REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU MARDI 20 AOÛT 2013
La
cohésion sociale est la "clé" de la paix en Côte d'Ivoire (ONU)
(Xinhua.net – 20 août 2013) -
Le
Coordonnateur humanitaire du Système des Nations unies en Côte d'Ivoire, Ndolamb
Ngokwey, a affirmé lundi à Abidjan que la cohésion sociale est la "clé" de la
paix dans le pays après une décennie de crise militaro-politique ponctuée par
les affrontements postélectoraux qui ont fait au moins 3 000 morts en 2010-2011.
"Après une décennie de crise et de fracture sociale, la cohésion sociale est la
clé et le moteur qui permettra de déclencher une nouvelle dynamique pour
restaurer la confiance, la réconciliation et la paix", a déclaré Ndolamb Ngokwey
à l'occasion de la célébration nationale de la Journée mondiale de l'aide
humanitaire.
En
Côte d'Ivoire, la Journée a été placée sous le thème "le monde a besoin de plus
de cohésion sociale".
Selon
le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA), la
situation humanitaire s'est améliorée depuis la crise post-électorale de
2010-2011, qui a provoqué l'exil de près de 250 000 personnes dans les pays
voisins au plus fort de la crise.
"91%
des déplacés internes et 70% des réfugiés ivoiriens sont rentrés chez eux",
indique l'OCHA qui ajoute que les conséquences de la crise se font toutefois
encore sentir en matière de malnutrition, de sécurité alimentaire, de protection
et d'accès aux services sociaux de base.
En
Côte d'Ivoire, la célébration a été marquée par des rencontres des organisations
de la communauté humanitaire avec le public à Abidjan et à Duékoué (ouest), mais
également par une Journée portes-ouvertes dans les deux localités ainsi qu'un
tournoi de football et un jeu-concours à Duékoué.
La
Journée mondiale de l'aide humanitaire est célébrée le 19 août de chaque année.
Elle a été instituée par les Nations unies pour commémorer l'attentat contre le
siège de l'ONU à Bagdad en 2003, et pour "rendre hommage à ceux qui, parfois au
péril de leur vie, viennent en aide aux plus vulnérables".
Le
Coordonnateur humanitaire, Ndolamb Ngokwey, a par ailleurs délivré le message du
secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, qui insiste sur la nécessité
pour les peuples et les pays d'"œuvrer de concert à la cause commune de la paix,
de la justice, de la dignité et du développement à une époque où les problèmes
sont mondiaux". [...].
Côte
d'Ivoire : Les députés RDR favorisent l'adoption des projets de lois sur
l'apatridie
(Koaci.com – 20 août 2013) -
Le
projet de loi autorisant le président de la République à ratifier la convention
de 1954 relative au statut des apatrides et celui autorisant toujours le
président de la république à ratifier la convention de 1961 sur la réduction des
cas d'apatrides soumis à la sagacité des parlementaires de la commission des
relations extérieures (CRE) ont été adoptés à l'unanimité des députés présents
ce lundi dans l'hémicycle après plus de 9 heures de débats.
KOACI.COM présent dans l'hémicycle a remarqué que seuls les députés du
Rassemblement des républicains (RDR) du CRE ont exprimé favorablement leur vote
au cours de l'élection, puisque leurs collègues du Parti démocratique de Côte
d'Ivoire (PDCI) avaient déserté la salle. En dépit de l'interpellation de la
présidence de la commission, Emilienne Bobi Assa, par le député Abonoua Louis,
le vote n'a pas été repoussé et a eu lieu.
En
effet pour en arriver à cette étape, il faut souligner que les députés ont
offert un spectacle aux envoyés du gouvernement, les ministres Charles Diby
Koffi, Gnénéma Coulibaly, et Albert Agré ainsi qu'à la presse présente dans la
salle. D'abord initialement prévu à 10 heures, après plusieurs minutes d'attente
l'ouverture de la séance aura lieu à 11 heures 14. Comme si cela ne suffisait
pas, suite à la lecture des exposés des motifs de ces projets de lois, les
présidents des cinq groupes parlementaires de l'assemblée nationale réunis au
sein d'un comité paritaire vont demander une suspension de 15 minutes, il était
12 heures.
Les
cinq présidents partis se concerter retourneront dans l'hémicycle après 3 heures
45 minutes d'entretien, soit à 15 heures 45. A la reprise, les débats réels vont
s'ouvrir. Malheureusement, les députés du PDCI qui apparemment n'étaient pas
pour l'adoption des deux projets de lois défendront leur position, tandis que
leurs collègues, ceux du parti de Ouattara très favorable à l'adoption de ces
deux projets vont se lancer des piques à travers leurs interventions.
KOACI.COM a constaté que cette situation a créé deux camps au sein de
l'assemblée nationale. Il y avait d'un côté les partisans de l'adoption des deux
projets de lois et de l'autre côté ceux qui s'y opposaient. Ces deux camps ont,
durant une quinzaine de minutes, bloqué la séance au grand dam des représentants
du gouvernement ivoirien.
Quand
la séance reprendra normalement, le comité paritaires composé des cinq
présidents des groupes parlementaires va à nouveau solliciter une nouvelle
suspension d'au plus 15 minutes selon leur porte-parole Déli Mamadou qui lui
sera accordée. Cette pose qui interviendra dans la nuit c'est-à-dire à 19 heures
35 va reprendre à 20 heures 15.
A la
fin de ces mises en scènes, les députés vont dans leur unanimité voter ces deux
projets de lois. Il faut enfin terminer que les membres du gouvernement ont pris
l'engagement de les associer dans l'explication des dits projets de lois à leurs
mandants. «Après la ratification, le gouvernement va travailler de manière
consensuelle avec les députés, » a promis le ministre Gnénéma Coulibaly.
Côte
d'Ivoire : appel à l'accélération de la décrispation de la vie politique
(Xinhua.net – 20 août 2013) -
Le
Front populaire ivoirien (FPI, de Laurent Gbagbo) a salué lundi le "geste
d'apaisement" du président Alassane Ouattara et l'a appelé à "accélérer la
décrispation" de la vie politique en Côte d'Ivoire après la mise en liberté
provisoire d'une douzaine de ses hauts responsables détenus depuis la fin de la
crise post-électorale de 2010-2011. Le 6 août, la justice ivoirienne a décidé
d'accorder la liberté provisoire à une douzaine de personnalités de l'ancien
régime dont le président du FPI, Pascal Affi N'guessan, et Michel Gbagbo, fils
de l'ex-président ivoirien, poursuivis pour leur rôle présumé dans la crise
post-électorale qui a fait au moins 3 000 morts en Côte d'Ivoire. "Le FPI se
félicite de l'élargissement de sa haute direction", indique un communiqué du
secrétaire général par intérim transmis lundi à Xinhua. Tout en "rendant hommage
à la Justice ainsi qu'aux avocats", le FPI "apprécie" la mise en liberté
provisoire de ses cadres qu'il qualifie de "geste d'apaisement" du chef de
l'Etat, Alassane Ouattara. Il "exhorte" M. Ouattara à "accélérer la décrispation
du contexte sociopolitique", poursuit le communiqué. Le FPI, qui a boycotté les
élections législatives et locales, a toujours réclamé la libération de ses
responsables et militants en détention pour renouer le dialogue avec le pouvoir.
Près de 80 partisans de Laurent Gbagbo attendent d'être jugés en Cour d'assises
pour divers crimes, dont atteinte à la sûreté de l'Etat et crimes économiques.
La "décrispation" passe par "la libération de tous les autres prisonniers",
insiste le communiqué du FPI qui demande également "la facilitation du retour de
tous les exilés pro-Gbagbo ainsi que le dégel de leurs avoirs bancaires, la
réhabilitation et la restitution de leurs domiciles". "Le FPI est prêt à jouer
sa partition dans le dialogue politique et le processus de réconciliation",
conclut le communiqué signé du secrétaire général par intérim, Richard Kodjo.
Côte
d'Ivoire : Un ex-gendarme braqueur neutralisé par des vigiles lors de l'attaque
d'un immeuble
(Koaci.com – 20 août 2013) -
Un
gendarme radié des effectifs de l'armée ivoirienne reconverti en braqueur a été
grièvement blessé à la jambe droite ce lundi dans l'attaque de l'immeuble
Kabalane sis à Treichville.
Cet
ex-gendarme a été reconnu par l'un de ces anciens collègues en fonction en ce
moment au CCDO. Selon des témoignages reçus, ce dernier aurait nié son
appartenance à la gendarmerie.
Interrogé, le braqueur s'est attribué un faut nom. Alors qu'il se nomme Tapé Guy
Noël, il se présentera sous une fausse identité.
«Je
m'appelle Kouamé Joseph. Ce n'est pas moi Tapé Guy Noël alors qu'il avait
formellement été identifié par le gendarme du CCDO, » aurait-il raconté, soutien
un témoin.
Suite
au départ des éléments du CCDO qui avaient envahi l'immeuble, désormais seul
avec les sapeurs pompiers venus l'évacuer au Chu de Treichville parce qu'atteint
d'une balle à la jambe droite, le braqueur la vraie identité du braqueur sera
sue suite à la fouille de ses vêtements. Les sapeurs pompiers réaliseront qu'il
avait effectivement menti et s'était attribué un faux nom en lieu et place de
celui que ses parents lui ont attribué. [...]
Côte
d'Ivoire / cacao : la récolte sera-t-elle mauvaise?
(RFI
online – 20 août 2013) -
Sur
les marchés de Londres et de New-York, les cours du cacao sont en train de
s'envoler. C'est une progression constante depuis plusieurs semaines. La tonne
de fève de cacao est à son plus haut niveau depuis trois ans. Ce qui provoque
cette hausse, c'est l'inquiétude des industriels du chocolat et du cacao face à
la situation climatique en Côte d'Ivoire, le premier producteur mondial. Les
professionnels craignent une récolte inférieure aux besoins. Mais ces
inquiétudes sont-elles fondées ?