ONUCI Tour à Tié Iné pour échanger avec les populations

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24 sep 2014

ONUCI Tour à Tié Iné pour échanger avec les populations





L'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) et ses partenaires ont échangé, mardi 23 septembre 2014, avec les populations de Tié Iné, localité située à 572 km au nord d'Abidjan, sur le maintien de la cohésion sociale, le foncier rural, la fièvre hémorragique à virus Ebola et sur un environ électoral apaisé.



Dans son intervention, Pierre Aby du bureau de l'Information de Guiglo a rappelé le mandat de l'ONUCI qui concerne, entre autres, la protection des civils et des personnes vulnérables telles que les femmes et les enfants. « Ce mandat passe aussi par la promotion des droits de l'Homme, de l'Etat de droit », a soutenu M. Aby. La prochaine élection du Président de la République, prévue pour octobre 2015, devrait se faire dans le calme en vue de permettre à chacun d'y participer et de choisir librement son candidat, a-t-il ajouté.







Dans la foulée, le représentant de la Police des Nations Unies, Hammami Mohsen, a mis l'accent sur la mission de sa composante qui consiste à protéger les personnes et leurs biens à travers des patrouilles mixtes, en partenariat avec les forces de sécurité locales.



Jonas Siekpo de l'ONG ''Bonne Action'' a, pour sa part, appelé les participants à éviter certaines dérives telles que le manque de respect au

Chef du village, socle de l'unité ; ce qui pourrait selon lui, mettre à mal la cohésion sociale. « Nous devons travailler à circonscrire les problèmes en les affaiblissant par le dialogue. Bannissez les règlements de comptes à la machette », a-t-il conclu.



Le Chef du service Cadastre de la direction régionale de l'Agriculture, Teya Koffi a, lui, mis l'accent sur l'importance de la terre. « Elle est souvent source de conflits qui dégradent la cohésion sociale. La loi de 1998 sur le foncier rural est établie à cet effet et permet d'obtenir le certificat foncier qui ne fait aucune distinction dans son établissement entre le sexe et la nationalité », a-t-il indiqué.







La sensibilisation sur la fièvre hémorragique à virus Ebola étant inscrite au programme de la rencontre, le Chef du service de Santé de Kahen-Zarabaon, Gbato Bamba, a mis en garde les populations contre la consommation de viande d'animaux sauvages (chauve-souris, agoutis, rats, biches...) porteurs du virus Ebola, source d'une maladie très grave, dont la science ignore les contours. « Ebola se reconnait par les signes tels qu'une brusque montée de fièvre, des vomissements parfois sanglants, une faiblesse interne, des courbatures, une rougeur de la peau, un saignement du nez, une diarrhée accompagnée de sang », a ajouté M. Bamba. Il a encouragé les populations à respecter les mesures préventives prises par le Gouvernement ivoirien.



Le Chef du village de Tié Iné, Landry Pahou, a indiqué qu'hormis les conflits liés au foncier, la cohabitation entre les différentes composantes de la localité se déroulait parfaitement. Parlant de développement, M. Pahou a promis de faciliter l'accès du village aux personnes désirant y investir. « Nous sommes aujourd'hui en train de lotir notre localité et favorisons la cession des sites aux investisseurs », a-t-il conclu.