REVUE DE LA PRESSE NATIONALE DU 11 SEPTEMBRE 2012

11 sep 2012

REVUE DE LA PRESSE NATIONALE DU 11 SEPTEMBRE 2012







Un an
après la crise postélectorale / Ouattara fait le procès de Yao N'dre : « Il a
fait perdre 10 ans à la Côte d'Ivoire »




 




L'Inter,
L'Intelligent d'Abidjan, Le Nouveau Réveil, Le Patriote –

Alassane Ouattara ne semble pas avoir
fait jusque-là le deuil des séquelles des violences postélectorale ayant suivi
la décision controversée de Paul Yao N'dré, alors président du Conseil
constitutionnel. Hier, lundi 10 septembre à l'Hôtel Ivoire à Cocody, il est
revenu sur ce verdict lourd de conséquences, prononcé par le juge des élections
un certain 3 décembre 2010. Le président de la République a en effet saisi
l'occasion de la rentrée solennelle de l'institution dirigée aujourd'hui par
Francis Wodié, pour revenir sur cet arrêt du Conseil constitutionnel et les
violences meurtrières qu'il a engendrées. Avant de se livrer à ce qui apparaît
comme le procès des anciens animateurs de cette institution, il a insisté sur le
rôle capital que joue le Conseil constitutionnel dans la régulation du jeu
démocratique. «Il est également, et c'est sa fonction la mieux connue du
grand public, le Juge de la régularité des candidatures à l'élection du
président de la République et des députés à l'Assemblée nationale, mais aussi la
sincérité du scrutin de ces deux consultations électorale. C'est dire son rôle
éminemment important, voire irremplaçable, dans l'édification d'un État de Droit
»,
a en effet, rappelé d'entrée le Chef de l'Etat, avant de tirer à boulets
rouges sur Paul Yao N'dré. « Pour avoir perdu cette réalité cardinale, le
précédent Conseil constitutionnel avait cru devoir servir aux Ivoiriens une
décision de convenance politique qui, par son caractère inique, a coûté à notre
cher pays la plus grave crise de son histoire », a-t-il chargé. (...) Plus
incisif, il a lâché, amer: «Cette décision du précédent Conseil
Constitutionnel nous a fait perdre arithmétique- ment dix ans. C'est quasiment
une génération sacrifiée et ceci est impardonnable
». Pour Alassane Ouattara,
«l'arrêt Yao N'dré» continue, aujourd'hui encore, de pourrir le climat
sociopolitique, puisque nombre des partisans de l'ancien président Laurent
Gbagbo y restent obstinément attachés.  [...]




 




 




Francis Wodié, président du Conseil
constitutionnel : "Le juge a une mission de paix"




 





Fraternité Matin, Le Nouveau Courrier, Le Patriote, Le Mandat -

Le juge exerce une triple mission : dire
le droit (appliquer la loi), rendre la justice (le juge doit être honnête avec
lui-même, il ne doit pas se cacher derrière la loi pour faire passer ses
intérêts personnels) et assurer une mission de paix (faire en sorte qu'il y ait
la paix entre les hommes, le juge doit être attentif aux murmures, aux
convulsions de la société). C'est ce qu'a dit, hier, le président du Conseil
constitutionnel, Francis Wodié, lors de sa leçon magistrale dont le thème est :
«Le juge est la loi». Dans tous les pays de droit, il y a les
pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire. Francis Wodié précise que si les
détenteurs des deux premiers sont élus, celui du dernier ne l'est pas. Mais il
est confié au Président de la République de garantir l'indépendance du pouvoir
judiciaire. Dans son cours, il a dit que tous les citoyens sont soumis, à
l'unanimité, à l'obligation d'obéissance à la loi. Il a aussi souligné que tous
les citoyens sont égaux devant la loi. Le juge, selon Francis Wodié, doit être
indépendant et impartial. Pour que l'on ait plus à dire : des juges aux ordres
de.... Quand le juge est supposé indépendant, il doit dire comment la loi a été
violée. C'est-à-dire vérifier la matérialité et la qualification des faits.
Avant de prendre une décision : une sanction au sens de la punition. Le juge qui
contrôle la constitutionnalité est particulier. Il contrôle l'élection
présidentielle. C'est lui qui dit si le candidat a été régulièrement élu. Pour
ensuite confirmer ou infirmer le résultat. Mais qui contrôle le juge ? interroge
Francis Wodié. Selon lui, ce dernier n'étant pas soumis à un contrôle
constitutionnel, arrive alors le contrôle politique. Avec ses ravages. C'est
pourquoi, conseille le président Wodié, «le juge doit être prudent. Il doit
s'autocontrôler. Il doit être droit et un homme de droit».




 




 





Elections municipales et régionales : La Cei veut renforcer les capacités de ses
commissaires




 




Soir
Info, Le Nouveau Réveil, Nord-Sud - «

Promouvoir l'excellence pour satisfaire
des Ivoiriens de plus en plus exigeants », tel est le crédo de la Commission
électorale indépendante (Cei) pour les prochaines élections locales. Ainsi, afin
de matérialiser cet objectif, les commissaires centraux de l'institution ont
entamé depuis le lundi 10 septembre 2012, au siège de la commission à Cocody, un
atelier de renforcement de leurs capacités. Initié par l'association « Bâtir des
ressources en démocratie, gouvernance et élections » (Bridge), cet atelier
bénéficie également de l'appui de l'agence américaine d'aide au développement
(Usaid) et de l'Onuci. Ouvrant les travaux, le président de la Cei, Youssouf
Bakayoko a rappelé aux agents de l'institution qu'il dirige la responsabilité
qui est la leur face aux attentes des Ivoiriens : « Depuis la tenue du
scrutin présidentiel auquel a succédé le scrutin législatif, la Commission
électorale indépendante s'est engagée sur la voie de l'excellence. Elle n'a donc
plus droit à l'erreur et nos compatriotes sont, à bon droit, de plus en plus
exigeants à notre égard
», a-t-il déclaré. Notons que cet atelier qui se
tient sur 4 jours (du 10 au 14 septembre 2012), bénéficie de l'expertise de la
vice-présidente de la commission électorale du Burkina Faso, Véronique Kando.




 




 




Réconciliation nationale et paix  /
Les chefs de Tabou à Hamed Bakayoko: «Nous voulons changer»




 




Soir
Info, Nord-Sud, Fraternité Matin, Le Mandat -

Le ministre d'Etat-ministre de
l'Intérieur, Hamed Bakayoko, a reçu, hier lundi 10 août 2012 à son cabinet au
Plateau, une délégation des chefs de tribu du département de Tabou. Dans un
message empreint d'images, le chef central de Tabou, Kané Bouadi Joseph, a dit
être venu demander pardon au ministre d'Etat au nom des populations de sa
circonscription. ''Nous voulons changer. Nous avons fauté vis-à-vis du
gouvernement, et nous demandons sa clémence...Nous devons nous remettre en
cause''
, a-t-il confessé, faisant apparemment allusion à la crise
postélectorale. ''Vous pouvez compter sur nous. Nous irons dans la direction
que vous allez nous indiquer
'', a soutenu le chef central. Hamed Bakayoko,
visiblement ému des propos tenus, a qualifié la démarche des chefs de Tabou,
d'un acte d'humilité. ''Je vous invite à faire de la réconciliation, la paix
et le développement, votre crédo
'', a-t-il engagé ses hôtes. [...].




 




 




Face à
la presse, hier / La Lmp propose sa recette pour la réconciliation




 




Soir
Info, Fraternité Matin -
Il
n'y a pas eu de sujet tabou au point où les échanges sont apparus, souvent, pour
le moins houleux avec des journalistes. La Ligue des mouvements pour le progrès
(Lmp, coalition de 5 partis politiques) a entretenu la presse, lundi 10
septembre 2012, au Plateau, sur quasiment toutes les questions de l'heure.
Kabran Appia, le président en exercice de la plate-forme, dans sa déclaration
liminaire, a donné leur vision de la réconciliation. « La Lmp pense que la
réconciliation doit être précédée par des négociations sérieuses et pratiques
entre des acteurs politiques qui sont prêts à se faire des concessions mutuelles
pour avancer », a affirmé Kabran Appia. Il a indiqué que sa coalition a adressé
« à ce jour solennellement une demande de concertation au Rdr, mais aussi au
Pdci et aux autres partis du Rhdp » tout comme « à nos frères et camarades du
Fpi et du Cnrd et également à Lider au Rpci, au Pit ». Le président de la Lmp a
dit attendre qu'ils répondent « tous positivement à cette initiative de dialogue
direct entre les partis politiques ». (...) Coulibaly Gervais a précisé que cette
initiative de la Lmp n'est pas une manière de dire que ce que Charles Konan
Banny fait à la Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation (Cdvr) est
insuffisant. Pour lui, « nous devons reconnaître clairement que le nouveau
Président de la République est aujourd'hui Alassane Ouattara ». « Si Ouattara
n'est pas Président, de qui voulons-nous des décisions ? Eux avaient, certes à
l'époque, refusé obstinément de reconnaître le président Gbagbo Laurent (...) »,
a argumenté Kabran Appia, par ailleurs, président du Mouvement national citoyen
(Mnc) alternative, demandant à tous de se « soustraire vite de tous ces projets
de déstabilisation militaires ». Le principal orateur a dit que la Lmp propose
au contraire, « une critique assidue et pédagogique de la gouvernance Ouattara
». [...].




 




 




Le président de la Banque mondiale depuis
Paris : «Il faut soutenir la réconciliation en Côte d'Ivoire»




 




Nord-Sud, Le Nouveau Réveil, L'Expression,
Fraternité Matin, L'Inter -
Un
soutien de poids pour la réconciliation en Côte d'Ivoire. Le président de la
Banque mondiale, Jim Yong Kim, a appelé, hier à Paris, la communauté
internationale à «soutenir» les efforts en vue d'une réconciliation nationale en
Côte d'Ivoire, rapporte l'Afp. «Il s'agit d'une opportunité de changement que la
communauté internationale doit soutenir», a-t-il dit à propos des tentatives de
réconciliation nationale entre le parti de l'ex-président ivoirien Laurent
Gbagbo et celui du chef de l'Etat Alassane Ouattara.  Evoquant sa récente visite
à Abidjan, lors de son «premier voyage en Afrique», Jim Yong Kim a jugé, à
l'issue d'un entretien avec le président français François Hollande à l'Elysée,
«que les Ivoiriens peuvent construire un avenir pacifique et prospère». [...].




 




 




Entrée
au gouvernement / Les femmes du Fpi encouragent Miaka




 





L'Expression -
Après les
hommes, les femmes souhaitent l'entrée du Fpi au gouvernement. L'Organisation
des femmes du Fpi (Offpi) a lancé un appel au pouvoir Ouattara. Cet appel, lancé
samedi au terme d'une assemblée générale de l'Offpi, vise « l'instauration d'un
dialogue dynamique » susceptible d'aboutir à une participation du parti de
Laurent Gbagbo au pouvoir d'Etat. Partant du diagnostic de la situation
politique, Marie Odette Lorougnon, la présidente de l'Offpi, a appelé les
dirigeants à réfléchir à un mécanisme nouveau pour qu'ensemble toutes les
compétences ivoiriennes gèrent le pays : « ...La situation du pays se dégrade.
C'est ensemble que nous pouvons guérir notre pays. Donc, les femmes du Fpi se
sont retrouvées pour y réfléchir, mais aussi pour soutenir tous les leaders du
Fpi qui sont actuellement en prison », a relaté Odette Lorougnon à la radio
onusienne. Pour la présidente des femmes du Fpi et son assemblée, la solution de
retour à la paix réside dans la cohésion des partis autour de la gestion du pays
: « La solution, c'est le rassemblement de tous les enfants de ce pays. Une
seule élite, qu'elle soit au pouvoir, ne peut guérir la Côte d'Ivoire. Il faut
alors qu'on se mette ensemble pour sauver d'abord la Côte d'Ivoire. Nous en
appelons à plus d'ouverture pour qu'ensemble nous agissions pour la paix, la ré-
conciliation nationale. Pour que le pays redevienne une nation d'unité »,
a-t-elle soutenu. Ceci dit, pour la patronne des femmes du Fpi seul un dialogue
dynamique et sincère peut donner ce résultat espéré par le parti de Gbagbo.




 




 




Après deux
heures à la Maca, samedi dernier / Miaka Ouretto et le Fpi satisfaits des
conditions de détention de leurs dirigeants : « Akoun et Douaty se portent
bien »




 




Le Nouveau
Réveil, Aujourd'hui -
Le samedi
8 septembre 2012, la Direction du FPI conduite par le Président Miaka Ouretto et
le secrétaire Général par intérim Dr Kodjo Richard s'est rendue à la MACA
(maison d'arrêt et de Correction d'Abidjan) pour s'enquérir de l'état général du
secrétaire général Akoun Laurent et de son adjoint Dr Douaty Alphonse. Le
président Miaka Ouretto et sa délégation (15 personnes dont des vice-présidents,
des secrétaires généraux adjoints et des secrétaires nationaux) ont pu constater
que le secrétaire Général Akoun Laurent et le secrétaire Général adjoint Douaty
Alphonse se portent intellectuellement, moralement, physiquement et
psychologiquement bien. La visite a duré 2h00 d'horloge, de 11h30 à 13h30 mn.
Les responsables du journal «Notre Voie» ont pris part à la rencontre, au nom de
l'entreprise «La refondation s. a» dont M. Akoun Laurent est le Pca. (...) Depuis
le 11 avril 2011, c'est la première fois que la Direction intérimaire du Parti
obtient la permission officielle de rendre visite aux responsables Fpi
emprisonnés. elle est toujours dans l'attente des «permis de communiquer»
qu'elle demande depuis plus d'un an à la Justice ivoirienne afin de rendre
visite au président Pascal Affi N'guessan (Bouna), le vice-président
Aboudrahamane Sangaré (Katiola), la vice présidente Simone Ehivet Gbagbo
(Odienné), le Premier ministre Gilbert Aké N'Gbo.




 




 





Violations de domiciles privés, arrestations arbitraires, passages à tabac ou
détentions illégales... Le président Ouattara veut mettre au pas les Frci




 




Le
Nouveau Réveil, Soir Info -

Violations de domiciles privés, arrestations arbitraires, passages à tabac ou
détentions illégales dans les casernes se sont multipliées à un rythme effréné
ces dernières semaines en Côte d'ivoire. Mais le président Alassane Ouattara a
donné des consignes fermes pour que cessent ces exactions, commises par les
Forces républicaines de Côte d'ivoire (FRCi). Les FRCi n'auront bientôt plus la
liberté de procéder à des arrestations en dehors de toute procédure légale.
ainsi en a décidé le chef de l'État ivoirien, Alassane Ouattara, qui a récemment
«donné des instructions fermes en ce sens aux ministres en charge de la
Défense et de la sécurité, ainsi qu'aux grands commandements. Et il a été très
clair pour que cessent notamment les détentions illégales dans les casernes ou
les incursions sans mandat dans les domiciles privés
», confie à Jeune
Afrique un membre du gouvernement. Une décision qui n'est pas étrangère à
l'accentuation de la pression diplomatique sur le régime. «Depuis fin août,
le président a été interpelé par les chancelleries occidentales et africaines
sur les dérives des FRCI, qui mettent en péril l'État de droit
», confie un
proche de Ouattara. Le 6 septembre notamment, une délégation américaine conduite
par l'ambassadeur des États Unis en Côte d'ivoire, Philip Carter iii, s'est
entretenue avec le président. Les questions bilatérales, les droits de l'Homme
et le renforcement de la justice ivoirienne ont été au cœur des discussions. [...]




 




 




Sakassou / Affrontement de deux communautés
: Plusieurs blessés enregistrés




 




Le Nouveau Réveil -

Dans la nuit du samedi 8 septembre dernier, deux communautés, à savoir les
jeunes autochtones (Baoulé) et allogènes (Dioula) se sont violemment affrontés
dans la localité de Sakassou. Bilan : Plusieurs blessés. Selon nos sources, lors
du transfert de la dépouille du chef de village du Oualèbo, Nanan Djekert Mlan
Hervé, d'Abidjan à Sakassou, les autorités coutumières, pour le respect de la
tradition, ont demandé à tous les habitants d'éteindre les lumières pendant
l'entrée de la dépouille. Ce qui n'est pas du goût de certains jeunes de la
communauté malinké. Furieux contre cette forme d'indiscipline, d'autres jeunes
baoulé, n'ayant pas digéré cet affront, vont se faire entendre bruyamment. Cela
se termine par un violent affrontement entre les deux communautés. Alors s'il
n'y a pas eu de perte en vie humaine, plusieurs blessés de part et d'autres ont
été enregistrés et les plus graves ont été transportés d'urgence au Chu de
Bouaké. Alertés, un détachement des Forces républicaines s'est rendu dans la
ville de Sakassou pour y mettre de l'ordre.




 




 




Exactions dans les villages de San-Pédro /
Les chefs traditionnels en colère : ''Que les dozos arrêtent de nous humilier
!''




 




L'Intelligent d'Abidjan -

Le député Soro Souagnon Jean-Paul revient de San-Pedro où il a effectué une
série de tournées dans les villages de sa circonscription électorale. Pendant
trois semaines, Jean-Paul Soro a écouté les préoccupations de ses administrés et
a aussi parlé avec eux du développement et de la cohésion sociale.




Les chefs traditionnels des villages de la
sous-préfecture de Gabiadji, Doba et San-Pedro, de même que ceux d'Adjaméné et
Pont-Néro, dans la sous-préfecture de Grand-Béréby, sont unanimes : les
exactions dont sont victimes les populations de la part des chasseurs
traditionnels venus du Nord, appelés Dozos, doivent prendre fin. Ils ont exprimé
cette requête au député Jean-Paul Soro au cours de leurs échanges. « Nous
voulons qu'on nous juge aux actes que nous posons maintenant et non aux actes
passés. Nos enfants ont posé des barrages pendant la crise postélectorale, mais
aujourd'hui, la guerre est terminée. Les hommes passent, mais l'Etat demeure et
le président élu, c'est Alassane Ouattara. Nous sommes à son entière disposition
et nous le soutenons dans les actions qu'il mène en faveur des populations
ivoiriennes. Mais, nous ne comprenons pas l'attitude des dozos qui sont ici avec
nous. Nous les avons accueillis chez nous, nous leur avons donné des terres.
Pourquoi peuvent-ils s'arroger le droit d'intervenir dans le règlement de nos
problèmes ? Pourquoi s'adonnent-ils à des actions de chasse aux sorcières ?
Qu'ils arrêtent de nous humilier, parce que nous sommes résolument engagés dans
le processus de réconciliation en Côte d'Ivoire et nos populations sont prêtes à
coopérer avec les autorités militaires de la région de San-Pedro, mais cela doit
se faire dans le respect des procédures», ont déclaré les leaders traditionnels
Kroumen et Bakwé à leur député, par ailleurs candidat aux élections régionales à
San-Pedro. Jean-Paul Soro a saisi l'occasion pour lancer un appel à la
réconciliation, à la cohésion entre les filles et les fils de la région de
San-Pedro. [...]




 




 




Confiscation des forêts à l'Ouest /
Amadé Ouérémi défie tout le monde




 




Le Jour
plus, Le Temps –
Dans les
régions du Cavally et du Guémon, son nom s'apparente à la terreur. Le Burkinabé
Amadé Ouréni, qui s'est établi dans le parc du mont Péko règne d'une main de fer
sur plusieurs centaines d'hectares dans cette forêt classée. Un patrimoine
appartenant à l'Etat de Côte d'Ivoire. Il y a installé un empire sur lequel il
règne comme un seigneur. Il a la main mise sur toutes les richesses de cet
espace étatique. La culture cacaoyère est la principale activité des hommes
d'Ouréni. Des ressources agricoles aux ressources naturelles, tout échappe à la
Côte d'Ivoire au profit d'Amadé Ouréni qui défie l'Etat de Côte d'Ivoire. Il
interdit quiconque de fouler « le sol de son territoire''. Selon nos sources,
l'homme s'est entouré d'une armée d'environ 800 à 1000 hommes. Certains témoins
racontent l'histoire du Burkinabé devenu tristement célèbre sur les terres de
ses tuteurs. Toujours selon les témoignages, Amadé Ouréni aurait perdu son père
dans un conflit foncier ayant opposé dans les années 90, les allogènes burkinabé
aux autochtones Wê. Depuis cette date, Ouréni avait juré de bâtir sa richesse à
partir de la terre qui a ''mangé'' son père. Ce, de gré ou de force. C'est ainsi
que, profitant de l'arrivée de la rébellion à l'Ouest, Amadé Ouréni et ses
hommes ont rejoint les rangs des combattants de l'ex-rébellion. (...) Depuis 2002
jusqu'à maintenant, toute la forêt classée du mont Péko et celle de Taï sont
devenues les propriétés exclusives d'Amandé Ouréni et de ses hommes qu'il aurait
installés partout dans la région. Ni les Force républicaine de Côte d'Ivoire,
FRCI, ni aucune autorité étatique, encore moins, une autorité traditionnelle Wê
ne met pour l'heure le pied sur le ''territoire d'Amandé Ouréni'' sans risque
d'y laisser sa vie. Ce n'est pas le commandant de la police forestière de
Duékoué qui nous dira le contraire. La forêt classée du mont Péko est
aujourd'hui une vaste étendue de gigantesques plantations de cacao et autres
cultures vivrières. Deux fois dans la semaine (mercredi et vendredi), des
convois de 70 places en provenance du Burkina Faso atterrissent dans la zone. En
deux jours, ces personnes disparaissent en prenant la direction des forêts. [...]




 




 





L'Autriche annule les dettes de la Côte d'Ivoire




 




L'Inter,
Le Patriote -
L'Autriche a
effacé la totalité de la dette de la Côte d'Ivoire envers Vienne, soit 74
millions d'euros (48,540 milliards de Fcfa), dans le cadre de l'initiative en
faveur des pays pauvres très endettés (PPTE), a annoncé lundi l'Österreichische
Kontrollbank (OeKB), le bras financier de l'Etat autrichien. Le ministre
ivoirien de l'Économie et des Finances, Charles Koffi Diby a signé vendredi un
accord sur l'effacement de la dette avec des représentants du ministère
autrichien des Finances et des responsables de l'OeKB, a précisé l`institution
dans un communiqué. L'Autriche souhaite ainsi aider la Côte d'Ivoire en vue d`un
poids de la dette supportable, a déclaré l'OeKB. Les moyens qui ont été libérés
par cet accord doivent être utilisés pour la lutte contre la pauvreté et pour le
développement économique et social de la Côte d'Ivoire, a ajouté l'institution.




 




 




Liberté
d'opinion / «L'Alternative » disponible dans les kiosques ce matin




 




Soir
Info, Le Nouveau Courrier, Aujourd'hui -

Longtemps en gestation au laboratoire de
la Refondation - S. A, «L'Alternative», quotidien d'information générale, fera
sa première parution dans les kiosques à journaux aujourd'hui. Selon le
Directeur de publication, César Etou, le support sera disponible tous les jours,
du lundi au samedi et portera ainsi le nombre de quotidien édité par la même
structure, à deux. Pour lui, la sortie de L'Alternative a été retardée par des
contraintes techniques et commerciales. Son lancement s'est avéré opportun pour
pallier à la suspension par le Conseil national de la presse (Cnp), des journaux
du même groupe Bol'Kotch (2 mois) et Notre voie (une semaine) respectivement le
9 août et le 7 septembre 2012. [...]