REVUE DES MEDIAS AUDIOVISUELS DU LUNDI 19 AOÛT 2013

19 aoû 2013

REVUE DES MEDIAS AUDIOVISUELS DU LUNDI 19 AOÛT 2013


















Edition de 05H30 du Lundi 19 août 2013 – VOA




 




En

Côte d'Ivoire, retour sur les désaccords entre le RDR d'Alassane Ouattara et le

PDCI d'Henri Konan Bédié. Il en a été question ce week-end puisque le PDCI a

tenu son conclave en vue de la préparation de son congrès ordinaire en octobre

prochain. Les 2.900 secrétaires généraux du parti ont demandé à l'ancien

président ivoirien de rester à la tête de la formation politique comme nous

l'explique le correspondant de la Voix de l'Amérique à Abidjan. Germain N'dri.




 







Germain N'dri 
:

Concernant le RHDP (Rassemblement des Houphouétistes pour la Démocratie et la

paix) le conclave constate avec amertume le manque de clarté et la lisibilité

dans l'attribution des postes de l'alliance, l'insuffisance de promotion des

cadres du parti à des postes de responsabilité et la mise en chômage des cadres

du PDCI par leur remplacement systématique du fait de la politique de

rattrapage.






L'absence de Kouadio Konan Bertin dit KKB à ce rendez-vous a fait l'objet de

plusieurs interrogations. Pour Gnamien N'Goran, président du comité

d'organisation du 12ème congrès, le président de la jeunesse n'était

pas concerné.




 







Gnamien N'Goran 
:

Le président des jeunes n'était pas là, mais la jeunesse était représentée. Il

s'agit d'une rencontre du président du parti avec les secrétaires de section et

le secrétaire général était présent. Les doyens du parti ont joué un rôle

important. Nous pensons que jusqu'à ce que nous allions au congrès, la fièvre

qui était montée devrait baisser, on devrait être à 37o. Il n'y a pas

d'exclusion. Maintenant que nous avons lancé les phases du congrès, il va avoir

appel à candidature.




 







Germain N'dri 
:

Quand à la plateforme pour le renouveau du PDCI, elle considère que les

divergences de vue constatées démontrent la vitalité du parti et préconise

l'union de tous les militants. (...) Les remous au sein du PDCI n'ont pas laissé

indifférent le président de cette formation politique.




 





Henri

Konan Bédié 
:

Pour des cris discordants émanant de certains jeunes de notre parti, je suis

tenté de dire que l'âge est un état d'esprit, qu'il y a des jeunes-vieux et des

vieux-jeunes. La frustration, la rage et l'impatience, que certains jeunes

expriment, doivent être gérées avec intelligence et tact. Je suis sensible à ces

cris concernant votre détermination de me confier un nouveau mandat à la tête de

notre famille politique. Je vous marque mon accord.




 






Germain N'dri, Abidjan, la Voix de l'Amérique. 




  




 




 







Edition de 06H30 du Lundi 19 août 2013 – RFI




 




En

Côte d'Ivoire, les prix flambent, même pour les produits de base de

l'alimentation des Ivoiriens. C'est par exemple le cas du riz. Et ces

augmentations provoquent la colère des ménagères, puisque certains foyers ont

bien du mal à acheter de quoi se nourrir. Reportage Kader Ly de Benda. 





 





Une

ménagère
 :

Le marché là, c'est très très cher. Très cher même. Tout a augmenté.




 





Kader

Ly de Benda 
:

Tel est le refrain que l'on entend dans tous les ménages en Côte d'Ivoire.

Aujourd'hui, se nourrir est devenu pour le citoyen moyen un véritable casse-tête

chinois. Conséquence, on ne parle plus du panier de la ménagère.




 





Une

ménagère
 :

Aujourd'hui, nous sommes obligées des sachets. Or avant c'était le panier qu'on

prenait.




 





Kader

Ly de Benda 
:

Le riz qui est l'aliment de base de la population ivoirienne est aujourd'hui

inaccessible pour la plupart des familles, non pas parce qu'il y a pénurie. Mais

parce qu'il n'est plus à la portée de tous les paniers. Il est donc quasiment

impossible de nourrir convenablement une famille de taille moyenne avec 5.000

francs CFA. Et les femmes interrogées au grand marché d'Adjamé ne décolèrent

pas.




 





Une

femme du Grand marché d'Adjamé 
:

Présentement, le kilo de viande est à 2.200, ça ne nous arrange pas.  





 





Une

autre femme :


Tout

a augmenté. Comme on dit ''solution'', qu'il y ait la vraie solution.




 





Kader

Ly de Benda 
:

La plupart des familles que nous avons rencontrées mangent, comme le dit un

artiste ivoirien, ''par accident''. C'est cette triste réalité que vit la

majeure partie de la population ivoirienne en proie à la famine. Djénébou

Kouyaté et ses huit petits enfants que nous avons trouvés dans un bidonville du

quartier résidentiel de Cocody, mangent difficilement et cela une fois par jour.




(...)




Pour

certains acteurs du secteur, seul le racket, la corruption et l'anarchie sont à

la base de cette flambée non maitrisée des prix.




 




Kader Ly de

Benda, Abidjan RFI