REVUE DE LA PRESSE NATIONALE DU 13 JUILLET 2012

13 juil 2012

REVUE DE LA PRESSE NATIONALE DU 13 JUILLET 2012







Ouest ivoirien :
"Les sources de conflit sont encore présents" (Onuci)




 




Publié le vendredi 13
juillet 2012   |  AIP




 




Le représentant spécial
du secrétaire général des Nations-Unis en Côte d'Ivoire, Bert Koenders, de
retour d'une mission dans l'ouest du pays, estime que "les sources de conflits
sont encore présents" dans région, exhortant les populations locales à "accepter
de se retrouver" pour une vraie réconciliation. "Les sources de conflit sont
encore là, c'est-à-dire l'identité et la terre" a déclaré jeudi M. Koenders,
invité du journal de 20 heures de la RTI 1. "C'est difficile de se retrouver"
après une crise, mais il "faut accepter de se retrouver pour se parler ; car la
réconciliation, ce n'est pas seulement dans la parole. C'est le temps de
combattre les sources de conflit avec tous les ivoiriens", a-t-il ajouté. Bert 
Koenders, qui fera bientôt le point sur l'évolution la situation sociopolitique
et sécuritaire en Côte d'Ivoire devant le conseil de sécurité de l'ONU, a
annoncé "un plan d'action" à  l'ouest du pays. Ce plan, explique-t-il va
consister à renforcer la présence militaire de l'Onuci dans la zone, en vue
d'améliorer sa sécurisation, mais aussi d'"aider à la réconciliation et au
développement". L'ouest de la Côte d'Ivoire est la zone la plus meurtrie par la
décennie la crise militaro-politique dont sort le pays, sur fond de conflits
fonciers et inter communautaires ayant conduit à plusieurs milliers de morts.
Depuis quelques mois, des localités de cette région subissent régulièrement des
assauts de mercenaires venus du Libéria voisin qui ont déjà fait plusieurs
dizaines de  victimes parmi les populations civiles et militaires




 




Législatives
partielles de Facobly et Bonon. L'Onuci appelle à la publication des résultats.




 




Publié le vendredi 13
juillet 2012   |  Le Quotidien d'Abidjan




 




Le Quotidien d'Abidjan
– Le représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte
d'Ivoire, Bert Koenders, a appelé jeudi dernier au cours de l'hebdomadaire point
de presse de cette structure, un appel urgent à la Commission Electorale
Indépendante (CEI) afin qu'elle prenne une décision sur  les cas de Bonon et
Facobly, où des incidents se sont produits lors des législatives partielles du
26 février 2012. M. Koenders a souligné l'urgence d'une clarification par la
CEI  de la situation de ces deux localités dans le respect des normes
internationales et nationales et pour que les électeurs ne soient pas lésés. La
porte parole de l'ONUCI Sylvie Van Den Wildenberg, pour sa part, a précisé que
les Nations Unies avaient produit un rapport détaillé sur les événements qui se
sont produits dans ces deux localités. Evoquant la situation de l'Ouest, Elle a
annoncé une visite du représentant spécial dans cette partie du pays  à la fin
de la semaine. «  M. Koenders fera le point des efforts accomplis sur le terrain
en vue de normaliser la situation sécuritaire et humanitaire et de faire avancer
la réconciliation et la cohésion sociale un mois après l'attaque meurtrière dans
le village de Sakré, dans l'Ouest de la Côte d'Ivoire, qui a coûté la vie à une
vingtaine de personnes dont de nombreux civils, un soldat ivoirien et et sept
casques bleus de l'ONUCI »,  a-t-elle soutenu. Elle a également mentionné  les
efforts déployés par la force militaire, la police et la composante civile de la
Mission onusienne, le long de la frontière avec le Liberia. «  Toutes  ces
actions visent à renforcer la liberté de circulation des personnes et des biens,
les mécanismes de protection des populations ainsi que des mécanismes d'alerte
en étroite collaboration avec les communautés et les autorités ivoiriennes », a
souligné Mme Van den Wildenberg. Elle a mentionné, entre autres, le rythme
renforcé des patrouilles terrestres appuyées par les patrouilles aériennes en
coordination avec les effectifs de la Mission des Nations Unies au Liberia
(MINUL). « Cela se fait en appui et en étroite collaboration avec les forces de
sécurité ivoirienne et libérienne », a précisé la porte parole, qui a ajouté que
la situation sur le terrain continuait de se normaliser progressivement et
qu'aucun incident majeur n'avait été signalé au cours de la semaine. Elle a
aussi indiqué qu'un climat de crainte subsistait dans certaines localités,
empêchant ainsi la rentrée massive des déplacés, mais que des retours avaient
été enregistrés dans la région. Dans ce cadre, elle a rappelé l'appui de l'ONUCI
aux autorités administratives et municipales de Taï pour aider au retour des
déplacés dans le village de Sakré (30 kilomètres au sud de Taï). La porte parole
s'est d'ailleurs félicitée de la coopération de l'ONUCI avec les autorités
ivoiriennes, qui continuent de faciliter l'accès régulier et sans entrave de ses
équipes, et particulièrement celles de sa Division des droits de l'homme, aux 41
personnes extradées du Liberia le 21 juin dernier et actuellement en détention
préventive en Côte d'Ivoire. « La Mission continuera d'apporter son assistance
technique aux autorités ivoiriennes afin de les aider à garantir que la
procédure judiciaire liée à ce dossier se déroule dans le respect des
instruments internationaux relatifs aux droits de l'homme », a-t-elle conclu.




 




 




Dialogue
Pouvoir-Opposition : Tête-à-tête entre Ahoussou Jeannot et le Fpi aujourd'hui




 




Publié le vendredi 13
juillet 2012   |  Notre Voie




 




Sauf changement de
dernière heure, c'est aujourd'hui à 11h que le Premier ministre, Jeannot
Ahoussou Kouadio, rencontre le Front populaire ivoirien (Fpi, principal parti de
l'opposition) dans le cadre des pourparlers entre le pourvoir et l'opposition.
Des négociations voulues, longtemps avant la tenue des législatives
controversées du 11 décembre 2011, par le parti créé par Laurent Gbagbo.
Cependant c'est le Premier ministre, lui-même, qui a fixé le rendez-vous de ce
vendredi 13 juillet 2012. « Asseyons-nous et discutons ! ». C'est à travers son
slogan pacifique devenu célèbre, que le Président Gbagbo a inculqué, aux
militants du Fpi, la culture du dialogue comme moyen de règlement des différends
politiques. C'est au nom de cette culture que le Fpi avait adressé un courrier
au nouveau chef de l'Etat, Alassane Dramane Ouattara, pour l'inviter à des
négociations afin de remettre la Côte d'Ivoire sur la voie de la démocratie et
des libertés mises entre parenthèse depuis le 11 avril 2011. Et comme le premier
courrier n'avait pas eu d'écho auprès du régime Ouattara, la direction du Fpi a
dû insister en lui adressant un second courrier. C'est finalement à la suite de
cette deuxième correspondance qu'il s'est décidé à recevoir le parti du
président Gbagbo et ses alliés du Congrès national pour la résistance et la
démocratie (Cnrd). La délégation était conduite par, Laurent Dona Fologo, l'ex-
président du Conseil économique et social, par ailleurs, chef de la formation
politique, Rpp. A cette occasion, le Fpi avait remis à M. Ouattara, un
mémorandum. Le chef de l'Etat avait renvoyé le Fpi vers les ministres de
l'intérieur et de la justice. Les discussions engagées avec ces deux membres du
gouvernement n'avaient pas abouties parce que les émissaires de Ouattara n'ont
pu répondre favorablement aux exigences du Fpi. Ces exigences tournent notamment
autour de la libération du Président Gbagbo, de Mme Simone Ehivet Gbagbo, les
ex-Premiers ministres Pascal Affi N'Guessan et Gilbert Aké NGbo, de l'ex-
ministre d'Etat, Sangaré Abou Drahamane et de tous les autres prisonniers
politiques. Mais également du retour des exilés, de l'arrêt de la « justice des
vainqueurs », du rééquilibrage de la Commission électorale indépendante (Cei)
constituée à plus 90% des hommes du régime Ouattara, du désarmement des
ex-rebelles et du retour à l'Etat de droit. Selon le Fpi, ces exigences sont
plus que jamais d'actualité au moment où les négociations reprennent avec le
Premier ministre, Ahoussou Kouadio.




 




Recensement des
démobilisés à Bouaké. L'opération reportée.




 




Publié le vendre 13
juillet 2012   |  Fraternité Matin




 




Initialement prévue
pour démarrer ce jeudi, l'opération de recensement des démobilisés et jeunes
associés a été reportée à une date ultérieure. Le conseiller technique du
ministre auprès du Président de la République, chargé de la Défense, le Pr Yao
Bertin, a expliqué hier, au 3e bataillon d'infanterie militaire de Bouaké, que
ce report va permettre aux initiateurs de l'opération de mettre en place une
organisation pour éviter l'anarchie. Compte tenu du nombre important des
démobilisés et jeunes associés. Ce temps supplémentaire qui leur est accordé,
a-t-il indiqué, donnera l'occasion à tous les démobilisés, jeunes associés,
miliciens, groupes d'auto- défense et dozos de s'inscrire sur les listes, afin
que personne ne soit laissé pour compte. L'émissaire du ministère de la Défense
a aussi tenu à rassurer ses interlocuteurs sur le fait que cette organisation
va faciliter  une certaine  fluidité au niveau de l'opération qui se déroulera
simultanément au niveau des deux grands sites militaires encore fonctionnels de
la ville de Bouaké, à savoir, le 3e bataillon d'infanterie militaire et le
camp génie.




 




Lutte contre la
prolifération. 636 armes légères détruites




 




Publié le vendre 13
juillet 2012   |  Fraternité Matin




 




Dans la cadre de
la journée mondiale de destruction d'armes, la Commission nationale de lutte
contre la prolifération et la circulation illicite des armes légères et de
petit calibre (ComNat- Alpc), a organisé, hier, au bataillon togolais (Togo
Bat), à Cocody-Riviera Golf, une cérémonie de destruction d'armes. Ainsi, 636
armes obsolètes et non marquées, seront détruites pendant deux jours. « Cette
journée internationale de destruction des armes légères organisée chaque 9
juillet, a été lancée en 2001 par les Nations unies dans le but de permettre
aux Etats d'affronter le problème des armes et de contribuer à la réduction
de la violence armée... », note le contro
̂leur
général de police, Désiré Adjoussou, président de la ComNat-Alpc. Il a
rappelé aussi qu'en 2011, sa structure a collecté de manière volontaire 1857
armes et 342.000 munitions. Le ComNat-Alpc bénéficie dans son entreprise, du
soutien de l'Onuci, conformément à la résolution 1980(2011) du Conseil de
sécurité des Nations unies. Le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur,
Hamed Bakayoko, qui a présidé la cérémonie, a apprécié le travail
réalisé par la ComNat-Alpc. Pour lui, c'est un indicateur important du
processus de réunifica- tion de la Co
̂te
d'Ivoire. D'où, la nécessité selon, lui, de trouver les moyens afin que la
ComNat-Alpc, puisse atteindre ses objectifs. Charles Frisby, a insisté sur la
disponibilité de la mission onusienne à accompagner la Co
̂
te
d'Ivoire, à retrouver la vie normale, après la grave crise.




 




 




Réconciliation
nationale : Banny avoue enfin son impuissance




 




Publié le vendredi – 13
juillet 2012   |  Le Patriote




 




«Nous avons
fait un premier constat : c'est que l'idée de créer la commission est peut-être
venue trop tôt. J'en conviens. Et je dis aux Ivoiriens que lorsque nous avons
reçu plusieurs observateurs qui ont une expérience dans l'affaire, ils se sont
inquiétés de ce qu'on ait créé la commission trop tôt. Je leur ai dit peut-être.
Mais nous, on n'a pas le temps, parce qu'on a trop souffert.

Donc, nous voulons aller très vite à la
réconciliation. J'observe aujourd'hui que, peut-être qu'ils ont raison puisque
les esprits ont commencé à se réarmer», ainsi s'est exprimé avant-hier sur les
ondes d'ONUCI-FM, le président de la Commission dialogue, vérité et
réconciliation, Charles Konan Banny, après un entretien accordé au parton de la
mission onusienne en Côte d'Ivoire, Bert Koenders. « Monsieur réconciliation » a
donc pu dire, tranquillement, aux Ivoiriens que la Commission qu'il dirige et
qui est chargée de désarmer les esprits, d'apaiser les cœurs aux fins de la
restauration de cohésion sociale et de la paix en Côte d'Ivoire, est trop vite
venue. Où chercher aveu d'impuissance aussi patent que dans cette capitulation.
Charles Konan Banny ne s'y prendra pas, en outre, autrement pour dire au peuple
ivoirien que la veste à lui confiée par le chef de l'Etat est pesante et qu'il
était dans l'incapacité de ramener la concorde au sein de la nation ivoirienne.
Selon lui, il aurait fallu attendre que les esprits se calment pour engager le
processus de réconciliation nationale. Dans ce cas, quelles seraient les
missions assignées à la CDVR ? Banny aurait-il voulu diriger une Commission sans
tâche? Les difficultés majeures qui l'amènent à épouser l'idée que sa commission
est trop vite venue sont, selon lui, le réarmement des esprits et surtout le
rôle régalien de l'Etat de veiller sur l'ordre, à la sécurité des populations, à
la stabilité du pays. En mettant hors d'état de nuire les personnes impliquées
dans des conspirations contre les institutions de la République. En effet,
Charles Konan Banny exprime une certaine gêne, voire un agacement devant les
interpellations des gens suspectés d'activités subversives. Et parle de
gouvernance intelligente. A l'en croire, l'Etat doit tenir compte de la
sensibilité du moment dans sa tâche de sécurisation du pays. «Il y a des moments
où quand on veut s'entendre, lorsqu'il y a un problème, lorsqu'il y a quelqu'un
qui a fauté – et très certainement il y a des gens qui continuent de fauter, à
préférer la ligne de la violence – il faut effectivement que l'Etat joue son
rôle, mais de manière telle que nous puissions aller de l'avant. Rien ne doit
être fait qui doit être interprété comme pouvant causer un tort à la
réconciliation», a-t-il indiqué. En d'autres termes, l'Etat doit au nom de la
réconciliation nationale fermer les yeux sur les velléités de déstabilisation
des pro-Gbagbo pour le plaisir de la CDVR, qui du reste a toutes les peines du
monde à démarrer et à conduire le train de la réconciliation. Le président de la
CDVR, on le constate, revendique la récente sortie musclée de son conseiller
chargé de la jeunesse, Karim Ouattara contre les autorités étatiques et
militaires qu'il a accusées d'être un ''bulldozer'' qui efface les traces de la
CDVR avec les arrestations. Cependant, pourquoi Banny n'arrive-t-il pas à
dissuader les déstabilisateurs et du moins à condamner leurs actes.
Cautionne-t-il ces actions lugubres et attaques meurtrières, notamment à l'Ouest
qui coûtent la vie à des personnes et plongent des familles dans la désolation
et la tristesse? Ceux qui ambitionnent créer la chienlit et déstabiliser les
institutions de la République ne sont-t-il pas concernés par la réconciliation?
Eux, ils peuvent tranquillement vaguer à leurs activités pour le renversement du
régime Ouattara, cela ne pose pas de problème à la CDVR. Mais les débusquer est
un tort que la Commission dénonce. Curieuse démarche de Banny et son équipe,
pourrait-on dire. Autant dire que Charles Konan Banny qui a du mal à cerner sa
mission et à l'exécuter convenablement à trouver le raccourci de s'ériger en
défenseur des personnes qui ne cachent pourtant pas leur intention de vouloir en
découdre avec le régime en place. Sans certainement prendre en compte le fait
que si les déstabilisateurs ne sont pas surveillés et qu'ils arrivent à leurs
fins, la réconciliation sera bannie.




 




 




Réconciliation
Nationale / Depuis Daloa, le RPP formel : ''Sans la présence de Laurent Gbagbo,
la réconciliation ne sera que du cinéma'




 




Publié le vendredi 13
juillet 2012   |  L'Intelligent d'Abidjan




 




Gadouan, Chef-lieu de
sous-préfecture dans le département de Daloa a accueilli une délégation du Rpp
conduite par Kané Soumahila, président de la conférence des présidents de
coordination le samedi 7 juillet 2012. Au cours de cette visite de mobilisation
des militants, le parti de Laurent Dona-Fologo a donné sa vision de la
réconciliation. Selon Kané Soumahila, la réconciliation nationale ne pourrait
aboutir quand chaque jour des militants politiques sont arrêtés et jetés en
prison. «Sans la présence de Laurent Gbagbo et des autres détenus, la
réconciliation ne sera que du cinéma», a-t-il indiqué d'entrée. Avant de
s'offusquer de l'arrestation de Yavo Martial, président par intérim du Cojep.
Alors qu'il se rendait à une rencontre à la CDVR (Commission Dialogue, Vérité,
Réconciliation). Pour lui, cette autre arrestation n'est pas faite pour rassurer
sur la volonté de réconciliation entre ivoiriens. «Nous demandons que tous ceux
qui sont arrêtés parce qu'ils sont militants politiques soient libérés
immédiatement», a-t-il martelé. Avant de proposer un mécanisme de règlement des
conflits axés sur les valeurs traditionnelles : «Les détenteurs de la tradition
sont là. L'arbre à palabre est là. On pourra se parler en famille et se juger en
famille. Et ceux qui ont tort seront amendés. Ceux qui ont raison seront devant
la population». Au cours de cette rencontre avec les militants Rpp de Gadouan,
Kané Soumahila a aussi expliqué la démarche du président du parti, Laurent Dona-Fologo.
L'ex-président du conseil économique et social a décidé depuis toujours, d'être
au service des Ivoiriens et non d'un régime. «Le président Fologo reste fidèle à
sa conviction politique. Il ne trahira jamais la Côte d'Ivoire et les Ivoiriens
quoique souvent incompris dans ses prises de positions et sa stratégie politique.
C'est pour cette raison que le Président du Rpp participe aux grands débats que
le gouvernement propose pour sortir de l'impasse». C'est pourquoi, il a promis
aux populations de Gadouan que le président du Rpp «se battra et fera tout ce
qui est en son pouvoir pour obtenir démocratiquement la libération de Laurent
Gbagbo et des autres détenus».




 




Les maires de
l'Ouest montagneux s'engagent à participer à la réconciliation




 




Publié le vendredi 13
juillet 2012   |  AIP




 




Le président de
l'Association des villes et communes de l'Ouest montagneux de Côte d'Ivoire (AVICOM-CI),
Désiré Gnonkonté promet  son engagement pour la réconciliation nationale et au
développement de la région. Jeudi, lors de la cérémonie de signature de
partenariat entre l'AVICOM-CI et l'ONG Organisation pour le développement et
l'action humanitaire des régions Ouest montagneux (ODAHROM) tenue au siège de
l'Union des villes et communes de Côte d'Ivoire (UVICOCI), au Plateau (Abidjan),
M. Gonkonté a rappelé que les populations de l'Ouest ont payé un lourd tribut
durant la crise politico-militaire. "Face à cette situation, les maires, malgré
nos divergences politiques, ont décidé de coordonner leurs forces afin de
participer à la réconciliation nationale et au développement de l'Ouest, pour le
soulagement des populations", a souligné Désiré Gnonkonté. "La région de l'Ouest
regorge d'énormes ressources, mais elle demeure sous-équipée, sous-développée.
L'union fait la force et donc ce partenariat relève le défi du développement
durable de l'Ouest montagneux", a déclaré, pour sa part, le président de l'ONG
ODAHROM, Christian Brouho. "L'UVICOCI se réjouit d'être associée à ce
partenariat, une cérémonie bien particulière car nous savons ce qui se passe
dans les régions de l'Ouest. Monsieur les maires, vous avez notre appui total",
a promis le président de l'UVICOCI, Albert François Amichia. Ce partenariat va
permettre de créer une synergie d'action dynamique pour la coordination de
l'aide humanitaire en faveur des populations. L'AVICOM-CI qui comprend 24
communes des régions du Cavally, du Tonkpi, du Bafing et du Guémon, a pour
objectif, entre autres, d'établir et de développer des liens de solidarité entre
ses membres et les membres des autres villes de la Côte d'Ivoire et de favoriser
le développement de l'action urbaine et communale. L'ONG ODAHROM, fondée en
2005, intervient notamment dans le développement, l'action humaine, la paix et
la cohésion sociale.