REVUE DE PRESSE DU LUNDI 19 AOÛT 2013
Dialogue politique : Le Fpi disposé à s'engager dans le processus, selon
Mindaoudou
Fraternité Matin -
Le
Fpi, l'ancien parti au pouvoir, est disposé à prendre sa place dans le dialogue
politique. C'est l'essentiel de la déclaration faite, samedi, par Aïchatou
Mindaoudou, après les échanges qu'elle a eus avec des responsables de cette
formation politique, sortis de prison le 5 août. C'était au quartier général de
campagne de l'ex-Président, Laurent Gbagbo, à Cocody-Attoban. C'était au
quartier général de campagne de l'ex-Président, Laurent Gbagbo, à
Cocody-Attoban. ''En tant que Représentante spéciale du Secrétaire général
des Nations unies, je suis venue exprimer la satisfaction du Secrétaire général,
la mienne ainsi que celle de l'en- semble du système des Nations unies, eu égard
aux déclarations très positives qu'ils ont faites à leur sortie de prison (...),
leur décision d'entrer dans les processus de dialogue politique, de
réconciliation ; en un mot, la disposition du Fpi à prendre la part qui est la
sienne dans tous ces processus qui sont en cours en Côte d'Ivoire'',
a-t-elle affirmé.
Le
président du Fpi, Pascal Affi N'Guessan, a réaffirmé à la Représentante spéciale
de Ban Ki-moon la disponibilité de son parti à œuvrer pour que ''la Côte
d'Ivoire retrouve la paix, la stabilité, la fraternité et pour qu'elle
redevienne une grande nation''. Il s'est réjoui de cette visite qu'il
considère comme ''un honneur, une marque de fraternité, mais aussi un
engagement''.
Le
lundi 5 août, dans un communiqué, le procureur de la République avait annoncé la
libération provisoire de 14 proches de Laurent Gbagbo accusés par la justice de
crimes de guerre, crimes de sang, crimes économiques, troubles à l'ordre public,
atteinte à la sûreté de l'Etat et entretien de bandes armées. Des charges que la
chambre d'accusation avait confirmées un mois plus tôt.
Situation sociopolitique : Le FPI pose ses conditions à la Représentante
spéciale de l'ONU
Aujourd'hui -
La représentante spéciale du secrétaire général de l'ONU pour la côte d'ivoire
et chef de l'opération des nations unies en côte d'ivoire (Onuci), madame
Aïchatou Mindaoudou a rencontré, ce samedi 17 août 2013, au siège du Front
populaire ivoirien (Fpi), le président de ce parti, Pascal Affi N'Guessan,
entouré des membres de la direction du parti ainsi que, Michel Gbagbo du fils de
l'ex-chef d'Etat injustement emprisonné à La Haye. Au sortir de la rencontre,
Mme Mindaoudou a déclaré devant la presse avoir sollicité cette rencontre pour
deux raisons. « Il y a une raison africaine, car vous savez qu'en Afrique, quand
vous avez des parents, des connaissances qui sortent des épreuves, vous venez
les soutenir. Je suis venue à ce titre, les saluer et les soutenir et me réjouir
avec eux du fait qu'ils aient obtenu cette liberté provisoire », a-t-elle fait
savoir. Avant d'ajouter « en tant que représentante spéciale du secrétaire
général des nations unies, je suis venue aussi exprimer la satisfaction du
secrétaire général, la mienne ainsi que celle de l'ensemble du système des
nations unies eu égard aux déclarations très positives qu'ils ont faites à leur
sortie de prison ».
Mme
Mindaoudou a relevé par la suite que ces déclarations indiquent « leur décision
à entrer dans les processus de dialogue politique, de réconciliation, en un mot,
la disposition du Fpi à prendre la part qui est la sienne dans tous ces
processus qui sont en cours en côte d'ivoire ».
À sa
suite, le président du Fpi, pascal Affi n'Guessan s'est réjoui de cette visite
et a engagé la disponibilité du Fpi à œuvrer pour que la côte d'ivoire retrouve
la paix, la stabilité, la fraternité et pour qu'elle redevienne une grande
nation. « Nous nous réjouissons de la visite de madame la représentante
spéciale, visite que nous considérons comme un honneur, une marque de fraternité
et d'amitié mais aussi un engagement », a réaffirmé le président du Front
populaire ivoirien. Et il a annoncé que ce rendez-vous avait été pris pour
discuter des choses essentielles qui sont entre autres la libération de tous les
détenus politiques, avec à leur tête, le président Laurent Gbagbo, le dégel de
leurs avoirs et le retour des exilés. Comme on peut le constater, après Philip
Carter III, ambassadeur des Etats-Unis le jeudi, celui de la France en côte
d'ivoire, Georges serre vendredi, c'est au tour de la représentante des nations
unies de rencontrer pascal Affi N'guessan et son équipe. Consciente de la place
importante qu'occupe ce parti dans la vie politique du pays et du rôle qu'il
pourrait jouer dans le processus de la réconciliation nationale, la communauté
internationale se bouscule aujourd'hui aux portes du Fpi. Souhaitons que l'ONU
pèse de tout son poids pour la libération très prochaine des 719 détenus
politiques pro-Gbagbo incarcérés dans les goulags de Ouattara.
Visite dans le Gôh : Guillaume Soro invite au pardon
Fraternité Matin -
Le
moment de demander pardon est arrivé''...''je ne viens pas en guerrier, je viens
en apôtre de paix''. Les Bété doivent pardonner aujourd'hui comme les Yacouba
l'on fait hier, après la mort du général Robert Guéi, ancien Chef de l'Etat...''
Ces
paroles et bien d'autres encore ont rythmé la visite de Guillaume Soro dans la
région natale de l'ancien Président de la République, Laurent Gbagbo. Parce que
pour lui, il n'y a pas d'alternative à la paix pour un pays qui a connu la
guerre comme la Côte d'Ivoire. Mais il n'a pas manqué de relever qu'il est
choqué par les vœux des populations du Fromager, partout où il est passé, de
voir Laurent Gbagbo être libéré, sans évoquer la mort du Dr Benoît
Dacoury-Tabley, ancien médecin personnel de Laurent Gbagbo alors qu'il était
dans l'opposition.
Au
lendemain de l'annonce de Louis Dacoury-Tabley, son frère et ancien compagnon de
lutte de Laurent Gbagbo, qu'il rejoignait la rébellion armée, amenée par
Guillaume Kigbafori Soro, en 2002, il avait été extrait de sa clinique, avant
d'être exécuté par ''les escadrons de la mort''. Le lendemain, son corps
a été retrouvé à Abobo, commune populaire d'Abidjan, criblé de onze balles. A
l'heure de la réconciliation et de la paix, le président du Parlement ivoirien a
alors chargé les chefs traditionnels d'aller demander pardon à la famille
Dacoury-Tabley pour ce crime odieux. Il a également évoqué le cas de son
beau-père, Tagro, père de son épouse Sylvie Tagro, tué dans le village de
Zakoua, dans la région de Daloa, pour avoir refusé de voter pour le Front
populaire ivoirien (Fpi) en 2010. Estimant que c'est à cause de lui que son
beau-père a été atrocement tué, il dit avoir demandé pardon à ce village, qui
l'a accepté. C'est pourquoi il demande aux bété de pardonner, mais aussi de
demander pardon au peuple ivoirien pour tout ce qui s'est passé ces dix
dernières années. [...]
Meeting de clôture après trois jours de visite Soro Guillaume : «Dano Djédjé dit
qu'il va me tuer...»
Soir Info -
Le
président de l'Assemblée nationale, Soro Guillaume s'est montré particulièrement
incisif au meeting de clôture de ses trois jours de visite dans le département
de Gagnoa. Le samedi 17 août 2013, il s'en est ouvertement pris aux « soi-
disant cadres du Fpi. Il a même révélé qu'il a été menacé de mort par Dano
Djédjé, membre de la direction du Fpi et président du collectif des cadres de
Gagnoa. « Dano Djédjé dit qu'il m'interdit d'aller à Gnaliépa
et à Mama. Il dit, si je vais à Gnaliépa et à Mama, il va me tuer, lui qui a été
ministre de la réconciliation. Je comprends pourquoi on ne s'est pas
réconciliés. Il n'y a pas de principauté en Côte d'Ivoire », a-t-il
dit. Indigné, il a tenu à faire cette précision : «
Gagnoa ne peut pas être le bastion d'un parti. Gagnoa appartient à tous les
partis politiques, sans exclusion. Je n'avais pas parlé depuis, puisque je
n'avais pas terminé ma tournée, je ne savais pas ce qu'il pouvait me faire. Mais
puisque c'est fini aujourd'hui, je peux parler un peu. » Puis, il a
fait cette confidence : «Je venais avec mes enfants et mon
épouse, mais puisqu'on dit qu'on va me tuer, je leur ai dit de rester à Abidjan,
parce qu'on ne sait jamais. Grâce à l'opposition de Dano Djédjé, toute la presse
internationale est venue, pour voir si on va me recevoir.»
Revenant sur les accusations selon lesquelles, il aurait trahi Gbagbo, Soro
Guillaume a affirmé n'avoir jamais poignardé l'ex-chef d'Etat ivoirien et qu'il
ne lui a pas fait de coup, contrairement à ce qui circule depuis la
présidentielle de 2010. « Gbagbo a perdu les élections. Celui qui a
gagné, s'appelle Alassane Ouattara », a-t-il déclaré avant d'assener
: « ceux qui disent que je suis traître, je leur dis que je suis un
bon traitre. Un chef qui donne une école a Gnabodougnoua, qui donne des chaises
à Gnaliépa où je vais réhabiliter le préau, et construire des latrines pour
l'école », rappelant ainsi les dons qu'il a faits dans ces villages.
« Je dis au peuple Bété de ne pas parler comme Dano Djédjé.
Allez dans la réconciliation, allez dans la paix, pour qu'on trouve le salut
ensemble », a-t-il recommandé avant de répondre aux questions qu'il a
dit entendre çà et là. « On me dit, ''libérez les prisonniers,
on m'a aussi demandé, ''où est Laurent Gbagbo ?'' C'est la CPI qui l'a envoyé
», a souligné l'ancien patron de la Fesci. [...]
Visite de Soro dans le Goh / Trazéré Célestine aux chefs bété d'Issia:
«sortons de la logique de la haine»
L'Inter –
En marge de la visite de Guillaume Soro, chef du Parlement ivoirien, dans le
Goh, la vice-présidente de l'Assemblée nationale, Trazéré Célestine a rencontré
40 chefs Bété de son département natal, Issia, le samedi 17 août 2013 à l'hôtel
mirador. Il s'agissait pour elle de les féliciter pour leur mobilisation à la
visite du président de l'Assemblée nationale et surtout pour les inviter à
cultiver l'amour, la paix et la tolérance. «Nos régions, considérées à tort
ou à raison comme l'épicentre de l'antipathie pour le pouvoir actuel, doivent
sortir de la logique de la haine, de la violence et de l'intolérance par
lesquelles nous nous sommes détruits dans cette Côte d'Ivoire. Nos populations
ont besoin de développement. Elles ont besoin de bien-être. Vous, mes parents,
vous l'aviez bien compris avant même les autres contrées du pays Bété puisque
vous aviez rendu le 16 septembre 2012 un hommage populaire et historique au
président Alassane Ouattara sur les terres d'Issia. Bien que deux de mes aînés
hauts cadres d'Issia et de notre pays à savoir Désiré Tagro et Bohoun Bouabré
soient décédés, vous avez décidé de ne pas rester dans les pleurs, dans les
larmes et dans la douleur», a-t-elle soutenu. Pour Mme Trazéré, la Côte
d'ivoire émergente ne se construit pas et ne se construira pas dans la méfiance,
la défiance et l'adversité. «Engageons dans la nouvelle alliance de paix, de
pardon et de fraternité. L'hospitalité légendaire du peuple Bété a été reconnue
et réaffirmée tout le temps. Cette visite du président de l'Assemblée nationale,
pour nous, participe de la dynamique de la concorde nationale par le
rapprochement et le dialogue. (...) C'est pourquoi, je le dis ici devant vous,
le président Guillaume Soro a fait œuvre utile», a-t-elle soutenu, non sans
féliciter son département pour avoir donné l'exemple de la hauteur et du
dépassement.
Réconciliation / Charles Konan Banny : "Que nos frères qui ont bénéficié de la
liberté provisoire nous rejoignent"
Fraternité Matin -
Nous
lançons un appel pressant à nos frères qui ont bénéficié, récemment, d'une
remise en liberté et qui sont, pour la plupart, des acteurs de la scène
politique, afin qu'ils nous rejoignent dans le processus de réconciliation
nationale.
» C'est le message adressé, hier, aux personnalités proches de l'ex-Chef de
l'État par Charles Konan Banny, président de la Commission dialogue, vérité et
réconciliation (Cdvr). C'était à l'occasion des états généraux de la
réconciliation par les femmes, initiés, à l'hôtel communal de Cocody, par le
Réseau ivoirien des femmes pour la réconciliation (Rifr), avec à sa tête, Fatou
Diomandé, sa présidente. Ce fut également l'occasion pour le président de la
Cdvr de saluer cette décision de la justice ivoirienne qui, estime-t-il,
contribuera certainement à la décrispation de la situation sociopolitique. «
Je souhaite que toute autre décision qui puisse apaiser les cœurs soit également
prise», a-t-il poursuivi. Charles Konan Banny a, par ailleurs, indiqué qu'il
est maintenant temps que les victimes soient connues et reconnues. Pour ce
faire, dira-t-il, la Cdvr compte ouvrir, d'ici à fin septembre, des audiences
publiques qui permettront de savoir les tenants et les aboutissants de la crise
ivoirienne. Ce qui conduira à la repentance. «Pour l'heure, nous sommes à la
phase judiciaire du processus. Nous nous attelons à établir, actuellement, une
liste des victimes. Après quoi, nous organiserons la phase des écoutes ».
C'est que pour Charles Konan Banny, il faut absolument qu'il y ait justice, pour
que les victimes puissent véritablement pardonner à leurs bourreaux.
Pour
leur part, les femmes ont fait une centaine de recommandations à la Cdvr.
Recommandations qui permettront aux Ivoiriens, si elles sont prises en compte,
de se réconcilier. Il s'agit, entre autres, de la fin des propos incendiaires et
discourtois lors des discours politiques; la réduction du chômage à travers la
création d'emplois pour les jeunes, la mise en place d'un dispositif permettant
de réaliser l'égalité dans la répartition des postes de nomination, d'élection,
la distribution des ressources.
Le
Rifr propose également aux hommes politiques de renoncer à la violence comme
voie d'accession au pouvoir. Et à l'Etat d'étudier sérieusement le cas des
prisonniers, afin qu'ils soient jugés. De sorte qu'ils soient emprisonnés ou
libérés. Les femmes ont également invité les autorités à veiller à ce que les
lieux de culte ne deviennent pas des lieux de propagandes politiques.
Le
président de la Cdvr a bénéficié du soutien de la représentante spéciale du
Secrétaire général de l'Onu, en Côte d'Ivoire, Mme Aïchatou Mindaoudou, de
l'ambassadeur d'Afrique du Sud, Vusumuzi Lawrence Sindane, ainsi que du maire de
la commune de Co- cody, N'Goan Aka Mathias.
Loi sur la nationalité en Côte d'Ivoire : Un Evêque prend position
Soir Info -
L'Evêque d'Agboville, Mgr Alexis Touably Youlo a déclaré soutenir la loi sur la
nationalité, à condition que ces actions n'obéissent pas à une vision politique
et que l'on s'entoure de toutes les garanties. « Moi, Alexis Touably Youlo, je
suis entièrement d'accord et c'est parce que je le suis que je demande que l'on
s'entoure de toutes les garanties, afin que cela ne soit pas une catastrophe en
cas d'échec », a-t-il déclaré mardi lors d'un entretien avec la presse, tout en
précisant intervenir en son nom propre et non pas celui de l'Eglise catholique
dont il est le président de la Conférence épiscopale.
Le
prélat craint que le pays ne tombe dans une "nation pagaille", si les règles
édictées ne se font pas avec discernement. « Je dis que tout est possible, tout
est faisable, à condition que ces actions n'obéissent pas à une vision
politique », a renchéri l'Evêque.
Mgr
Touably dit être d'accord avec ce projet de loi, mais il pense qu'une idée noble
doit avoir des garde-fous. Il ajoute que la construction d'un grand et beau
projet, nécessite que l'on prenne les précautions, car « la dégradation du
meilleur, donne le pire ». L'Evêque a encouragé la Côte d'Ivoire à demeurer un
pays hospitalier comme le recommande son hymne national dont les paroles ont une
signification particulière, pour ceux qui croient en Dieu. « J'applaudis, mais
je demande à ce que les techniciens prennent les mesures de garantie », a-t-il
dit.
Concernant la naturalisation de ceux présents en Côte d'Ivoire à l'Indépendance,
l'Evêque dit n'émettre aucune réserve. « Je n'y vois pas d'inconvénients et pour
moi, ça va de soi », a dit l'homme de Dieu qui précise parler en pasteur et non
en technicien. « Les enfants dont les parents sont nés ici et qui ne connaissent
que ce pays, que faisons-nous d'eux », s'est interrogé l'Evêque.
Il a
demandé à ceux qui craignent une naturalisation de masse et une modification de
la démographie, de savoir que c'est la force de la vie et cette force est
difficile à maîtriser. « Qui peut arrêter la force de la vie », s'est-il
demandé. Mgr Alexis Touably a invité les autorités ivoiriennes à trouver la
forme juridique afin que la population puisse vivre autant que faire se peut, en
bonne intelligence et que les décisions n'engendrent pas des difficultés du
"vivre ensemble".
Korhogo : ADDR 399 ex-combattants perçoivent des primes
Le
Patriote -
Les
mercredi 21 et jeudi 22 aout, l'Autorité pour le Désarmement, la Démobilisation
et la Réintégration (ADDR) boucle son programme des projets de tricycles au
profit des ex-combattants dans le District des Savanes. Cette annonce a été
faite par le directeur régional de l'ADDR, Doumbia Brahima dit "Nivaquine", qui
a donné une conférence de presse le vendredi 16 août dernier.
Selon
ce dernier, sur un ensemble de 405 projets demandeurs de tricycles pour mener
une activité de transport intermédiaire, il reste à remettre 128 motos. Cette
remise se fera à l'occasion d'une cérémonie officielle qui sera conjointement
conduite par l'ADDR et l'ONUCI au bureau de la 4è région militaire connue sous
le nom du camp blindé. En effet, pour boucler ce programme, après le premier
pécule de 40.000 FCFA par personne, payé pendant le mois de formation au permis
de conduire par l'ADDR, l'ONUCI paye à chacun des heureux bénéficiaires du
projet un autre pécule de la même valeur. Les bénéficiaires passeront par trois
ateliers ce jour.
Le
premier, où ils percevront leur pécule, le second pour recevoir l'assurance de
leur moto pour une durée d'un an et le troisième pour entrer en possession de
leur permis de conduire toute catégorie obtenu après les cours organisés par
l'ADDR. "Nivaquine" qui a appelé l'ensemble de la presse locale dans les locaux
de la direction régionale de l'ADDR a lancé un appel à tous les ex-combattants
concernés par le programme. Selon ses explications, seuls 399 des 405
bénéficiaires du programme recevront le pécule de l'ONUCI. Car 6 d'entre eux ne
figurent pas dans le fichier de la représentation onusienne en Côte d'Ivoire.
Deux jours sont donc consacrés à cette activité qui ne connaitra ni prolongation
pour les retardataires, ni séance de rattrapage pour les absents.
Conclave : À la demande de la base, Bédié, candidat à la présidence du PDCI-RDA
Fraternité Matin -
Je
vous marque mon accord. Tout en vous renouvelant mes remerciements, je vous
engage à œuvrer à l'accomplissement de ce vœu ».
C'est
la déclaration d'Henri Konan Bédié, président du Pdci-Rda, répondant aux
nombreuses sollicitations et interpellations des secrétaires généraux de son
parti. C'était au terme du conclave de la plus ancienne des formations
politiques de Côte d'Ivoire. Samedi, à la Fondation Félix Houphouët-Boigny de
Yamoussoukro pour la recherche de la paix, il a entamé sa marche pour la
conservation de son fauteuil. Comme en novembre 2003, les secrétaires généraux
de section du Pdci-Rda ont répondu massive- ment, samedi dernier, à l'appel du
président Henri Konan Bédié pour prendre une part active au conclave initié par
lui, avant le 12e congrès prévu du 3 au 5 octobre prochain. Pour ne pas se
laisser conter l'évènement, ce sont 2968 secrétaires généraux sur un total de
3000, accompagnés par 168 délégués départementaux, qui ont déferlé sur la
Fondation Félix Houphouët-Boigny de Yamoussoukro.
Quand
arrive le président Bédié, aux environs de 10h, peu de temps après son épouse et
le secrétaire général du parti, le professeur Djédjé Mady, une hystérie s'empare
des militants qui, au son de la fanfare municipale, entonnent collectivement la
chanson «Bédié au secours» du célèbre artiste N'Guess Bonsens. La marque
d'un indéfectible attachement à son image, mais aussi à sa cause.
Juste
après le mot de bienvenue du délégué de Yamoussoukro, Gnrangbé Jean, les
journalistes ont été priés de sortir de la salle. Ce qui fut fait, sans que les
organisateurs prennent le temps de fermer les haut-parleurs du hall. A
l'intérieur de la salle, le mercure monte. (...)
La
question de l'âge
Pour
lui donc, « l'âge est un état d'esprit et qu'il y a des Jeunes vieux et des
vieux jeunes. » Dans cette veine, il a noté que « la frustration, la rage
et l'impatience que certains jeunes expriment, doivent être gérées avec
intelligence et tact». Puis d'ajouter : « Je suis sensible à ces cris.
Toutefois, je continue de croire que le respect de la chaîne des générations,
synthèse harmonieuse de l'expérience des anciens et la fougue des jeunes,
constituent un levain important pour l'avancée du parti ».
En ce
qui concerne les conditions de travail des secrétaires généraux sur le terrain,
le président du parti a souhaité que les ristournes fassent l'objet d'une
équitable répartition. Quant à la proposition d'une candidature Pdci à
l'élection présidentielle de 2015, le président Henri Konan Bédié a fait savoir
que « le moment venu, le parti examinera l'effectivité d'une candidature,
d'autant qu'aucune disposition de l'alliance ne l'interdit».
RHDP: Le Conclave du PDCI souhaite "une clarté et une lisibilité de l'Alliance"
AIP -
Le conclave du PDCI-RDA tenu samedi à Yamoussoukro a insisté sur la nécessité
d'"une clarté" et d'"une lisibilité" dans l'alliance RHDP conclue avec le RDR
principalement et le l'UDPCI et le MFA. « Après notre contribution à la victoire
du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) à la
présidentielle 2010, le conclave constate, avec amertume, le manque de clarté et
de lisibilité dans l'exécution des clauses de l'alliance ; l'insuffisance de
promotion des cadres du parti à des postes de responsabilité ; la mise en
chômage des cadres du parti par leur remplacement systématique du fait de la
politique du rattrapage ; l'inquiétude des militants face à l'arrogance et à la
violence entrainant mort d'hommes entre alliés », dénoncent les 2968 secrétaires
généraux de sections du PDCI à l'issue de leur conclave.
Selon
Kouadio épouse M'Bra Akissi Anne-Marie, déléguée départementale PDCI de Toumodi,
porte-parole des SG de sections, il est nécessaire de clarifier les modalités
d'exécution des clauses de l'alliance RHDP pour en accroître la lisibilité ;
assurer la promotion équilibrée et équitable des cadres du RHDP aux postes de
responsabilité ; respecter le principe sacro-saint de l'égalité d'accès de tous
les citoyens aux fonctions et emplois publics en mettant fin à la politique dite
de rattrapage; décrisper les relations entre alliés du RHDP.
Toutes choses qu'ont fort appréciées l'ensemble des participants au conclave à
travers des salves d'applaudissements très nourris. Le président Bédié a promis
d'en discuter avec ses alliés du RHDP.
Le
Pdci dénonce le «rattrapage» dans l'administration
L'Inter -
Le parti d'Henri Konan Bédié, l'allié de l'actuel chef de l'état, Alassane
Ouattara, a dénoncé le «rattrapage ethnique» au sein des différents
services de l'administration nationale. Au conclave de Yamoussoukro, les 575
secrétaires généraux de section du grand centre ont exprimé leurs inquiétudes
quant à la gestion du pouvoir d'état par Alassane Ouattara, notamment sur la
prise de lois aussi importantes que celles relatives au foncier rural et à la
nationalité. Ainsi, au titre de l'alliance au sein du Rhdp, ils ont relevé les
tensions au sein de l'alliance. «Depuis le 1er juin 2011, date de la mise en
place du 1er gouvernement, la coalition du RHDP au pouvoir est soumise à de
vives tensions, en particulier entre le PDCI et le RDR. Comment comprendre ces
violences entraînant parfois des pertes en vies humaines entre partis alliés ?
Que contient d'ailleurs cette alliance qui semble avoir transformé le PDCI en
cheval et le RDR en cavalier ? Com- ment ne pas perdre sa sérénité devant le
rattrapage continu qui se fait dans nos administrations et à la tête des
sociétés d'État, la mise en chômage systématique de nos cadres à quelques
exceptions près ?», ont-ils relevé, avant d'ajouter : «examinant la carte
politique du pays, les militants ont l'impression que c'est seulement leur
parti, le PDCI, qui compo- se cette alliance. En effet, dans toutes les régions
où le RHDP a gagné les élections, les têtes de liste sont issues du PDCI-RDA.
Aucune liste RHDP n'a existé au Nord du pays, fief du RDR». Aussi ces
secrétaires de section ont-ils soulevé le problème de la survie même de leur
parti politique. «Les 575 Secrétaires Généraux de section du Grand Centre,
issus des 23 délégations, optent de façon unanime, pour le main- tien du PDCI en
tant qu'entité politique, au sein d'un grand ensemble, le RHDP, revu et corrigé.
Ils souhaitent également qu'une réflexion approfondie soit menée dès à présent
pour la désignation du candidat du PDCI-RDA à la prochaine élection
présidentielle», ont indiqué les secrétaires de section du grand centre.
Conclave du Pdci à Yamoussoukro : ''Des loubards'' de Guikahué neutralisent un
membre de la Jpdci
Le
Démocrate -
Le
conclave de Yamoussoukro du plus vieux parti de Côte d'Ivoire à la fondation
Félix Houphouët-Boigny qui avait pour objectif principal d'aplanir les
différends a connu un moment de turbulence. Des militants, tous membres de la
Jpdci, sur instruction du ministre Kakou Guikahué, membre du comité
d'organisation, ont jeté dehors l'un de leurs camarades qui se nomme Koffi
Amani. Son tort, serait d'avoir enfreint la discipline du parti. C'est juste au
moment où le président Aimé Henri Konan Bédié a pris la parole que ce militant
bien connu de la Jpdci et très proche de son président Kouadio Konan Bertin dit
KKB s'est levé pour crier à la surprise générale, « préalable, préalable ». Sans
perdre une seconde, des instructions auraient été données par le président du
comité d'organisation, le ministre Guikahué afin de le vider de la salle pour
indiscipline. Des instructions appliquées automatiquement par Kamagaté Bakagnan,
Ouattara Kouakou, Ouattara Mama, William Koffi, Juvénal, Ampirus et d'autres
encore qui vont le saisir de force et l'évacuer de la salle. Pour avoir résisté,
l'infortuné N'Guessan Amani Emmanuel, secrétaire de section de Yopougon Yao Séhi
et antenne sera conduit au commissariat du 2ème arrondissement. Il sera libéré
plus tard, à la fin du conclave, après des tractations. Un véritable
avertissement à tous ceux qui vont se dresser sur le chemin du Sphinx de Daoukro
qui est candidat à sa propre succession lors du 12ème congrès du Pdci qui se
tiendra du 3 au 5 octobre prochain.
Prison d'Abidjan : Un détenu condamné à 40 ans s'évade de la MACA. Un garde
pénitentiaire mis aux arrêts
L'Inter -
Encore une autre évasion à la maison d'arrêt et de correction d'Abidjan (MACA).
Il se nomme Souleymane Konaté et est condamné à 40 ans de prison. Alors qu'il
purgeait une peine de 20 ans depuis 2008, celui-ci a vu sa peine s'alourdir en
2012 pour 20 autres années. Mais depuis avant-hier, samedi 17 août, Souleymane
est en cavale. Selon nos sources, l'information sur son évasion serait parvenue
vers 11 heures aux responsables de la MACA depuis les ministères de l'intérieur
et de la Justice. Après des vérifications, l'on découvre que le détenu a été
sorti de sa cellule du bâtiment C vers 9h45 suite à un billet qui aurait été
émis par le lieutenant Kouassi Noël. C'est l'information découverte dans le
registre de cette cellule. En pareille circonstance et selon le protocole en
vigueur, une fois le billet émis, le détenu devrait se présenter physiquement au
greffe. Ce qui n'a pas été le cas. Où est-il passé ? Mystère ! Saisi, le
commissariat de police du 23è arrondissement a procédé aux environs de 20heures
ce même jour à l'arrestation du lieutenant Kouassi Noël. Ce dernier a été mis à
la disposition de la brigade de gendarmerie de Yopougon-Toit-Rouge afin
d'élucider cette évasion pour le moins rocambolesque. Mais pour certains agents,
il s'agit d'un règlement de comptes orchestré par certaines personnes tapies
dans l'ombre.