd'hui,
L'Expression -
La Cour pénale
internationale (Cpi) a mis fin, hier, au débat sur sa compétence dans le dossier
de l'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo. Dans une décision rendue publique,
elle s'est estimée compétente pour juger l'ancien chef de l'Etat ivoirien,
emprisonné à La Haye, au siège de la Cpi. La juridiction internationale rejette
ainsi la requête déposée par les avocats de Laurent Gbagbo sur la compétence
juridique de la Cpi pour le juger. En ce qui concerne les éventuelles violations
des droits de l'ancien numéro un ivoirien, la Cour a souligné qu'elle n'en était
pas responsable depuis sa période de détention en Côte d'Ivoire. Les avocats
avaient estimé que l'ex-chef de l'Etat ivoirien avait subi une violation de ses
droits et des tortures et autres traitements inhumains et dégradants lors de ses
huit mois de détention dans le Nord de la Côte d'Ivoire, avant son transfèrement
aux Pays-Bas, le 30 novembre 2011. La Cpi a rejeté cet argument et estime qu'un
procès à La Haye serait donc équitable. Rappelons que Laurent Gbagbo est accusé
de crime contre l'humanité durant la crise postélectorale de 2010. L'audience de
confirmation des charges contre M. Gbagbo qui devait avoir lieu le 13 août
dernier a été reportée à une date qui n'est pas encore déterminée.