Prévention et gestion des conflits de la région du Gbéké : le Système des Nations Unies renforce les capacités du corps préfectoral et des leaders communautaires

25 avr 2016

Prévention et gestion des conflits de la région du Gbéké : le Système des Nations Unies renforce les capacités du corps préfectoral et des leaders communautaires

La direction générale de l’administration du territoire (DGAT), avec l’appui financier et technique du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI), organise du lundi 25 au mercredi 27 avril 2016, à Bouaké, un atelier de renforcement de capacités à l’ intention du corps préfectoral, de leaders communautaires et religieux et de responsables d’association de femmes et de jeunes.

L’atelier vise à réduire les conflits communautaires qui fragilisent la cohésion sociale et le processus de paix sur l’ensemble du territoire.

Selon Kouamé Koffi, Préfet du département de Béoumi, qui par ailleurs présidait la cérémonie d’ouverture, la formation est un moyen de contribuer à maintenir la paix, la cohésion sociale. Toujours selon l’administrateur, le renforcement des capacités sur les mécanismes et instruments d’analyse de prévention des conflits et de gestion communautaire aidera au développement de la région.

Plusieurs communications ont été faites, parmi lesquelles, « les mécanismes et instruments d’analyse, de prévention des conflits et de gestion communautaire dans les circonscriptions administratives », « la prévention et la gestion des conflits » et « la matrice des conflits et le mode opératoire de remplissage. »

Présente à cette formation, Donatella Giubilaro, responsable des Bureaux de l’ONUCI pour le Secteur Est s’est félicitée de cette initiative. « L’atelier de ce matin revêt une importance capitale dans la mesure où il vise à vous donner les instruments nécessaires à la gestion prospective des conflits et à la bonne gouvernance de vos localités respectives », a-t-elle indiqué.

Selon Mme Giubilaro, toutes les mutations sociales que connaissent actuellement les communautés rurales et urbaines imposent une réadaptation des mécanismes de gestion afin de répondre aux nombreux défis et attentes des populations. « À cela s’ajoute, l’impérieuse nécessité de résoudre pacifiquement les conflits existants au sein des populations et qui sont susceptibles de mettre à mal la cohésion sociale et de retarder leur développement » a-t-elle soutenu.

Elle a, par ailleurs, réaffirmé la volonté du Système des Nations Unies à appuyer tous les efforts visant à consolider la paix. « L’ONUCI continuera dans la limite de son mandat à appuyer l’Etat et les chefs de circonscriptions administratives dans leurs efforts de normalisation de la vie sociale et de rapprochement pacifique des populations à la base’ », a-t-elle fait savoir.

Pour rappel, la ville de Bouaké constitue la quatrième étape de cette formation après les localités de Gagnoa, Divo et Daloa.