REVUE DE LA PRESSE NATIONALE DU 05 OCTOBRE 2012

5 oct 2012

REVUE DE LA PRESSE NATIONALE DU 05 OCTOBRE 2012








Sécurisation de la Côte d'Ivoire : Bert Koenders a échangé avec le président
ghanéen




 




Le
Nouveau Réveil -

C'est
hier que s'est tenu le point de presse hebdomadaire de l'Opération des Nations
unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) dans leurs locaux à Sebroko. Il a été animé par
Sylvie Van Den Wildenberg, porte parole de l'Onuci. Ce point de presse a débuté
par les activités du représentant spécial du secrétaire général des Nations
unies pour la Côte d'Ivoire et chef de l'Onuci, Bert Koenders. La porte paro le
a rappelé que le patron de l'Onuci est en visite de travail de deux jours depuis
le 3 octobre dernier au Ghana dans le "cadre d'une tournée régionale de bons
offices dans les pays voisins de la Côte d'Ivoire pour réitérer la disponibilité
des Nations unies à appuyer la coopération entre les Etats de la sous région
".
Dès son arrivée dans la capitale ghanéenne, Bert Koenders, "a rencontré le
président de la République, John DramaniMahama, qui était accompagné de plu
sieurs membres de son Gouvernement dont les ministres de l'Intérieur, de la
Défense et de la Justice
". Sylvie Van Den Wildenberg s'est également
prononcée sur les activités de la Force de l'Onuci au cours de la semaine
écoulée. «Après les événements de Noé et Port Bouet, la situation sécuritaire
sur l'ensemble du territoire est restée relativement calme et aucun incident
d'envergure n'a été signalé. Sans pour autant baisser la garde à l'Ouest, où les
patrouilles renforcées sont toujours menées le long de la frontière, des axes
routiers principaux, ainsi que dans les villes et villages de la région
», a
t elle dit. Poursuivant, elle a souligné que "l'effort a été renforcé vers
l'Est du pays où les unités de la force ont multiplié les patrouilles le long de
la frontière avec le Ghana, essentiellement dans la région de Noé et des
alentours. Au cours de la semaine passée, les casques bleus de l'Onuci ont
effectue 1758 patrouilles terrestres et aériennes sur le territoire national
".
Par ailleurs, elle a soutenu que Bert Koenders réitère l'engagement de l'Onuci à
appuyer le renforcement des capacités de la police nationale. [...]




 




 




En
visite au Ghana/Koenders aux exilés: "Aidez-nous à renouer le dialogue et
arriver à un consensus''




 




Le
Mandat, L'intelligent d'Abidjan -

En visite au Ghana, Bert Koenders, Représentant Spécial du Secrétaire Général
des Nations Unies en Côte d'Ivoire, a rencontré, le mercredi 3 Octobre, les
exilés politiques ivoiriens à l'International Conférence Center d'Accra, au
Ghana. Lors de cette rencontre, Bert Koenders a invité les pro-Gbagbo exilés au
Ghana à rentrer au pays. Dans un langage diplomatique, le fonctionnaire onusien
a dit ceci : «Nous ne sommes pas saints, nous travaillons à trouver des
solutions aux problèmes qui sont nombreux et que vous avez énoncés : foncier,
démobilisation, justice équitable, sécurité...et qui ont occasionné une opération
de paix en Côte d'Ivoire. Nous ne sommes pays aveugles nous voyons ... aidez- nous
à renouer le dialogue et arriver à un consensus ». L'ancien ministre et
porte-parole de la coordination du Fpi en exil, AssoaAdou, a livré les
préoccupations des pro-Gbagbo réfugiés au Ghana. Les exilés ont trois
préoccupations quotidiennes : comment se loger, comment se nourrir et enfin
comment se soigner en cas de maladie. « Les exilés ivoiriens sont tous partisans
de la paix pour retourner en Côte d'Ivoire, leur pays. Aucun ne veut et ne
prépare la guerre à partir du Ghana », a dit M. Assoa. Quant à Emile
Guiriéoulou, il a déclaré d'entrée à Bert Koenders que les nouvelles ne sont pas
bonnes à l'ouest de la Côte d'ivoire dont il est originaire. Prenant la parole,
Ahoua Don Mello, a invité les nations Unies à aider les Ivoiriens à se
réconcilier en proposant le modèle Sud- Africain. «Declerk a sorti Mandela de
prison. Ils se sont assis. Ils ont discuté, ont trouvé les solutions aux
problèmes sud- Africains et ils ont avancé», a-t-il proposé. Pour sa part, Ben
Dagbo a, au nom de l'Aird, répété qu'aucun réfugié ne prépare de coup d'Etat au
Ghana. Les réfugiés qui sont dans les camps du HCR ont besoin de tentes et de
nourriture, exposés qu'ils sont aux morsures de serpents. Pendant son séjour
ghanéen, Bert Koenders a rencontré le Président ghanéen, John DramaniMahama.




 




 





L'Onuci et son opération «il faut sauver Ouattara»




 





Notre Voie -

Les échanges que le Néerlandais, Bert Koenders, Représentant spécial en Côte
d'Ivoire du Secrétaire général de l'Onu, le bien controversé, Ban Ki-moon, a
eus, mercredi dernier, à Accra devant témoins, avec les exilés politiques et
réfugiés ivoiriens, mettent à nu deux réalités. D'une part, que l'Onuci avait
comme agenda caché, depuis le début, le renversement de Laurent Gbagbo du
pouvoir par tous les moyens, mêmes les plus brutaux, au profit d'Alassane
Dramane Ouattara. D'autre part, plus d'un an après l'accomplissement de cette
mis- sion non-officielle, l'organisation des Nations unies ou la nébuleuse qui
agit en son nom se rend compte que la gouvernance de son poulain n'est pas à la
hauteur de ses attentes. Pis, elle suscite de réelles inquiétudes. D'où
l'opération « il faut sauver Ouattara » qu'elle a déclenchée depuis plusieurs
mois. Qui mieux que Bert Koenders, un homme « neuf » qui n'a pas participé à
l'opération « renverser Gbagbo » co-pilotée par son prédécesseur, Young Jin-Choi
et l'ex-ambassadeur de France, Jean-Marc Simon, peut tenter de colmater les
brèches de la mal gouvernance ouvertes grandement par le régime Ouattara ?
Question fondamentale qui justifie assurément toute la détermination de M.
Koenders. Qui semble porter tout le fardeau des turpitudes du régime





Ouattara comme le ferait un vice-président face à l'échec de son chef de l'Etat.
Koenders rencontre les populations à l'intérieur du pays, Koenders fait des
propositions à la Cdvr qui est combattue par les irréductibles du régime
Ouattara, Koenders rencontre l'opposition à Abidjan et à l'extérieur, plaide
pour qu'elle entre au gouvernement et participe aux futures élections...L'Onuci
n'est plus dans le champ de son mandat édicté par la résolution 1528 du 27
février 2004 qui a créé, le 4 avril 2004, l'Opération des Nations Unies en Côte
d'Ivoire (Onuci). Jusqu'à ce jour, le mandat de l'Onuci demeure de protéger les
civils et soutenir le gouvernement dans le désarmement, la démobilisation, la
réintégration et la réforme du secteur de la sécurité. Nulle part, il n'est
écrit qu'elle doit plaider pour le régime Ouattara, s'il est en manque de
légitimité ou que le patron de l'Onuci doit se comporter en vice-président de la
Côte d'Ivoire. Si préoccupée par son opération « il faut sauver Ouattara »,
l'Onuci a abandonné les civils ivoiriens qui se font massacrer par les milices
du régime dans l'Ouest du pays.




 




 





L'Onuci équipe la police en matériel informatique




 





Fraternité Matin -


L'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (onuci), a apporté une aide en
matériel bureautique composé de photocopieurs, d'imprimantes, d'ordinateurs, et
un programme de formation d'une valeur de cinq cents millions cinq cent mille
francs. C'était mardi, à la salle des fêtes de l'École nationale de police, en
présence du directeur général de la Police nationale et une délégation de la
Police onusienne conduite par le commissaire divisionnaire, Jean Marie Bourry.
Selon ce dernier, ce don s'inscrit dans le cadre du fonds d'urgence de l'Onuci
pour le soutien de l'État ivoirien dans sa restauration de l'autorité de l'État.
Cet objectif ne peut être atteint que par un équipement adéquat, la formation de
la police dans le respect des normes de fonctionnement éthique. D'où la
nécessité du programme de formation de 400 policiers et gendarmes en juillet et
août derniers au Campc à l'université de Cocody en est une preuve. Il a indiqué
que ce don est destiné aux 35 commissariats d'Abidjan. L'inspecteur général de
police, Brédou M'Bia, s'est dit fier du matériel reçu. Car après la crise
post-électorale les services de police étaient dépourvus de matériel
bureautique. C'est pourquoi, il a transmis l'infini remerciement de la tutelle
aux autorités onusiennes. Le commissaire de police de 1ère classe, Touré Albert,
représentant le directeur de l'École de police, le contrôleur, général Yao Brou
Alain, a salué, au nom de son directeur, ce geste de l'Onuci qui rendra plus
efficace la police pour le bonheur des populations vivant en Côte d'Ivoire.




 




 





Soubré / Pour sortir un soldat, les Frci assiègent la prison, l'ONUCI
s'interpose




 





L'Expression –

Un
gros vent de panique a soufflé hier sur Soubré à cause d'une rumeur d'évasion
des prisonniers. Selon les sources concordantes, trois éléments dont un
gendarme, un agent des eaux et forêts et un élément des Frci avaient été
emprisonnés suite à la bastonnade suivie de la mort d'un jeune homme dans la
sous-préfecture de Liliyo. Mais contre toute attente, le gendarme et l'agent des
eaux et forêt se sont retrouvés en liberté pendant que l'élément des Frci
restait toujours incarcéré. Ce qui a provoqué la colère des militaires qui
considèrent cet acte comme une humiliation. Le responsable des Frci aurait mené
des démarches auprès du procureur de la République pour obtenir la libération de
son élément puisque le gendarme et l'élément des eaux et forêt étaient libres.
Devant la lenteur de la procédure, un commando de 10 éléments Frci se rend
mercredi à la maison d'arrêt pour récupérer leur compagnon. L'élément avait
d'ailleurs été retiré des cellules par mesure de sécurité pour éviter une
quelconque évasion. Alertées par l'incident de l'incident de la prison de
Soubré, des troupes de l'ONUCI venues de San-Pedro prennent position devant la
prison pour éviter des velléités d'affrontement et parer à toute évasion des
prisonniers. Le dispositif inhabituel des forces onusiennes a créé la panique
dans la ville entrainant la fermeture des écoles, des magasins et autres
commerces. [...]




 




 




Un
émissaire de Ban Ki-moon est là




 





Nord-Sud, L'Intelligent d'Abidjan -

Depuis
mercredi, le sous-secrétaire général à l'Etat de droit et aux institutions
chargéesde la sécurité au département des opérations de maintien de la paix des
Nations unies est en Côte d'Ivoire, a révélé hier laporte-parole de l'Onuci.
Sylvie van den Wildenberg a informé que DmitryTitov est là pour une visite de
travail de cinq jours envue de s'enquérir de l'état des droits del'Homme et de
la réforme du secteur de la sécurité.




 




 





Foncier rural et urbain/Hamed Bakayoko:"Le gouvernement attend vos
propositions''




 




Le
Mandat, L'Inter, Le Nouveau Courrier, L'Intelligent d'Abidjan -

Le séminaire organisé du Jeudi 4 au vendredi 5 octobre précédemment à celui
organisé à Yamoussoukro en juin dernier, a pour objectif de définir les
nouvelles orientations pour une véritable politique du foncier rural.




Le
gouvernement a décidé d'agir efficacement dans la gestion du foncier rural et
urbain. C'est pour cette raison, qu'un comité scientifique et un comité
interministériel ont été créés. Ces comités devront rendre les résultats des
travaux organisés, lors du séminaire des jeudi 4 et vendredi 5 octobre
prochains, à Grand Bassam. Autour de l'analyse «des problèmes du foncier rural
et urbain », ce séminaire présidé par le Premier Ministre, Jeannot Ahoussou
Kouadio, avait pour objectif de proposer une matrice d'actions urgentes sur le
foncier dans le but d'accompagner le gouvernement dans la prise de décisions
justes et adaptées. Pour le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur, Hamed
Bakayoko, représentant le Premier ministre, le gouvernement fonde beaucoup
d'espoir sur ces réflexions au sujet de l'épineuse question du foncier rural.
«Le gouvernement attend avec beaucoup d'intérêt vos propositions de techniciens,
d'experts, d'autorités politiques et administratives, de citoyens, pour apporter
des réponses précises et adaptées aux difficultés inhérentes à la gestion du
foncier rural et urbain. Il ne s'agira pas de rechercher des fautifs ou des
coupables, mais plutôt des causes au dysfonctionnement observé et, surtout, des
pistes de solutions qui permettent à notre pays de résorber les effets pervers
des actes de gestion observés en matière foncière » a dit Hamed Bakayoko.
Faut-il le relever, les différents membres du comité scientifique, après leurs
travaux préliminaires, ne se sont pas accordés sur certains points. Notamment «
la création d'une Autorité de régularisation du foncier ; la création d'une
agence dédiée à la gestion des terrains industriels ; le sort du Certificat de
propriété foncière et du rattachement du cadastre ». [...]




 




 




21
prisonniers s'évadent du Liberia




 





L'Inter, Fraternité Matin, Soir Info, Le Nouveau Réveil, Nord-Sud, L'expression,
Le Jour plus, Le Patriote  -

Au moins 21 prisonniers se sont évadés mercredi de la prison de Zwedru, ville de
l'Est du Liberia proche de la frontière avec la côte d'ivoire, une région mal
contrôlée où circulent de nombreux hommes armés, a appris jeudi l'AFP, de source
policière. Des éléments de la police nationale du Liberia ont été envoyés en
renfort, a déclaré George Bardue, porte-parole de la police libérienne. Ajoutant
avoir demandé à la population locale de rapporter tout déplacement suspect de
personnes dans la zone. Il a affirmé que les prisonniers ne portaient pas
d'armes au moment de leur évasion, soulignant qu'une enquête de police a été
ouverte. La nationalité des prisonniers en fuite n'a pas été précisée, mais le
nombre a été estimé à une soixantaine par des médias libériens.




 




 





Libération du Mont Péko / La phase de la négociation




 





Fraternité Matin –

Une
délégation d'officiers supérieurs des Forces Républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI)
conduite par le commandant adjoint des forces terrestres, le colonel-major
Soumahoro Gaoussou, a rencontré, le mercredi 3 octobre 2012, à Bagohouo à
environ 25 km de Duékoué, AmadéOueremi, l'homme fort du Mont Péko. Le
colonel-major Soumahoro Gaoussou, qui était accompagné des commandants Losseni
Fofana, patron du Bataillon de sécurisation de l'ouest (Bso) et celui du
bataillon du Mont Péko, Traoré Dramane ainsi que d'officiers de la police des
Nations unies, n'a pas fait de déclaration après cette rencontre à huis clos qui
a duré près de deux heures. Mais selon des informations recueillies sur place,
il a été question du départ d'AmadéOueremi et de ses hommes de la réserve du
Mont Peko, patrimoine de l'État donc normalement interdit d'accès. Nos sources
soutiennent que l'option du départ d'AmadéOueremi et de ses hommes de cette
forêt par la force est abandonnée, du moins pour le moment, pour un arrangement
à l'amiable. C'est-à-dire amener ces occupants illicites à partir d'eux-mêmes
selon un calendrier établi en concertationavec les autorités militaires.
AmadéOueremi n'a pas trouvé d'inconvénient à cette proposition de la grande
muette mais a demandé une mesure conservatoire ; à savoir quitter la forêt après
les récoltes qui ont déjà commencé. [...]




 




 





Assassinat du colonel-major Dosso / accusé par un codétenu, le colonel
KipréYagba nie tout et s'embrouille




 





L'Inter, Fraternité Matin, Soir Info, Notre Voie, Le Nouveau Réveil,
Aujourd'hui, Nord-Sud, L'Intelligent d'Abidjan, L'Expression, Le Quotidien
d'Abidjan, Le Jour plus, Le Patriote -

Deux détenus dans l'affaire ''Général Dogbo Blé et autres contre ministère
public
'' ont comparu devant la cour d'Appel hier jeudi 4 octobre au Plateau.
Le sergent TohFerdinand et le colonel KipréYagba ont donné leur version des
faits dans le cadre de l'assassinat du colonel-major Adama Dosso, au plus fort
de la crise post-électorale. Si Toh Ferdinand n'a pas nié avoir été complice du
meurtre de l'officier supérieur à la retraite, le colonel KipréYagba, lui, a
rejeté toutes les accusations portées contre lui. «Je ne reconnais pas les
faits qui me sont reprochés
», a dit d'emblée l'officier supérieur, qui était
le chef de cabinet du Général Dogbo Blé. il a expliqué à la barre, qu'il était à
son bureau le 12 mars 2011, jour de l'assassinat du colonel-major Dosso, quand
il a entendu la voix du sergent- chef YapiYavo Gustave alias Djoudjou, qui
informait d'autres militaires d'une mission à la Brigade de recherche. «Lago
Léo est venu à      moi, je ne l'ai pas appelé.Ilm'adit:onvaàla Brigade de
recherche ;comme pour confirmer un ordre. J'ai dit que je n'en savais rien. Je
lui ai demandé de voir Djoudjou parce que c'est lui que j'avais entendu parler
de la Brigade de recherche. J'étais fatigué et j'ai dormi, je ne me suis même
pas rendu compte de leur retour. Je n'ai jamais été associé à un quelconque
compte rendu. Ce sont des mensonges. J'aimerais comprendre l'acharnement de Lago
à m'impliquer dans cette affaire
», a déclaré le colonel Kipré. Ajoutant
qu'il n'est pasà exclure que le Général Dogbo Blé ait donné un ordre direct à
ses gardes du corps que sont YapiYavo, Lobé Lobé, Toh Ferdinand et Lago Léon,
tous inculpés. Quand le substitut du Procureur militaire prend la parole, il
invoque un passage du procès verbal de l'instruction dans lequel le colonel
Kipré avouait avoir entendu les soldats dire qu'ils allaient au blocus du Golf.
Le colonel KipréYagba s'embrouille alors à la barre, disant tantôt avoir entendu
les soldats parler de la Brigadede recherche, tantôt du blocus du Golf.
L'audience tourne à une sorte de dialogue de sourds. Pendant plusieurs minutes,
le juge Mathurin Kangah et le substitut du Procureur militaire Ange Kessi,
tentent de faire reconnaître au colonel Kipré ses déclarations devant le juge
d'instruction du 2ème cabinet, des mois plus tôt. Le colonel KipréYagba, par
ailleurs officier-adjoint du Général Dogbo Blé, semblait nerveux. Il a fallu
l'intervention de son avocat, Me Martial Gahoua, qui a demandé une petite pause
pour échanger avec son client. Dix minutes de suspension sont alors accordées
par le juge Kangah. Et quand l'audience reprend, le colonel Kipré reconnaît
finalement avoir eu connaissance d'une mission sur le blocus du Golf hôtel. [...]




 




 





Interdiction du sit-in de la JFpi/Justin Koua:«Le pouvoir veut étouffer la
démocratie»




 





Nord-Sud, L'Intelligent d'Abidjan, Le Temps, Le Nouveau Courrier, Aujourd'hui -

Avec la même fougue, la même effronterie à l'égard des
dirigeants, Justin Koua a réagi à l'annulation par le ministère de l'Intérieur
du sit-in que son parti prévoyait hier au Plateau. Le secrétaire général par
intérim de la Jeunesse du Front populaire ivoirien (JFpi) voit dans cette
décision la volonté du gouvernement «d'étouffer la démocratie dans notre pays».
Il en a donc déduit hier à la Riviera que le pouvoir «a peur» de la JFpi. A l'en
croire, son organisation avait pris soin d'informer les autorités
administratives et sécuritaires, les chancelleries, les associations
confessionnelles et les organismes de défense des droits humains. Le but de
cette démarche, a-t-il expliqué, était de démontrer que le sit-in était
pacifique et qu'il ne visait qu'à revendiquer «le droit à la vie». Parce qu'à
l'en croire, plusieurs de leurs militants seraient illégalement détenus et
certains auraient même été tués. Le conférencier a révélé que c'est à deux jours
de la manifestation que le préfet de région, préfet du département d'Abidjan,
Sidiki Diakité, leur a signifié que le ministère voulait annuler leur
regroupement. «Dans le respect de la loi, nous avons décidé de surseoir à la
manifestation le temps de prendre langue avec le ministère de l'Intérieur pour
trouver une nouvelle date», a-t-il informé. Le patron de la JFpi a précisé que
l'annulation du sit-in n'est pas de la reculade mais le signe que le régime
actuel est anti-démocratique. Il a prévenu que très bientôt une prochaine date
non négociable sera fixée. L'administration n'aura donc d'autre choix que de
l'accepter ou de les tuer tous, a-t-il mis en garde. M. Koua a porté de graves
accusations contre le pouvoir en affirmant que des snipers étaient postés dans
les tours au Plateau avec pour ordre de «tuer les jeunes» qui seraient venus
manifester. Cette information, a-t-il révélé, il la tient de personnes proches
du régime.