REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU LUNDI 19 AOÛT 2013
Côte
d'Ivoire : L'Armée déterminée à endiguer le fléau des bandes armées qui écument
les routes
(Xinhua.net – 19 août 2013) -
Le ministre ivoirien de la Défense Paul Koffi Koffi a exprimé dimanche à
Zuénoula (centre-ouest) la volonté des autorités militaires d'endiguer le fléau
des bandes armées incontrôlées qui écument les routes et qui sèment la terreur
au sein des populations.
Selon
M. Koffi Koffi qui s'exprimait à l'occasion d'une tournée à travers le pays, les
forces de sécurité sont déterminées à traquer les coupeurs de route et braqueurs
jusque dans leurs retranchements. "Il s'agit de lutter de manière énergique
contre ces malfaiteurs afin de pacifier nos routes et permettre aux populations
de circuler dans la quiétude", a expliqué le ministre.
Paul
Koffi Koffi a par ailleurs exhorté les habitants dans leur ensemble à aider les
forces de l'ordre à venir à bout de l'insécurité en collaborant avec elles et
notamment en les informant des agissements de personnes suspectes. Le ministre a
aussi présenté les nouvelles tenues des forces de sécurité en vue d'éviter toute
confusion avec des individus armés qui opèrent en tenues militaires et
commettent des exactions. [...].
Enquête exclusive : Des tonnes de drogues rentrent en Côte d'Ivoire sans aucun
contrôle !
(Koaci.com – 19 août 2013) -
L'info est aussi alarmante que le sentiment de fatalité de l'impuissance face au
phénomène semble peu interpeler plus que ça. KOACI.COM apprend d'une enquête que
des tonnes de drogues dures rentrent en toute tranquillité en Côte d'Ivoire par
le transport maritime.
Rencontré ce samedi soir dans un bar de la zone 4 d'Abidjan, réputé pour être un
lieu de connexion entre dealers et consommateurs, après une mise en relation
réussie par l'intermédiaire d'un koacinaute proche d'un gros consommateur du
pays, nous ayant interpellé sur le sujet (+225 08 85 52 93), nous nous ferons
passer pour des clients exigeants voulant être rassurés sur la provenance et la
qualité de cocaïne vendue pour questionner le dealer.
Arrivé sur les lieux aux alentours d'une heure du matin, dans ce bar qui reprend
le nom d'une discothèque réputée du milieu africain à Paris, nous n'aurons à
peine le temps de commencer à le chercher que le dealer se rapprochera de nous
pour nous interpeller. Attitude conforme aux informations transmises au
préalable par notre koacinaute qui nous avait prévenu que tout nouveau client
est systématiquement abordé pour des finalités de vente de drogues en tout genre
par le dealer qui par ailleurs circule à moto à travers la capitale économique
du pays rongée par le phénomène de la drogue et paradis des dealers laissé
tranquille par les forces de l'ordre comme constaté sur le terrain depuis des
années.
Lors
de la discussion que nous entamerons avec le dealer, à l'évidence sous l'effet
de substance mais néanmoins clair dans ses propos, après un petit moment
d'hésitation mais convaincu par nos arguments de potentiels gros clients
réguliers, il tentera de nous rassurer, un, sur le non danger vis à vis de la
police et de deux sur la qualité de sa marchandise, de la "colombienne" arrivée
tout droit d'Amérique du sud via un bateau ayant accosté au port de San Pédro
pour ensuite être convoyée à Abidjan via le chargement d'un poids lourds , selon
ses indications égrenées dans la masse de la conversation qui durera plus de 30
minutes. [...]
Côte
d'Ivoire : malaise dénoncé dans la coalition au pouvoir
(Jeuneafrique.com / AFP – 18 août 2013) -
Le
Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), le grand allié du président Alassane
Ouattara, a dénoncé samedi à Yamoussoukro (centre) "le manque de clarté" dans la
mise en œuvre des clauses de la coalition, et appelé à "décrisper les
relations". Dans un communiqué final, à l'issue d'un "conclave", le PDCI de
l'ex-président Henri Konan Bédié, dit constater avec "amertume, le manque de
clarté et de lisibilité dans l'exécution des clauses de l'alliance".
Les
3.000 militants et responsables ont montré du doigt "la mise en chômage des
cadres du parti par leur remplacement systématique" par des personnalités proche
de M. Ouattara ou appartenant à "son groupe ethnique", notamment les dioulas,
originaires du nord du pays. L'ex-parti unique a appelé à "décrisper" les
relations, et demandé "la promotion équilibrée et équitable" des cadres issus de
cette alliance.
En
2005, MM. Ouattara et Bédié s'étaient alliés au sein du Rassemblement des
Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) qui avait remporté la
présidentielle en novembre 2010 et permis à Alassane Ouattara d'être élu chef de
l'Etat face à l'ex-président Laurent Gbagbo. M. Gbagbo est détenu depuis fin
2011 à La Haye par la Cour pénale internationale (CPI), qui le soupçonne de
crimes contre l'humanité, après son refus de céder le pouvoir à Alassane
Ouattara après sa défaite à la présidentielle de novembre 2010, à l'origine de
la crise qui a fait quelque 3.000 morts.
Le
PDCI a également noté "la lenteur du processus de réconciliation nationale"
après la crise postélectorale de 2010-2011. M. Bédié, 79 ans, a donné "son
accord", à l'issue de cette réunion, pour être le candidat du PDCI à la tête du
parti au prochain congrès d'octobre. Ce "conclave" s'est déroulé à un moment où
une forte grogne gagne le parti créé par Félix Houphouët-Boigny, "père de la
Nation", au pouvoir de l'indépendance en 1960 jusqu'à sa mort en 1993.
Le
responsable de la jeunesse au sein du parti, Kouadio Konan Bertin ("KKB"),
absent à cette réunion, réclame un changement de stratégie et va jusqu'à
demander à M. Bédié de prendre sa retraite. Le congrès d'octobre devrait décider
d'aligner ou non un candidat du PDCI contre M. Ouattara, déjà candidat à sa
succession en 2015.
Côte
d'Ivoire : Candidature à la présidence du PDCI, les secrétaires généraux de
section optent pour Bédié
(Koaci.com – 17 août 2013) -
Les
secrétaires généraux de section du Parti Démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI) en
conclave ce samedi à Yamoussoukro, capitale politique ivoirienne ont opté pour
la candidature d'Aimé Henri Konan Bédié à la tête de leur formation politique à
l'occasion de son 12ème congrès prévu dans le mois d'octobre prochain.
«Entendu que pour atteindre ses objectifs, le PDCI-RDA doit avoir à sa tête un
homme d'expérience, de sagesse, épris de paix, capable de fédérer les énergies
et les intelligences, nous secrétaires généraux de section, à l'unanimité, nous
vous prions de bien vouloir accepter de diriger notre famille politique pour un
autre mandat, » précise-t-on dans la motion des secrétaires généraux de section,
lue par madame Kouadio.
En
renouvelant leur confiance au président Bédié qui du reste n'a pas craché sur
leur proposition, ces secrétaires généraux de section au nombre de 290, l'ont
rassuré quant à sa prochaine réélection. «Vous être notre candidat et nous
prenons solennellement l'engagement de vous porter à la tête du PDCI-RDA au
sortir du 12ème congrès ordinaire de notre parti, » ont-ils ajouté.
Pour
justifier leur choix, les secrétaires généraux de section ont réaffirmé que
Bédié est l'homme de la situation. «Considérant l'œuvre de modernisation de
renouvèlement et de rajeunissement du parti que vous avez déjà amorcé avec
bonheur en vu de sa renaissance. Considérant la précarité de la situation
socio-politique de notre pays, considérant l'impérieuse nécessité le PDCI-RDA de
créer en son sein les conditions de cohésion d'unité de solidarité face à
l'adversité afin de faire du PDCI un parti toujours fort au service de la
nation, » ont expliqué les 290 secrétaires généraux de section.
Dans
leur motion, les bras séculiers du PDCI-RDA ont annoncé aux militants que leur
parti aura un candidat aux élections présidentielles de 2015, dans le respect de
l'esprit de la plate forme du RHDP toujours en vigueur depuis 2005. La plate du
RHDP a été critiquée par les secrétaires généraux du plus vieux parti de Côte
d'Ivoire. Ils ont dans leur adresse indiqué que cette alliance soit effective
dans le nord du pays totalement contrôlé pour l'heure par leur allié, le RDR.
Ils
ont également déploré la mise à l'écart de certains cadres de leur parti au
détriment de ceux du parti du président ivoirien, Alassane Ouattara. [...]
Côte
d'Ivoire : Conclave du PDCI, un militant pro-KKB expulsé de la salle
(Koaci.com – 17 août 2013) -
A
l'ouverture du conclave du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI) qui se
tient en ce moment à la Fondation Félix Houphouët Boigny, un militant de cette
formation politique présenté comme un proche du président de la JPDCI, Kouadio
Konan Bertin aurait été tabassé et expulsé de la salle.
La
raison, il a eu selon lui, le malheur d'avoir posé un préalable dès l'entame des
travaux alors qu'il ne serait pas secrétaire général de section encore moins
délégué départemental. Ce militant du nom de N'Guessan Amani Emmanuel a été
soutenu par le député de San-Pedro sous-préfecture qui n'a pas apprécié la
bastonnade de ce militant parce que témoin des faits.
«Je
suis membre du bureau politique, je suis député de San-Pedro sous-préfecture. Il
y a eu l'intervention du président Guikaoué après quoi, le président du PDCI a
pris la parole pour donner le déroulé du conclave. Nous avons un militant qui
pense que vu le déroulé qui a été donné avait quelque chose à dire. Donc il a
demandé le préalable. Le simple fait d'avoir demandé le préalable, il a été
expulsé de la salle et bastonné par des militants,» a expliqué, le député.
«Je
m'appelle N'Guessan Amani Emmanuel secrétaire de section Yopougon Yaocehi
antenne. Nous pensons que nous secrétaires depuis 2003 nous n'avons pas rentré
notre président il s'est trouvé que cette fois ci, il nous reçoit en tant que
secrétaire de section. Nous avons beaucoup à dire. Il était nécessaire que nous
lancions un préalable, c'est ce que nous avons fait. Et dans l'ordre logique du
déroulement des réunions, quand un militant n'est pas d'accord, il fait un
préalable, » s'est défendu la victime.
KOACI.COM sur les lieux, apprendra quelques minutes plus tard que le militant
qui aurait été rudoyé ne serait pas en réalité un secrétaire de section comme il
le prétend. «Amani est un coordonateur de la Jeunesse du PDCI à Yopougon centre.
C'est un coup préparé pour perturber le conclave. Il n'a pas été tabassé. Ce
sont ses camarades de Yopougon qui l'on fait sortir de la salle,» déclare une
source proche du PDCI dont nous tairons le nom. [...]