REVUE DE LA PRESSE NATIONALE DU 14 SEPTEMBRE 2012

14 sep 2012

REVUE DE LA PRESSE NATIONALE DU 14 SEPTEMBRE 2012







Audiences
du chef de l'Etat, hier / Mme Helen Clark (administrateur du Pnud) au président
Ouattara : « Ensemble, nous travaillerons pour l'éradication de la pauvreté »




 




Le Nouveau
Réveil, L'Inter, Le Mandat, Soir Info, L'Expression, L'Intelligent d'Abidjan, Le
Patriote, Fraternité Matin -
Au
nombre des hôtes d'hier du président de la République, figurait, au premier
plan, Mme Helen Clark, administrateur du Pnud .Reçue à 11heures 30mn, voici ce
que l'ex- premier ministre de la nouvelle Zélande a confié à la presse à sa
sortie d'audience, à l'endroit du chef de l'Etat : «Nous vous remercions pour
l'hospitalité dont nous bénéficions auprès de votre gouvernement et vous-même.
Nous apprécions vos efforts personnels consentis en 18 mois pour ramener la Côte
d'Ivoire sur la scène internationale, son avancement et son repositionnement en
tant que leader des pays de la sous-région ainsi que votre rôle à la tête de la
Cedeao. Félicitations pour l'effectivité du Ppte qui vous permettra d'aller plus
loin dans votre programme de gouvernement très vaste. Nous allons tout mettre en
œuvre pour vous accompagner dans son accomplissement. Ensemble, nous
travaillerons étroitement pour l'éradication de la pauvreté dans votre pays,
envoyer les enfants à l'école pour le développement», a promis l'émissaire du
Pnud avec qui le chef de l'Etat a également parlé des questions sécuritaires et
de la réconciliation.




 




 





Primature / Le gouvernement présente ses programmes à Mme Clark




 




Le
Mandat -
Le premier ministre
par intérim, Daniel Kablan Duncan et des membres du gouvernement ont eu hier
jeudi une séance de travail avec l'administrateur du Pnud, Mme Helen Clark en
mission à Abidjan. Des membres du gouvernement ont présenté leur plan de
développement à l'administrateur du Pnud. Le programme des nations unies pour le
développement a analysé son aide à apporter au gouvernement afin d'atteindre ses
objectifs en particulier la réduction de la pauvreté. Les ministres d'Etats,
Gilbert Kafana, Mabri Toikeusse et ceux du développement durable et de la
fonction publique ont également présenté leur projet ministériel à la
représentante du pnud. Cette dernière a souligné que les échanges ont tourné
autour de la protection des populations, l'emploi des jeunes, à l'action public,
la réforme de l'administration, l'agriculture, l'environnement et d'autres
missions connexes. Ce vendredi 14 septembre, Mme Clark va s'entretenir avec le
président de l'Assemblée Nationale, Guillaume Soro, le président de la Cdvr,
Charles Konan Banny, la société civile et avec des associations des femmes
leaders.




 




 




Droits de
l'Homme : L'Onuci appuie des ministères




 




Nord-Sud,
L'Inter, Le Jour plus, -
Un coup
de main pour le renforcement des questions de droits de l'Homme, c'est toujours
utile. Les ministères et institutions ne diront pas le contraire. Eux qui ont
bénéficié, hier, dans le cadre d'un séminaire de deux jours sur les droits de
l'Homme de l'appui technique et financier de l'Opération des Nations unies en
Côte d'Ivoire (Onuci). Une initiative du ministère des Droits de l'Homme et des
libertés publiques. Cette formation, selon Dr Banhouman Kamaté, directeur de la
promotion des droits de l'Homme au sein dudit ministère, va renforcer la
capacité des agents appelés points-focaux. Ce qui leur permettra d'être mieux
outillés dans la collecte des informations et la rédaction des rapports
inhérents aux questions de droits de l'Homme. Le représentant de l'Onuci,
Augustin Somé, chef de l'Unité de coopération technique et des activités avec
les Nations unies, s'est félicité de cette initiative qui, selon lui, permettra
à la Côte d'Ivoire de s'améliorer et de remplir ses engagements en la matière.
Gnénema Coulibaly, ministre des Droits de l'Homme et des libertés publiques a
rappelé la volonté de la Côte d'Ivoire de demeurer un Etat de droit. Cela encore
plus à la suite des dérives enregistrées lors de la crise postélectorale marquée
par des exactions et par l'impunité.




 




 




L'Onuci
prône la cohésion sociale




 




Nord-Sud
-
A l'occasion des rencontres
régulières de la mission onusienne avec les habitants du pays profond, Désiré
Ndagijimana du Bureau de l'information publique de l'Opération des Nations unies
en Côte d'Ivoire (Onuci) à Bondoukou, a invité, mercredi, les populations de
Songori à la cohésion sociale. «La paix n'est jamais totalement acquise. Le
peuple que vous êtes doit essayer de se départir de toutes les querelles
inutiles pour pouvoir jouir tranquillement du fruit de son labeur».




 




 




Rencontre
de la Cdvr pour la réconciliation / Les propositions des ambassadeurs de la
Cedeao




 




Nord-Sud,
L'Inter, Le Nouveau Réveil, Soir Info, Le Patriote –

« Quand le feu prend la case de ton voisin, aide-le à l'éteindre avant qu'il ne
gagne la tienne». Les ambassadeurs de la Communauté économique des Etats de
l'Afrique de l'Ouest (Cedeao) comprennent bien le sens de ce proverbe. Ils sont
venus aider la Côte d'Ivoire, pays voisin, à faire en sorte que le feu ne le
consume pas (à nouveau). Ils ont fait des propositions dans ce sens au président
de la Commission dialogue, vérité et réconciliation, hier, deuxième jour de ses
rencontres pour la relance du dialogue. «Le président de la Cdvr nous a fait
l'honneur d'appeler les ambassadeurs de la Cedeao et de la Mauritanie pour
s'entretenir avec nous, toujours dans le cadre de la réconciliation. Vous savez,
la Côte d'Ivoire a connu une crise postélectorale qui est très grave», a confié
Justin Koutaba, ambassadeur extraordinaire plénipotentiaire du Burkina Faso au
nom des diplomates. « Il y a eu des moments de grande accalmie et ces derniers
temps, cette accalmie a été perdue. Il s'agit pour le président du Comité
exécutif de la Cdvr de relancer le dialogue, de rechercher à réconcilier les
Ivoiriens entre eux-mêmes, mais aussi de réconcilier les Ivoiriens avec la
communauté de la Cedeao», a ajouté le Burkinabé. Il a indiqué que Konan Banny
leur a fait «l'honneur d'écouter nos avis, nos opinions et aussi de recevoir des
suggestions qui pourraient faire avancer toutes les activités». Une façon,
a-t-il relevé, d'impliquer davantage la communauté internationale dans le
processus. (...) Le président de la Cdvr a également reçu l'Union des
ressortissants des Etats-membres de la Cedeao (Uremc). Le coordinateur régional
et porte-parole de l'Uremc a confié qu'ils ont fait des propositions notamment
sur le foncier rural, la libre circulation des personnes et la sécurité. La Cdvr
a également reçu le Groupement des éditeurs de presse de Côte d'Ivoire (Gepci)
et l'Union des journalistes de Côte d'Ivoire (Unjci). «Il nous a donné des
conseils pour que nous puissions aider la Commission à mener à bien sa mission»,
a indiqué Amédée Assi, le président du Gepci en présence de Traoré Moussa dit
MT, le premier responsable de l'Unjci. Il a ajouté que leur hôte «a demandé que
la presse soit beaucoup plus responsable, beaucoup plus proche de la Commission
pour apporter l'information qu'il faut aux Ivoiriens afin qu'ils comprennent que
nous devons, aujourd'hui, taire nos querelles. Notre pays est malade. Il faut,
qu'ensemble, nous puissions le guérir. Pour cela, l'union et la fraternité
doivent pouvoir nous guider».




 




 





Poursuites contre les pro-Gbagbo / Kabran Appia exhorte le pouvoir à tourner la
page




 




L'Inter,
Le Mandat –
Le président de la
Ligue des mouvements pour le progrès (LMP), Kabran Appia, était l'invité de la
radio onusienne en Côte d'Ivoire (Onuci-fm) hier jeudi 13 septembre, où il s'est
prononcé sur les poursuites engagées par la justice contre les pontes de
l'ancien régime. Il a invité les autorités en place à tourner la page en
suspendant toutes ces poursuites, comme d'autres pays, selon lui, l'ont fait. «Il
faut courageusement que chacun accepte de faire des sacrifices. Il faut tourner
la page de la douleur. On tourne la page en acceptant de ne pas se venger; en
acceptant de ne pas appeler les autorités, pour les uns à se venger, en arrêtant
les
poursuites, en libérant les prisonniers politiques pour les autres en
acceptant de se comporter comme une opposition républicaine
», a indiqué M
Appia, qui a n'a pas manqué d'appeler le Front populaire ivoirien (FPI),
ex-parti au pouvoir, à reconnaître Alassane Ouattara comme président de la
République. [...]




 




 




Hamed
Bakayoko lors du comité des chefs de police de la Cedeao : «Nous soutenons
toutes les actions sécuritaires...»




 




Nord-Sud,
Le Mandat, Fraternité Matin, L'Intelligent d'Abidjan -

Le ministre de l'Intérieur Hamed Bakayoko,
a rassuré les chefs de police de la sous-région africaine, en réunion à Abidjan,
quant à la détermination du gouvernement ivoirien de prendre une part active à
la lutte contre la criminalité transfrontalière. La Côte d'Ivoire fait de son
affaire la sécurité sous-régionale. Cet engagement, le ministre de l'Intérieur,
Hamed Bakayoko, l'a pris, hier, au bureau régional Interpol d'Abidjan, sis à
Cocody. C'était à l'occasion de la 13e Assemblée générale annuelle du comité des
chefs de police d'Afrique de l'Ouest (Ccpao). Selon le premier flic ivoirien, la
criminalité transfrontalière a pris des proportions plus qu'inquiétantes. Cela,
du fait de l'aggravation de la pauvreté et des conflits successifs qui ont
entraîné la prolifération des armes légères et de petits calibres. Pour lutter
contre la montée en puissance de cette forme de délinquance qui menace la
majorité des nations de l'Afrique de l'Ouest, Hamed Bakayoko a exhorté les chefs
de police à la concertation et la conjugaison des efforts. Il a également
précisé que le succès de la lutte requiert une bonne formation des agents
chargés de l'application de la loi pour une stratégie commune ainsi que le
recours à des spécialisations. A cet égard, il a réitéré la volonté du
gouvernement ivoirien d'accompagner les chefs de police dans leurs actions. «La
Côte d'Ivoire est déterminée à soutenir et à participer activement à toutes les
actions sécuritaires qui concernent globalement la sous-région», a-t-il situé.
[...].




 




 




Crimes
postélectoraux : Séka Séka inculpé




 




Nord-Sud,
Le Mandat, L'Inter, Soir Info, Le Patriote, Le Jour plus, Fraternité Matin -

Les poursuites contre Anselme Séka Yapo évoluent. L'ancien aide de camp de
Simone Gbagbo encore appelé Séka Séka a été inculpé, hier, pour «assassinat»,
rapporte l'Afp qui cite le procureur militaire, Ange Kessi. «Anselme Séka a été
entendu jeudi par le juge d'instruction militaire, qui l'a inculpé d'assassinat,
de détournement et d'appartenance à une bande de malfaiteurs. Il est poursuivi
pour les crimes commis lors de la crise postélectorale» de 2010-2011. Séka Séka,
capitaine de gendarmerie, était en fuite depuis la chute du régime Gbagbo. Il
avait été arrêté dans des circonstances spectaculaires le 15 octobre 2011, à
l'aéroport Félix Houphouet-Boigny, alors que son avion était en transit à
Abidjan et qu'il voyageait sous une fausse identité. Il avait été reconnu par un
passager. Détenu par la justice ivoirienne depuis cette date, Anselme Séka a
notamment été interrogé dans le cadre de l'enquête sur la disparition du
journaliste franco-canadien Guy-André Kieffer, survenue en 2004 à Abidjan. Son
nom est aussi cité dans l'enquête sur la mort du général Robert Guéï, ex-chef de
la junte tué le 19 septembre 2002. Selon le parti au pouvoir à cette époque, le
président de l'Union pour la démocratie et pour la paix en Côte d'Ivoire (Udpci)
se rendait à la télévision pour annoncer qu'il avait pris le pouvoir. La lumière
n'a jamais été faite sur sa mort. Cependant, Anselme Séka a toujours été cité
comme faisant partie du commando qui aurait participé à son exécution. Mardi,
Ange Kessi avait confié, toujours à l'Afp, qu'il a débuté l'audition des
individus soupçonnés d'avoir participé à l'assassinat du général Guéi. Le
capitaine faisait partie des figures du régime de Laurent Gbagbo visées depuis
décembre 2010 par des sanctions de l'Union européenne. Il a également été accusé
d'être lié aux «escadrons de la mort», des groupes accusés d'exécutions
extrajudiciaires. Il était, selon ses accusateurs, l'exécutant des missions
macabres de l'ancienne Première dame.




 




 





Feuilleton judiciaire à Accra : Le procès de Koné Katinan renvoyé pour la 3ème
fois




 




L'Inter,
Nord-Sud, Le Mandat, Soir Info, L'Expression, Le Patriote, Le Jour plus,
Fraternité Matin -
Le
feuilleton politico-judiciaire continue à Accra, au Ghana. Et Koné Katinan
Justin devra encore patienter pendant deux semaines, pour savoir s'il sera ou
non rapatrié en Côte d'Ivoire. Le procès en extradition du porte-parole de
l'ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo, qui devait se tenir hier jeudi 13
septembre à Accra, a été reporté pour la 3ème fois, après les audiences manquées
des 31 août et 5 septembre derniers. La prochaine audience est fixée au 25
septembre 2012 par la Justice ghanéenne. Plus précisément par le Tribunal de
Première Instance de

Ossou (Ossou Court), devant lequel
l'affaire a été portée, après que la Haute Cour de Justice du Ghana se soit
déclarée incompétente pour juger de l'extradition de l'ex-ministre du Budget de
Laurent Gbagbo. Selon l'AFP, ce nouveau report est dû à un retard dans la
traduction des documents en français transmis par les autorités ivoiriennes à la
justice ghanéenne, en soutien à la demande d'extradition de Koné Katinan Justin.
Ce qui a retardé l'examen du dossier par le tribunal à Accra. L'audience a donc
été reportée au 25 septembre, a déclaré le tribunal, à la demande du ministère
public (le Parquet) ghanéen agissant pour le compte d'Abidjan, dans une sorte de
commission rogatoire. [...]




 




 




Yopougon:
drame / Un policier tabassé trouve la mort




 




Soir Info,
L'Intelligent d'Abidjan -
La
Police nationale, encore frappée par un deuil, après les meurtres récents d'un
sous-lieutenant et d'un commissaire. De fait, plus jamais donc désormais, on
n'entendra parler du sergent-chef Djané Kouao Paul au sein des effectifs de la
Police nationale. Le malheureux, en service au commissariat de police du 19ème
arrondissement, à Yopougon Toits rouges, a trouvé la mort à la suite d'une
terrible bastonnade. Les informations en notre possession indiquent que, dans la
soirée du mercredi 12 septembre 2012, le sergent de police emprunte un gbaka à
Yopougon, sa commune d'habitation. Sa destination est Adjamé où il doit
encaisser de l'argent auprès d'un débiteur. Mais alors que le gbaka parvient,
aux environs de 19h, à Adjamé, selon les renseignements, il est sifflé par des
hommes en tenue. Qui soumettent alors les passagers à un contrôle d'identité et
autres. A cet instant, le sergent-chef de police Djané Kouao Paul présente sa
carte professionnelle dans le but de se faire identifier par ses frères d'armes.
Que s'est-il alors passé à cet instant-là ? Difficile de le savoir. Nos sources
soutiennent que les choses se gâtent. L'agent de police est extrait du gbaka
dont le chauffeur reçoit ordre de poursuivre son chemin. Et ce sont de violents
coups qui s'abattent sur l'infortuné élément du 19ème arrondissement. C'est très
mal en point qu'il est abandonné sur place. Après s'être relevé péniblement, le
sergent-chef Djané Kouao Paul décide de ne plus poursuivre le chemin. Il n'en a
plus vraiment les capacités physiques. Il emprunte plutôt un taxi-compteur et
demande à être ramené à son domicile, à Yopougon. C'est dans un état lamentable
et fort inquiétant que sa femme l'accueille plus tard, aux environs de 21h, au
pas de leur porte. Ses vêtements sont couverts de sang. Il porte une énorme
blessure à la nuque, une autre à la jambe droite et la dernière au bras droit.
Nos sources soutiennent qu'il explique sa mésaventure à son épouse, en indiquant
qu'il a été battu par des soldats auxquels il avait pourtant présenté sa carte
professionnelle. Devant son piteux état, son épouse l'évacue immédiatement dans
une clinique, plus proche de son domicile. Hélas ! Là-bas, en dépit des soins
qui lui sont administrés, le pauvre rend l'âme aux alentours de 4h du matin, le
jeudi 13 septembre. Qui sont ces hommes en tenue qui ont passé à tabac le flic ?
Qu'est ce qui peut justifier leur acte ? Autant de questions que l'on se pose.
En tout cas, toute la hiérarchie policière est saisie et une enquête devrait
situer sur toutes les circonstances de cette bastonnade qui a viré au drame.




 




 




Pour
avoir tenu des propos gênants / Un proche de Soro recherché




 




Le Jour
plus -
M. Zoro Bi Michel,
ancien conseiller de l'actuel président de l'Assemblée nationale,  Soro
Kigbafory Guillaume est activement recherché par les services du ministère
d'Etat, ministère de l'Intérieur. Les raisons, l'ex-collaborateur de Guillaume
Soro avait déclaré récemment dans les colonnes d'un confrère de la place, des
propos ainsi libellés : « La Primature et le ministère de la Défense doivent
revenir à Guillaume Soro ». Ces propos jugés graves et inopportuns en cette
période sociopolitique particulièrement sensible, ont servi de motifs de
recherches pour leur auteur par le Ministère de l'Intérieur. M. Zoro Bi Michel
pour sa part, court toujours. C'est donc dans le but de le retrouver afin qu'il
réponde de ses déclarations qu'un avis de recherche vient d'être lancé contre
lui. Il faut savoir que le partage du pouvoir entre le RDR, parti au pouvoir et
ses alliés du RHDP avait fait l'objet de la signature d'un accord. C'est donc
dans le respect de la parole donnée et selon ce qui avait été décidé que la
Primature est revenue au PDCI. Pour le Ministre délégué auprès du Président de
la République chargé de la défense, le chef de l'Etat a puisé parmi les
nombreuses compétences mises à sa disposition. C'est justement pour cela que les
propos de Zoro Bi Michel sont jugés de nature à mettre à mal l'alliance RHDP,
selon une source bien informée.




 




 





L'Ambassade des Etats-Unis s'inquiète




 





L'Intelligent d'Abidjan, Le Nouveau Réveil -

L'Ambassade des Etats-Unis s'inquiète de la suspension le 12 septembre dernier
par le Conseil National de la Presse de six journaux. Le public est mieux servi
lorsque la diversité d'opinions est librement exprimée à travers les médias. La
liberté de la presse est inscrite dans la Déclaration Universelle des Droits de
l'Homme et le peuple ivoirien doit avoir le droit de déterminer de lui-même de
la validité des différents points de vue politiques, déclarations et arguments
relayés par la presse.