REVUE DES MEDIAS DU VENDREDI 26 JUILLET 2013

26 juil 2013

REVUE DES MEDIAS DU VENDREDI 26 JUILLET 2013


















L'ONUCI appuie le projet d'Assistance juridique aux populations vulnérables du

District d'Abidjan.





 





Le

Patriote –


Les




populations vulnérables du District d'Abidjan vont bénéficier chaque mercredi,

durant trois ans, d'une assistance juridique et judiciaire gratuite. Ce projet

est exécuté en collaboration avec le Barreau ivoirien et grâce à l'appui de la

section Etat de droit de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI),

de l'Union européenne, et d'autres partenaires.





 





 







L'ONUCI réhabilite le cabinet dentaire de l'hôpital d'Issia par un projet à

impact rapide.





 





Le

Patriote –


Non

fonctionnel depuis plus de neuf mois, le cabinet dentaire de l'hôpital général

de la commune d'Issia est à nouveau opérationnel. Il vient en effet d'être

réhabilité par l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI)

dans le cadre de son programme de projets à impact rapide (QIP).





 





 





Lutte

contre les évasions dans les établissements pénitentiaires. Dix nouvelles

prisons seront construites.




 





Soir

Info


– Il s'agit d'une réponse aux mutineries et autres évasions qui surviennent,

avec une relative fréquence, sur l'étendue du territoire. Les autorités

ivoiriennes ont décidé de la construction de nouvelles prisons- dix (10) au

total- d'une capacité de trois cents (300) à cinq cents (500) places.

L'information a été livrée au sortir du Conseil des ministres tenu, le jeudi 25

juillet 2013, au palais présidentiel à Abidjan-Plateau. « Face à la récurrence

des mutineries et des évasions dans les établissements pénitentiaires, le

Gouvernement a pris un certain nombre de mesures », apprend le communiqué du

Conseil. Ces mesures consistent, non seulement dans la construction de nouvelles

prisons mais également dans la réhabilitation des Maisons d'arrê
t

et de correction d'Adzopé et d'Abidjan. Les autorités trouvent que la mise en

œuvre de ces nouvelles mesures permettra de réduire au maximum les risques

d'évasions, tout en garantissant les droits et la dignité des personnes

incarcérées. L'annonce faite par le gouvernement intervient quarante-huit (48)

heures après une mutinerie à la Maison d'arrê
t

et de correction d'Abidjan (Maca) qui a fait trois morts et plusieurs blessés.





 





 







Mutinerie à La Maca / Voici ceux qui ont trouvé la mort
.




 





Soir

Info


– La mutinerie, muée en tentative d'évasion qui a secoué la Maison d'arrêt et de

correction d'Abidjan (Maca), dans la soirée du mardi 23 à la matinée du mercredi

24 juillet 2013, a fait plusieurs blessés (gardes pénitentiaires et détenus) et

trois morts (prisonniers). Après les fouilles et décomptes, on retient que les

défunts sont des bâtiments C (2) et B (1). Il s'agit de Koffi N. Boniface, au

bâtiment C, placé sous Mandat de dépôt (Md), le 9 /5/ 2012, en cabinet

d'instruction (pas encore jugé). Il serait un pro-Gbagbo. Ban T. Jean Claude,

placé sous Md, le 5/12/ 2011, également au bâtiment C, est condamné à 20 ans

d'emprisonnement ferme, pour braquage.




Le

troisième décédé, Traoré Abdoulaye, placé sous Md, le 17/ 8/2012 a été condamné

à 12 mois d'emprisonnement ferme. Il logeait au bâtiment B jusqu'à ce que la

mutinerie l'emporte. En dehors de Ban, les chefs d'accusation des deux autres,

selon nos sources, restent inconnus. Rappelons que l'émeute est survenue quand

la direction de la Maca, après avoir soupçonné Coulibaly Yacouba alias Yacou le

Chinois (condamné à 20 ans pour vol), chef du bâtiment C, de planifier une

évasion massive avec pour phase expérimentale, la fuite d'un détenu, il y a une

dizaine de jours, a fait appel à des gendarmes.




Une

fouille a été entreprise dans sa cellule. Sous sa couchette, a été découverte

une longue corde faite de draps ou d'habits attachés avec au bout, un fer

crochu. Il a alors été décidé de changer de cellule à Yacou le Chinois, pour le

« blindé », en hauteur, dans le même bâtiment. Son refus de l'isolement a

provoqué une émeute qui s'est muée en tentative d'évasion. Notons que le

Gouvernement, lors du conseil des ministres du jeudi 25 juillet 2013, après

avoir démenti des cas de viol, a décidé de construire dix prisons de 300 à 500

places chacune, répondant aux normes internationales.





 





 





Achat

d'Alpha Jet: Hollande dit non à Ouattara





 





Soir

Info


–  Le

Président français François Hollande n'adhère pas à l'idée de son homologue

ivoirien, Alassane Ouattara, de reconstituer la flotte de l'Armée ivoirienne

détruite en 2004 par la force Licorne, troupe française présente en Côte

d'Ivoire. Selon le périodique '' La Lettre du continent'', le général de

brigade, Jean-Jacques Réné Ouegnin, pilote et commandant de la base aérienne

d'Abidjan, certainement sur instruction du président Alassane Ouattara, a

manifesté le souhait de reconstituer la flotte ivoirienne, à travers

l'acquisition des Alpha Jet (aéronefs). On imagine que face aux informations

relatives aux opérations de déstabilisation du pays, les autorités ivoiriennes,

qui entendent parer à toute éventualité, nourrissent bien l'intention de

disposer de quelques aéronefs en vue de renforcer le dispositif de la défense

nationale. « Mais Paris, très présent dans la coopération militaire, lui aurait

plutôt suggéré de créer au préalable une école régionale pour pilotes à Abidjan

», écrit ''La Lettre du continent'' dans sa dernière édition du 17 juillet 2013.




Pour

bien d'observateurs, il faudrait inscrire ce refus poli de François Hollande

dans un contexte précis, celui de l'embargo sur les armes qui frappe la Côte

d'Ivoire depuis une dizaine d'années. En 2004, après les frappes des Forces de

défense et de sécurité fidèles à Laurent Gbagbo, alors Président de la

République, sur les villes de Bouaké et Korhogo, fief des Forces nouvelles

(ex-rébellion armée), dans le cadre de l'opération baptisée '' Dignité'', la

Force Licorne a détruit les aéronefs de l'armée ivoirienne. Suite à cette

situation, le Conseil de sécurité de l'Organisation des nations unies (Onu) a

décidé de l'embargo sur les armes à travers la résolution 1572. Le point 7 de

cette décision indique que'' tous les États prendront, pour une période de 13

mois, à partir de l'adoption de la présente résolution, les mesures nécessaires

pour empêcher la fourniture, la vente ou le transfert directs ou indirects à

destination de la Côte d'Ivoire, depuis leur territoire ou par leurs nationaux,

ou au moyen d'aéronefs immatriculés sur leur territoire ou de navires battant

leur pavillon, d'armes et de tout matériel connexe, notamment d'aéronefs

militaires et autres matériels provenant ou non de leur territoire, ainsi que la

fourniture de toute assistance, conseil ou formation se rapportant à des

activités militaires''. Avec cette interdiction, reconduite plusieurs fois, qui

court jusqu'au 30 avril 2014, l'Armée ivoirienne traînera encore ce lourd

handicap, en espérant la levée de cette mesure.




 





 







Réinsertion / L'Addr traque la magouille à Man





 







Fraternité matin


–  Une délégation de l'Autorité pour le désarmement, la démobilisation et la

réinsertion (Addr) conduite par Soro Karna, chef de la division désarmement et

démobilisation (Ddr), séjourne à Man depuis le 19 juillet. Objectifs, entre

autres, accélérer le processus et surtout traquer et démanteler un réseau de

magouille qui consiste à soutirer de l'argent aux ex-combattants contre des

places dans les programmes de réintégration de l'Addr.




Au

cœur de l'escroquerie, selon des sources proches du dossier, Gbongué Bernard,

chargé de la communication et de la sensibilisation du bureau régional de

l'Addr de Man. C'est lui qui, avec la complicité de responsables d'associations

d'ex-combattants, prendrait de l'argent avec leurs cibles. Les sommes exigées

vont de 250 000 Fcfa à 300 000 Fcfa, selon Gnagné Faustin, le porte-parole des

ex-combattants de Man que nous avons joint hier, par téléphone. «Je ne suis

impliqué ni de près ni de loin dans une affaire d'argent qu'on prendrait avec

des ex-combattants pour leur réintégration», se défend Gbongué Bernard que nous

avons également interrogé hier par téléphone. «Il y a plutô
t

des chefs d'associations d'ex- combattants qui voudraient que nous les aidions

à intégrer des éléments dans les douanes et les eaux et fore
ts

en dehors du processus de recrutement officiel, ce que j'ai refusé. Gnagné

Faustin a menacé de me salir parce que j'ai refusé de collaborer à cette

magouille», accuse-t-il à son tour.




Dès

sa prise de fonction, le directeur de l'Addr, Fidèle Sarassoro, avait indiqué

aux ex-combattants que le processus est gratuit. «Nous attendons les résultats

des investigations de nos équipes. Pour l'heure, c'est une suspicion. Mais s'il

est établi que des agents de l'Addr sont effectivement impliqués dans une

affaire de vente de places, nous allons prendre toutes nos responsabilités et la

police sera saisie», avertit-il. Nous l'avons interrogé, hier par téléphone.

Le chef de mission que nous avons aussi joint par téléphone, lui, s'est

refusé à toute déclaration.





 





 





Mont

Péko / Colonel Patrice Kouassi (ADDR) : Des hommes d'Amadé se sont réarmés »


 





 







L'Inter


– Le coordonnateur de l'Autorité pour le désarmement, la démobilisation et la

réinsertion (ADDR) pour le Mont Peko, le colonel Patrice Kouassi, a révélé que

des hommes de l'ex-seigneur de guerre, Amadé Ouérémi, ont dû se réarmer après

leur désarmement en 2009. S'adressant à la presse à l'issue de la visite du

ministre de la Défense, Paul Koffi Koffi, dans la forêt du Mont Peko, le

coordonnateur Patrice Kouassi a salué cette initiative, indiquant que cette

visite va booster le travail de l'ADDR. « Les ex-combattants d'Amadé Ouérémi ont

déjà été désarmés en 2009. Peut-être qu'avec le temps, certains ont dû se

réarmer. Mais nous pensons qu'avec la sensibilisation et la visite du ministre,

ceux qui ont encore des armes viendront les déposer dans notre structure. Dans

le cas contraire, l'armée se verra dans l'obligation de procéder à des

recherches », a-t-il prévenu. Avant d'inviter les occupants de cette forêt à se

faire identifier. « Il faut qu'ils nous aident à aider l'État. Personne ne peut

dormir avec des armes dans son dos. Notre mission est de pacifier cette zone et

nous pensons que nous allons réussir », a-t-il poursuivi. Il a fait savoir que

sa mission est de recenser les habitants du Mont Peko avant leur

déguerpissement.





 





 





Des

armes de guerre découverte à Tiébissou.




 







Agence Ivoirienne de Presse


– Deux armes d'assaut, de type SIG, ont été découvertes, mercredi, par les

services municipaux au quartier Sokoura 1 de Tiébissou, a appris l'AIP de source

sécuritaire. Selon les forces de sécurité, ces armes, récupérées en présence du

préfet Kifory Ouattara Pascal, pour nécessité d'enquête, ont été déterrées par

une machine lors des travaux de reprofilage de la voirie urbaine non loin de la

direction départementale des Infrastructures économiques.




 




 







Communiqué du ministère d'État, ministère de l'Intérieur et de la Sécurité.




 







Fraternité Matin


– Les carrefours du district d'Abidjan sont envahis, chaque jour, par une

multitude de mendiants et de marchands ambulants qui assaillent les

automobilistes et autres usagers de la voie publique. Ce phénomène pose un

problème de sécurité, nuit à l'image de la ville d'Abidjan et compromet les

efforts du Gouvernement résolu à faire de notre pays une destination de choix

pour les touristes. Ce désordre ne saurait être toléré plus longtemps. C'est

pourquoi, le Ministre d'Etat, Ministre de l'Intérieur et de la Sécurité informe

toutes les personnes concernées qu'un délai de dix (10) jours leur est accordé

pour libérer tous les carrefours et abords des rues. A compter du 5 août 2013,

tout mendiant ou marchand ambulant présent à un carrefour sera interpellé et ses

marchandises confisquées. Le Gouvernement en partenariat avec les organisations

spécialisées de la société civile prendra des mesures d'accompagnement en faveur

de ceux qui se conformeront à ces nouvelles dispositions. Le Ministre d'Etat,

Ministre de l'Intérieur et de la Sécurité compte sur l'esprit civique de tous et

de chacun pour la réussite de cette opération.





 





 







Situation sociopolitique / Zady Djédjé après une rencontre avec le Fpi : ''On ne

peut pas rester dans un état de belligérance et bâtir un pays''
 




 







L'Intelligent d'Abidjan


– Dans le cadre de sa mission de paix dont il s'est investi depuis, le président

de la Coalition des jeunes patriotes pour la paix et la réconciliation (Cjppr),

Zady Djédjé a rencontré des dirigeants du Fpi. Il a été reçu par Sébastien Dano

Djédjé, qui avait à ses côtés Dahi Nestor et Me Kouassi André.




Il a

dit à ses hôtes, être porteur d'un message de paix. Surtout plaider auprès de

cette formation pour qu'elle demande sa part de pardon aux ivoiriens après la

douloureuse crise postélectorale. Non pas qu'il voit le Fpi comme le fautif mais

dans le seul intérêt de la paix et de la réconciliation. ''Je suis venu porter

un message à mes aînés du FPI. Celui de la réconciliation et la paix. Nous

sommes des jeunes proches de Laurent Gbagbo. Mais vu la situation sociopolitique

actuelle, nous avons décidé de mener des actions en faveur de la paix et de la

réconciliation. C'est donc pour demander la bénédiction et le soutien du Front

Populaire Ivoirien que nous avons sollicité cette rencontre'', a dit Zady Djédjé

à l'entame de la réunion.






Parlant de sa caravane de réconciliation après quelques minutes de tête-à-tête,

le président de la Cjppr indiquera ceci : ''Nous devons demander pardon aux

Ivoiriens. Nous avons aussi notre part de responsabilité dans la crise. On ne

peut pas rester dans un état de belligérance et bâtir un pays. Nous devons

changer de stratégie pour espérer revenir au pouvoir''
. Revenant sur le

sujet abordé au cours de ces échanges, c'est Sébastien Dano Djédjé qui a parlé

au nom du Fpi et a précisé: '' C'est quand on a fini de juger et qu'on t'a

accusé d'être à l'origine du drame qu'on peut demander pardon. Le FPI attend

donc les conclusions des travaux de la CDVR, Dano Djédjé a ajouté que son parti

n'est pas fermé à une quelconque repentance.




 





 







Réconciliation nationale / Campagne pour une amnistie générale - Des partisans

de Blé Goudé annoncent de nouvelles actions




 







L'Intelligent d'Abidjan –


Le

Cojep, tendance Joël Poté, n'entend point lâcher le morceau dans sa campagne

pour la prise d'une loi d'amnistie en Côte d'Ivoire. Après l'acte 1 de cette

campagne le 8 juin dernier à Yopougon, le Cojep annonce pour le 2 août prochain

à la salle des fêtes de la mairie de Koumassi, l'acte 2 de sa campagne. Tel

était l'objet de la conférence de presse animée par Erick Octavi Bayala le jeudi

25 juillet 2013, au foyer des jeunes de Marcory.




Pour

le conférencier, même si les autorités ne semblent pas encore donner des signaux

dans le sens d'une amnistie, il faut persévérer et mobiliser l'opinion nationale

à comprendre la nécessité d'un tel acte qui, de son avis boosterait l'élan de

réconciliation nationale. Il faut des gestes forts, insiste-t-il en interpellant

le premier des ivoiriens : ''nous lançons un appel au Président de la République

qui dans sa tournée a tendu une perche au Fpi en l'invitant à demander pardon,

d'accompagner cet appel d'un acte fort qui va donner un coup d'accélérateur au

processus de paix''. Cet acte fort selon le conférencier, c'est entre autres, la

prise d'une loi d'amnistie qui absoudrait les présumés fautifs de tous les

camps. Pour cet autre rendez-vous d'Abidjan Sud, le conférencier, par ailleurs

président du comité d'organisation, Erick Bayala a annoncé la présence de

certains partis politiques. Notamment le Fpi et le Rdr, qui dit-il, ont donné

leur accord de principe, le Cap-Udd de Gervais Coulibaly et bien d'autres

organisations de la société civile. [...].




 




 







Elections régionales et municipales - La CEI reconnaissante à l'Onuci 






 





Le

Patriote –




L'heure du bilan est arrivée. Après la tenue des élections locales partielles,

la Commission électorale indépendante (CEI) est plus que jamais grandie. Mardi,

Youssouf Bakayoko, Président de la CEI, a annoncé les résultats définitifs des

élections partielles locales du 21 Juillet dernier. Etaient concernées la Région

du Tchologo, les Communes dAnyama, de Bettié et de Doropo. Lors des élections

couplées régionales et municipales du 21avril dernier, Il y avait pas eu de

scrutin à Bettié quand à Doropo la CEI n'avait pu prononcer les résultats. Le

scrutin devait donc être repris de facto dans ces deux circonscriptions. En

revanche, des résultats avaient bien été proclamés par la CEI pour les

circonscriptions les autres. Les candidats malheureux celles-ci avaient alors de

droit contesté les résultats et obtenu la reprise du scrutin auprès de la

chambre administrative de la Cour suprême. On ne peut pas dire qu'ils ont eu le

nez creux. Car, les résultats sortis des urnes le dimanche dernier ont confirmé

ceux du dimanche 21 avril 2013. Ce sont les mêmes vainqueurs. Ce sont les mêmes

vaincus. (...)




Au

reste, ces résultats confirment tout le crédit de la CEI dans son esprit

d'équité, de transparence, de démocratie. (...) C'est donc à juste titre que les

Nations Unies ont encore salué le travail abattu par la CEI le 18 juillet

dernier. « M. Ban revient aussi sur le succès des élections régionales et

municipales du 21 avril dernier, qui a montré, dit-il, que les autorités

nationales, y compris les forces de sécurité, avaient la capacité d'assumer la

responsabilité de l'organisation et de la sécurité du processus électoral. (...)»,

a écrit Ban Ki-Moon dans son 32ème rapport au Conseil de Sécurité.





 




 







Martin Fofié Kouakou victime de la rumeur




 







Fraternité Matin


– Elle a couru, hier, la rumeur sur la mort du commandant de la Compagnie

territoriale de Korhogo. Martin Fofié Kouakou serait mort des suites d'un

accident vasculaire cérébral (Avc). Plusieurs sites ont diffusé cette

information qui, à une vitesse vertigineuse, s'est répandue dans la ville

d'Abidjan. Après plusieurs recoupements, cette information celle-ci s'est avérée

fausse. Des contacts que nous avons joints au sein des Forces républicaines de

Côte d'Ivoire (Frci) l'ont démentie. Ce n'est pas la première fois que l'on

annonce la mort de cet officier. La semaine dernière, des réseaux sociaux et des

sites Internet avaient, avec force détails pour certains, ''délivré'' son

certificat de décès. Pour des raisons de santé, il avait manqué la visite

d'Etat du Président de la République, Alassane Ouattara, dans le District des

Savanes. Martin Fofié Kouakou a été révélé aux Ivoiriens pendant l'insurrection

militaro-civile de septembre 2002. En 2006, le comité des sanctions sur la Côte

d'Ivoire de l'Organisation des Nations unies (Onu) l'avait inscrit sur la liste

des personnes interdites de voyager et dont les avoirs étaient gelés. Les

Nations unies lui reprochaient ''le recrutement des enfants soldats,

l'imposition du travail forcé, des arrestations arbitraires...''  Depuis qu'il

est à Korhogo, le commandant Martin Fofié Kouakou s'est engagé dans la

reconstruction et la construction d'édifices.