REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU VENDREDI 26 JUILLET 2013

26 juil 2013

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU VENDREDI 26 JUILLET 2013
















Le

secteur des mines change de titulaire dans le gouvernement ivoirien





 





(AFP

– 25 juillet 2013) -


Le

portefeuille des mines a changé jeudi de titulaire dans le gouvernement

ivoirien, alors que le bilan du ministre précédemment en charge du secteur, dont

la Côte d'Ivoire espère faire un levier de développement, était critiqué. Dans

le cadre d'un "réaménagement technique", Adama Toungara, ministre des Mines, du

pétrole et de l'énergie, s'est vu retirer le portefeuille des mines, confié à

Jean Claude Brou, qui reste en outre ministre de l'Industrie, selon un décret du

président Alassane Ouattara qui a été transmis à la presse.




Il

s'agit du seul changement intervenu dans le gouvernement en place depuis

novembre 2012 et dirigé par le Premier ministre Daniel Kablan Duncan. "Jusque

récemment on pouvait dire que cette activité minière était essentiellement

artisanale. Elle devient de plus en plus industrielle et cela peut donc

expliquer que cette attribution soit désormais rattachée au ministère de

l'Industrie", a expliqué le porte-parole du gouvernement, Bruno Koné, après le

Conseil des ministres. (...)






Souvent considéré comme le "père" de l'industrie pétrolière ivoirienne, son

action était cependant critiquée concernant le secteur des mines, alors que le

chef de l'Etat a promis de faire de la Côte d'Ivoire, qui s'est historiquement

bâtie grâce à l'agriculture, un pays minier. Depuis la nomination de M. Toungara

il y a plus de deux ans, le débat a essentiellement tourné autour de la refonte

du code minier, régulièrement annoncée mais qui n'a toujours pas débouché.

Publiquement mais surtout en coulisses, des industriels étrangers avaient

vivement critiqué les projets du ministre, arguant en particulier qu'un

alourdissement des taxes pesant sur leurs groupes entraverait le développement

du secteur. [...].




 





 






Côte d'Ivoire : Toungara perd les mines




 







(Jeuneafrique.com – 26 juillet 2013) -


Adama

Toungara s'est vu retirer officiellement le 25 juillet le portefeuille des

mines, conservant celui du pétrole et de l'énergie. La paralysie du secteur

ainsi que l'opposition des groupes miniers auront eu raison du puissant ministre

ivoirien.




Le

chef de l'Etat ivoirien, Alassane Ouattara, a procédé jeudi 25 juillet à un

réaménagement technique du gouvernement sur proposition du chef du gouvernement

Daniel Kablan Duncan. Adama Toungara, précédemment ministre du Pétrole, des

Mines et de l'Energie a perdu le portefeuille des mines au profit de Jean-Claude

Brou. Ce dernier devient ainsi ministre de l'Industrie et des Mines.




 








Contesté






L'annonce a été faite via un communiqué de la Présidence de la République

ivoirienne. Selon toute vraisemblance, Adama Toungara paye ici son incapacité à

faire avancer un






secteur stratégique pour l'économie ivoirienne et surtout pour les recettes

publiques
.

Tous les permis miniers sont en effet gelés. Le ministre était également

vivement contesté par les opérateurs du secteur. Le PDG de Randgold Resources,

Mark Bristow, n'avait ainsi pas eu de mots assez durs pour le ministre, coupable

à ses yeux d'avoir voulu imposer - en vain - des contrats de partage aux

miniers, comme c'est d'usage dans le secteur pétrolier.




 




 






Kaba Nialé : "Les indicateurs montrent que la Côte d'Ivoire est sur la bonne

voie"




 






(Jeuneafrique.com – 26 juillet 2013) -


Kaba

Nialé est la cheville ouvrière de la stratégie économique du gouvernement.

Croissance, dette, climat des affaires... La ministre confie à "Jeune Afrique"

son analyse de la reprise ivoirienne.






Depuis son bureau au 19e étage de l'immeuble Sciam du quartier du Plateau, à

Abidjan, Kaba Nialé met en musique la politique économique du Premier ministre,

Daniel Kablan Duncan. Et cette excellente connaisseuse de l'appareil d'État

l'assure
:

la situation s'améliore. Reste que beaucoup doit encore être accompli pour

rendre au moteur ivoirien sa puissance d'antan. Pour s'en convaincre, il n'y a

qu'à constater le délabrement des ascenseurs qui mènent au cabinet de la

ministre de l'Économie et des Finances... Entretien.




 






Jeune

Afrique
:

Deux ans après l'arrivée au pouvoir d'Alassane Dramane Ouattara, comment se

porte l'économie ivoirienne
?






Kaba Nialé
:





Beaucoup mieux. Avant la crise postélectorale [sous Laurent Gbagbo], la

croissance économique était en moyenne inférieure à 2 % et celle de la

démographie autour de 3 %. Nous sortons d'une longue période de paupérisation.

Même si la crise a engendré une croissance négative de 4,7 % en 2011, nous avons

rapidement rattrapé ce retard, avec un taux de 9,8 % en 2012 et de 9 % en 2013,

selon nos prévisions [8 % selon le FMI]. À ce jour, le rythme des dépenses

publiques, la consommation d'électricité et toute une série d'indicateurs

montrent que la Côte d'Ivoire maintient sa croissance. [...]




 




 






Côte d'Ivoire: âpres négociations au sein du PDCI dans la perspective du

prochain congrès




 






(RFI online – 26 juillet 2013) -


En Côte d'Ivoire, la coordination du comité d'organisation du XIIe congrès du

PDCI, prévu du 3 au 5 octobre, a fait le point hier, jeudi 25 juillet, sur les

préparatifs de cette grand-messe de l'ancien parti unique, qui n'avait pas eu

lieu depuis 2002. L'un des enjeux de ce congrès, c'est le maintien ou non de

l'ancien président ivoirien Henri Konan Bédié à la tête du parti. Un sujet qui

divise déjà.




Le

président de la jeunesse du PDCI a confirmé cette semaine sa candidature à la

tête de l'ancien parti unique. Bertin Konan Kouadio, dit KKB, a affiché sa

détermination de voir Henri Konan Bédié, 79 ans, passer le témoin, 20 ans après

avoir pris les rênes du parti. Un pari audacieux.
Le

président de la jeunesse du PDCI, Kouadio Konan Bertin, à Abidjan, le 18 février

2010.
24/07/2013

– Côte d'Ivoire
Côte

d'Ivoire: le président de la jeunesse du PDCI confirme ses ambitions




«

Personne ne s'oppose à sa candidature, explique le porte-parole de la

coordination du comité d'organisation du XIIe congrès du PDCI, Adjoumani Kouassi

Kobenan. Si KKB est candidat, il a ses raisons. Mais ce qui est sûr, c'est qu'au

niveau du PDCI-RDA, ce n'est pas de cette façon que les choses se décident. Les

délégués départementaux et communaux se sont retrouvés et ont pondu une motion

pour demander au président Bédié de continuer d'assumer ses fonctions. »




A

côté de cette bataille annoncée pour le maintien ou non du président Henri Konan

Bédié à la tête du PDCI, l'autre question est celle de savoir si le plus vieux

parti de Côte d'Ivoire va se lancer dans la course à la présidentielle de 2015

ou s'il va se ranger dès le premier tour, aux côtés de son allié le RDR,

derrière le chef de l'Etat sortant, Alassane Ouattara, qui a déjà déclaré qu'il

briguera un nouveau mandat.




 





 





Côte

d'Ivoire – Confusion totale autour de la mort de Fofié Kouakou ? Ouattara

embarrassé ?





 







(Connectionivoirienne.net – 26 juillet 2013) -




Confusion totale autour de la mort, pardon de la vie, du commandant Fofié

Kouakou. Depuis plusieurs jours, des informations de Connectionivoirienne,

démenties par Watao, l'annonçaient pour mort. Hier, Fratmat.info et AlertesInfo

[généralement crédibles], ainsi que Koaci.com, ont annoncé sa mort. Fratmat.info

a retiré l'article quelques Ce matin, Le Patriote et La Matinale [plutôt proches

des ex-comzones] déclarent que l'ex-chef de guerre de Korhogo est bel et bien

vivant. On ne sait vraiment plus qui croire.