PROCESSUS ELECTORAL IVOIRIEN: DAVANTAGE DE FONDS PEUVENT ETRE MOBILISES, ASSURE LE NOUVEAU REPRESENTANT SPECIAL ADJOINT DES NATIONS UNIES

18 aoû 2010

PROCESSUS ELECTORAL IVOIRIEN: DAVANTAGE DE FONDS PEUVENT ETRE MOBILISES, ASSURE LE NOUVEAU REPRESENTANT SPECIAL ADJOINT DES NATIONS UNIES

Abidjan, le 18 août 2010... « Environ 14 millions d'euros sont disponibles en ce moment dans le Basket fund (panier de fonds) pour le financement du processus électoral » a déclaré mercredi à Abidjan, le nouveau Représentant spécial adjoint du secrétaire général des Nations Unies pour la Côte d'Ivoire, Ndolamb Ngokwey, lors d'un entretien accordé à ONUCI FM.

« Avec la décision politique prise concernant la tenue prochaine des élections, il sera possible de mobiliser davantage de ressources », a ajouté M Ngokwey par ailleurs Coordonnateur humanitaire et Coordonnateur résident en Côte d'Ivoire. Selon lui, la plupart des partenaires financiers et techniques de la Côte d'Ivoire ont marqué leur disponibilité à explorer des possibilités pour aider le pays, soulignant que la Côte d'Ivoire attendait l'appui international pour pouvoir redécoller.

« Il y a des facteurs logistiques, financiers et techniques et la communauté internationale est convaincue qu'il est de son devoir de faire tout son possible pour appuyer les autorités nationales et les instances électorales a conduire le processus électoral à bon terme », a-t-il précisé.

Interrogé sur le rôle du PNUD et des bailleurs de fonds dans le financement de l'encasernement, M. Ngokwey, a estimé qu'en tant que partenaires du gouvernement ils ne pouvaient pas ne pas accompagner le processus. « C'est un engagement formel des Nations unies d'accompagner le processus en Côte d'Ivoire », a-t-il rappelé.

Le Représentant spécial adjoint a, dans le cadre de la réinsertion des anciens combattants et des jeunes à risques, rappelé le succès de cette initiative sur le terrain. Il a fait une évaluation des 1000 microprojets qui, selon lui, ont été favorablement accueillis et montrent des résultats positifs malgré certaines difficultés. « Nous devons tirer les leçons de ce qui a marché pour aller de l'avant et nous assurer que les failles réelles observées peuvent être corrigées pour une amélioration future », a-t-il souligné.

Abordant le volet humanitaire, M Ngokwey a indiqué qu'en Côte d'Ivoire, la grande crise humanitaire était passée. « Il reste cependant quelques poches qui nécessitent une urgence humanitaire spécifique notamment le problème des déplacés internes à l'Ouest et la problématique de la malnutrition au Nord. « Ce sont des problèmes qui pourront être attaqués dans le cadre de la transition de l'humanitaire au développement », a-t-il fait remarquer, précisant que l'une de ses fonctions était de s'assurer de la « transition douce » entre une phase d'humanitaire et une phase de reconstruction.

M. Ngokwey a pris fonction le lundi 2 août 2010.