REVUE DE LA PRESSE NATIONALE DU 09 OCTOBRE 2012

9 oct 2012

REVUE DE LA PRESSE NATIONALE DU 09 OCTOBRE 2012








ONU/Sahel : Ban Ki-moon propose Romano Prodi au poste d'envoyé spécial




 





Le Mandat. Le Jour plus -

L'ancien président de la Commission européenne, Romano Prodi, a été choisi par
le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, pour occuper la fonction d'envoyé
spécial des Nations unies pour le Sahel. Les quinze membres du Conseil de
sécurité doivent encore approuver cette nomination. Ban Ki-Moon a choisi. Le
Secrétaire général des Nations unies souhaite faire de l'ancien Premier ministre
italien son envoyé spécial pour le Sahel - avec le règlement de la crise
malienne dans le viseur. « Je tiens à vous informer de mon intention de
nommer M. Romano Prodi (Italie) comme mon Envoyé spécial pour le Sahel »
,
a-t-il déclaré vendredi 5 octobre dans une lettre adressée au Conseil de
sécurité, dont Reuters a obtenu copie. « M. Prodi a une longue et brillante
carrière au sein du gouvernement et de la diplomatie internationale, comme
bâtisseur de consensus, après avoir servi comme Premier ministre italien et
président de la Commission européenne pendant plusieurs années »,
a écrit
l'ambassadeur du Guatemala aux Nations Unies, Gert Rosenthal, qui préside
actuellement le Conseil. Selon l'AFP, la nomination doit être cependant être
approuvée par les quinze membres du Conseil avant d'être annoncée
officiellement. [...]




 




 





ONUCI / La base militaire de Sinfra transférée à Issia




 





Le Jour plus -

Le camp militaire de l'opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI),
basé à Sinfra (centre-ouest, région de la Marahoué), a été démantelé et
relocalisé, depuis début octobre, dans la ville voisine d'Issia (Centre-Ouest,
région du Haut-Sassandra). Occupée essentiellement par un contingent
bangladeshi, la base de Sinfra faisait partie d'un ensemble de huit camps
militaires établis par la mission onusienne sur l'ensemble du territoire au
lendemain de la crise postélectorale de 2010, pour sécuriser les zones à
risque.




 




 





Le Fpi attaque le régime et l'Onuci  (Voie Déclaration en annexe)




 





Nord-Sud, Notre Voie -

Le Front populaire ivoirien (Fpi) ne décolère pas contre le gouverne- ment qui a
demandé à la JFpi de surseoir à son sit-in du 4 octobre dernier. Dans une
déclaration signée de son secrétaire général par intérim, Richard Kodjo, le Fpi
«condamne l'acte liberticide du pouvoir». Il ne rate pas l'Opération des Nations
unies en Côte d'Ivoire (Onuci) qu'il accuse au passage «de se faire
instrumentaliser» par le régime.




 




 





Après les révélations de l'Onu/Marcel Gossio écrit à Koenders:'Certains médias
n'ont pas intérêt à ce qu'un climat propice à la difficile mais possible
réconciliation s'installe définitivement'

(Voir
le texte intégral en annexe)




 





L'intelligent d'Abidjan
,
L'Inter, Notre Voie - Marcel Gossio s'est dit indigné et exaspéré par les
révélations des experts indépendants de l'Onu diffusées par Rfi. L'ancien
directeur général du port autonome d'Abidjan et baron du FPI, en exil, au Maroc
exprime dans cette lettre ouverte au patron de l'Onuci son amertume. Il évoque
une manipulation des ennemis de la paix en Côte d'Ivoire. [...]




 




 




La
52è session de la Commission Africaine des droits de L'Homme s'ouvre aujourd'hui




 





L'Inter -

C'est aujourd'hui que s'ouvre à Yamoussoukro la 52è session de la Commission
africaine des droits de l'Homme. Sauf changement de programme, le président de
la république, Alassane Ouattara doit y être pour recevoir un rapport officiel
de la Commission sur la situation des droits de l'Homme en Côte d'Ivoire. Depuis
le samedi 6 octobre, ce sont des centaines d'Ong qui sont en atelier à
Yamoussoukro, plus précisément à la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la
recherche de la paix. Leur objectif, faire des observations sur le rapport de la
Commission et tisser des partenariats entre elles en vue de défendre
efficacement les droits humains en Afrique.




 




 





Procès / Assassinat du Col-major Dosso - Le Général Dogbo Blé: «J'ai accompli ma
mission».
«J'ai confié le palais à l'ONUCI». «Je n'ai
jamais donné d'ordre...»





 





L'Inter, Soir Info, Le Jour plus, Le Nouveau Courrier, Aujourd'hui, Le Temps, Le
Quotidien d'Abidjan, Le Patriote, L'Intelligent d'Abidjan -

Le Général de brigade Brunot Dogbo Blé, ex-commandant de la Garde républicaine
(Gr), était à la barre hier lundi 8 octobre, pour donner sa version des faits
dans l'affaire relative à l'assassinat du Colonel-major à la retraite, Adama
Dosso, le 12 mars 2011. «J'ai une pensée pour les militaires de la Garde
républicaine tombés en accomplissant leur mission qui est d'assurer la sécurité
du président de la République et des institutions. J'exprime ma fierté d'avoir
été leur chef, je suis fier de leur cou- rage, de leur sens du devoir. Ils n'ont
pas trahi. J'ai fait mon travail, j'ai accompli ma mission
», a, d'entrée,
soutenu l'ex-patron de la Garde républicaine. «Je suis en paix avec ma
conscience et avec Dieu parce que je n'ai pas trahi. On ne dira pas que le
Général Dogbo Blé et ses hommes ont trahi la République. Je ne fais pas de
politique, les gens racontent des mensonges
», a-t-il poursuivi.




Selon
lui, il a confié le contrôle du palais présidentiel du Plateau, dont il avait la
garde, à la force de la mission onusienne en Côte d'Ivoire, lorsque le régime
Gbagbo est tombé le 11 avril 2011. «J'ai initié une passation de commandement
avec l'ONUCI pour ne pas que le palais soit pillé
», a-t-il déclaré. Avant
d'être repris par l'avocat Sounkalo Coulibaly et ensuite par le juge en ces
termes : «pourquoi vous ne vous êtes pas mis à la disposition des nouvelles
autorités militaires ? Pourquoi vous n'avez pas fait allégeance ?
» Et le
Général Dogbo Blé, qui affichait une certaine sérénité, de répondre: «Je n'ai
jamais fait allégeance. Qui était le chef militaire juste après le 11 avril ?
Quand il y a une allégeance à faire, c'est l'Etat-major, le commandement qui la
fait. Un individu ne peut à lui seul faire allégeance
». L'ex-patron de la Gr
a rejeté en bloc toutes les accusations portées contre lui dans l'assassinat du
Colonel Dosso. Il a affirmé que les soldats pourraient être manipulés. «Ils
ne sont jamais venus me rendre compte, donc je ne les ai pas envoyés. J'ai des
raisons de croire qu'ils sont manipulés
», a-t-il dit. Pour lui, certaines
personnes veulent «politiser» sa fonction. Dogbo Blé a par ailleurs fait
part à la Cour, des conditions de sa détention à Korhogo. A l'entendre, il était
détenu dans une pièce de quatre (4) mètres sur quatre (4) avec 26 autres
personnes pendant dix (10) mois, et n'a reçu aucun soin médical. Il ne recevait
qu'un repas par jour, pendant trois (3) mois. [...]




 




 





Assassinat du colonel-major Adama Dosso : Dogbo Blé nie tout ! Les
contradictions du général...

 





Nord-Sud

- Pour ce quatrième jour du procès relatif à l'assassinat du colonel-major Adama
Dosso, Bruno Dogbo Blé a nié en bloc les faits. Selon lui, il n'a jamais donné
d'ordre d'exécuter l'ancien pilote du président Houphouet-Boigny.




Dogbo
Blé est resté droit dans ses bottes. Hier, durant l'interrogatoire serré de près
de huit heures d'horloge (de 10h30 à 18h), il a nié en bloc avoir donné des
instructions aux quatre sous-officiers membres de sa garde rapprochée. (...)





Contradictions du général...




Il
s'est sans doute dit, advienne que pourra. Bruno Dogbo Blé a décidé de
poursuivre la ligne de défense qu'il a choisie depuis sa première audition en
juin 2012. (...) Mais, là où Bruno Dogbo Blé se fait avoir sans vraiment le
savoir, c'est quand il tente de faire le procès de la crise postélectorale. Pour
lui, tout ce qui est survenu pendant cette période, doit être mis sur le compte
de cette guerre qui a fait plus de 3.000 morts. Comme pour dire qu'on n'a pas à
s'apitoyer sur le sort d'Adama Dosso, fut-il colonel-major de l'armée
ivoirienne. Une posture qui rappelle bien celle du sécurocrate en chef du régime
Gbagbo au moment du déclenchement de la crise postélectorale. Comme une tête
brûlée, il avait promis en finir avec Alassane Ouattara et ses partisans. «Je
suis là pour accomplir une mission avec vous, celle de défendre notre République
qui tend à être bafouée par des étrangers qui méprisent sa souveraineté. La Côte
d'Ivoire a des enfants. Nous ! C'est donc à nous de défendre les terres de nos
pères. On ne peut pas accepter que notre pays soit piétiné. Je vous donne
l'ordre de mettre hors d'état de nuire, par tous les moyens, tout individu qui
tentera de détourner l'un d'entre vous. Il en est de même pour les militaires.
S'ils ne dénoncent pas les acteurs de la dérive, ou s'ils sont eux-mêmes la
source, ils subiront le même sort. Que ceux qui ne se sentent plus des nôtres
s'en aillent», avait-il soutenu le 10 décembre 2010, devant micro et camera, au
cours d'une conférence de presse, à l'état-major de la Garde républicaine à
Treichville. [...].




 




 





Après les révélations graves de Rfi et de France 24 : Qu`est-ce que les
Ivoiriens peuvent-ils encore espérer du Fpi ?




 




Le
Nouveau Réveil

- Comme un couperet, le rapport des experts de l'Onu, mettant à nu les
manigances des hommes du Fpi en exil au Ghana, est tombé samedi. On peut penser
ce qu'on veut de ce rapport et de Rfi qui l'a dévoilé, mais il est difficile à
l'heure actuelle de douter de ce document. Du moins jusqu'à ce que l'Onu et
lesdits experts démentent formellement la trouvaille de Rfi. D'ici-là, les
dénégations du Fpi, des radicaux pro-Gbagbo en exil mis en cause, ne feront que
conforter les uns et les autres dans leur conviction que le Fpi radical est bel
et bien capable d'un tel exploit. Et si tel est le cas, il va sans dire que le
Fpi ne fait plus du tout de la politique, comme il prétend le faire. Où donc
sont passées les vertus dont il s'habille maladroitement quand il s'agit de
flouer des populations ? Le patriotisme tant chanté s'arrête-t-il au pouvoir de
Gbagbo ? Depuis le 11 avril, aveuglé par la vengeance et surtout par la haine,
le Fpi s'est mis dans la disposition du prêt à tout pour faire chuter aussi
Ouattara. A ses yeux, la Côte d'Ivoire peut ne plus exister, les Ivoiriens
peuvent être tous exterminés, pourvu que seul Gbagbo soit au pouvoir. Ce qui
prime, c'est Gbagbo et le pouvoir. Quitte à s'allier au diable et à tous les
groupes dangereux du monde. L'on se rend compte aujourd'hui que jusque-là, le
Fpi a développé les grandes théories de patriotisme, de résistance à l'étranger,
de souveraineté que par rapport à l'intérêt égoïste du clan papillonnant autour
de Gbagbo. Sinon, quel est ce patriote qui attire et attise la foudre sur son
propre pays ? Quelle est cette souveraineté qui fait appel à des djihadistes et
terroristes rejetés par le monde entier, pour venir mettre son pays à feu et à
sang? Quel est ce résistant à l'étranger qui fait la cour aux islamistes
extrémistes pour venir envahir son pays, au motif que le pouvoir en place ne lui
convient pas? Qu'attendre encore d'un parti politique qui s'allie aux
terroristes et se met le monde à dos ?




 




 




La
CPC interpelle l'ONU et le Ghana




 





L'Inter, Le Nouveau Réveil, L'Expression, L'Intelligent d'Abidjan -

La Coalition pour le changement (CPC), qui regroupe plusieurs organisations de
jeunes a interpelé les nations unies et le Ghana sur les manœuvres de
déstabilisation des proches de l'ancien président, Gbagbo contre la Côte
d'Ivoire. La CPC interpelle l'Onu et la Communauté internationale sur ce qui
semble une trop grande souplesse vis-à-vis de ces déstabilisateurs et sur sa
responsabilité sur la sécurité des personnes et des biens dans notre pays, note
cette coalition dans une déclaration qu'elle nous a fait parvenir. La CPC a donc
invité les autorités ghanéennes à jouer franc jeu et à cesser de protéger ces
personnes dument identifiées. Car, relève la déclaration, une déstabilisation de
la Côte d'Ivoire sera catastrophique pour la sous-région ouest-africaine, y
compris le Ghana.




 




 





Frontière ivoiro – ghanéenne : Reprise timide du trafic à Noé




 





Fraternité Matin, Nord-Sud, Le Patriote, L'Intelligent d'Abidjan - 


La frontière ivoiro-ghanéenne est, depuis le lundi 8 octobre,
ouverte. Et ce, après 17 lundi matin, dès l'ouverture du portail, à 7 h du
matin, le trafic entre les deux Etats a repris, mais de façon timide. Les
camions remorques qui étaient stationnés à Noé (Côte d'Ivoire) ont traversé la
frontière pour se rendre à Elubu (Ghana), tandis que ceux qui attendaient de
regagner le territoire ivoirien ont pu regagner Noé. Des cars de transport de
passagers ont également pu franchir la frontière, soit pour se rendre au Ghana,
soit à Abidjan. « Nous attendions cette ouverture », fait remarquer un
chauffeur de minicar, qui dessert la ligne Noé-Abidjan. « Si la fermeture
durait un mois, on serait obligé de changer de ligne »,
soutient-il.
Certains commerçants de la ville de Noé se sont rendus tôt le matin à Elubu,
dans l'optique de se ravitailler. «Nous avons été surpris de constater
que la plupart des magasins étaient fermés »
, a confié Malan J. B, grossiste
de vin en carton et de liqueurs en provenance du Ghana. Côté ivoirien, ce
n'était pas non plus la grande affluence, au niveau des magasins. Certains sont
restés clos, tout simplement. L'annonce de l'ouverture de la          frontière,
dimanche soir, par le ministre auprès du Président de la République, chargé de
la Défense, Paul Koffi Koffi, a été accueilli côté ghanéen, par des cris de
joie. Une ambiance qu'un élément de la Police nationale, en service à Noé,
assimile à celle qui règne dans les quartiers d'Abidjan, lorsque Didier Drogba
marque un but. Une expression de joie qui traduit a quel point, la décision a
pesé sur les populations des deux pays, notamment, celles qui vivent dans les
zones frontalières.




 




 





Après son départ d'Abidjan : Un tanker grec chargé de fioul porté disparu




 




Le
Mandat, L'Inter, Le Nouveau Réveil, Notre Voie, L'Expression, L'Intelligent
d'Abidjan -

Un armateur grec a annoncé le lundi 8 octobre avoir perdu le contact avec un
tanker chargé de fioul qui a quitté sans explications Abidjan dans la nuit du
vendredi 5 au samedi 6 octobre dernier. La compagnie, Grace Management, a
précisé dans un communiqué, avoir averti toutes les autorités compétentes, "et
demandé le concours des pays voisins et d`autres parties tierces" pour localiser
le navire, qui pourrait être sous le contrôle de pirates. Transportant 32.000
tonnes de fioul, et battant pavillon des Bahamas, le bâtiment, l`Orfeas,
construit en 2008, a un équipage constitué de deux Grecs et 22 Philippins. Il a
quitté son ancrage en Côte d`Ivoire «sans ordre ni explications», et selon sa
dernière position connue, semblait se diriger vers Lagos, au Nigeria, a précisé
l`armateur. Des pirates s`étaient emparés en août d`un pétrolier grec, l`Energy
Centurion, au large du Togo, plus au sud-est, pour prélever une partie de la
cargaison de fioul, plus de 3.000 tonnes, avant de relâcher le bateau et son
équipage, retrouvés sains et sauf. La compagnie grecque avait alors expliqué à
l`AFP qu'il s`agissait d`une activité spécifique de piraterie qui était en train
de se développer dans cette zone, avec des attaques pour prendre possession de
la cargaison à l'issue desquelles bateau et marins étaient relâchés sans demande
de rançon.