REVUE DE PRESSE DU MARDI 11 JUIN 2013
Arrêté vendredi dernier - Koua Justin déféré à la MACA
Le
Patriote, Le Quotidien d'Abidjan, Nord-Sud, Le Jour plus -
L'instruction du dossier de Koua Justin, anciennement président par intérim de
la JFP, est allé très vite. Arrêté vendredi dernier, Koua Justin a été entendu
hier au parquet d'Abidjan-Plateau par un juge d'instruction. Contre lui ont été
retenus, selon ses avocats, les chefs d'accusations suivants : trouble à l'ordre
public, offense au Chef de l'Etat, atteinte à la sureté de l'Etat et
organisation de bandes armées. Des infractions qui sont passibles de lourdes
peines. Depuis quelques mois, Koua Justin tenaient des discours enflammés mais
surtout séditieux. Dans ces meetings, il continuait de soutenir que c'est
Laurent Gbagbo qui a gagné les élections. En plus de ces propos connus de tous,
le président intérimaire de la JFPI, a été cité par des personnes interpelées
après les attaques des positions des FRCI dans plusieurs villes de l'intérieur
du pays. Il s'agit, notamment, de la dernière attaque d'Abengourou. Les
assaillants arrêtés pendant cette attaque ont formellement identifié Koua Justin
comme étant l'un des cerveaux de leurs opérations de déstabilisation du pays.
Des sources indiquent également son lien avec des démobilisés de Bouaké.
Lesquels ont manifesté en avril dernier en fermant le corridor sud de la ville.
Un mouvement qui a été monté, selon des sources avec certains leaders de
l'opposition dont Koua Justin.
Selon
plusieurs sources, après son audition, Koua Justin a été conduit à la Maison
d'arrêt et de correction d'Abidjan (MACA).
FPI : l'ennemi de la paix
Le
Patriote -
«Gouverner, c'est prévoir», dit-on. Mieux, gouverner, c'est répondre aux
préoccupations des populations et donner forme à toutes leurs aspirations. C'est
fort de cela que tout parti qui veut gouverner propose en premier lieu, un
projet de société, pour le bien- être de son peuple. En la matière, un Etat ou
un gouvernement sérieux a le devoir de donner réponses aux grandes
interrogations qui se précisent. C'est en cela que le pouvoir Ouattara a décidé
de trouver des solutions aux questions de nationalité et du foncier qui
défrayent la chronique ivoirienne depuis de nombreuses décennies. Ces deux
sujets auront été des pommes de discorde et des contentieux qui ont fâché dans
le microcosme national. C'est pourquoi, tout citoyen normal ou toute formation
politique qui se soucie de la cohésion nationale aurait applaudi l'initiative
des tenants du pouvoir. Pour un pays qui sort de graves convulsions et qui a
vécu des crises à répétition, l'initiative de régler définitivement les
questions de nationalité et du foncier rural est une aubaine. C'était sans
compter avec les vieux démons de la division, notamment du Front Populaire
Ivoirien. Cette formation politique, qui n'a pas tiré les enseignements
nécessaires de sa décennie chaotique du pouvoir et de la dernière crise
postélectorale, a choisi de manipuler les esprits et de crier à un péril issu de
son imaginaire. Depuis un bon moment, la refondation, fidèle à une longue
tradition d'instrumentalisation, ne cesse de crier à «un bradage de la
nationalité ivoirienne». L'opinion nationale qui n'est pas dupe a compris les
petits calculs des partisans du pensionnaire de la Cour Pénale Internationale de
La Haye. De l'opposition à l'accession au pouvoir dans des «conditions
calamiteuses», le FPI a toujours usé et abusé de ces deux questions, pour
afficher son existence dans le landerneau politique. C'est très souvent que ce
parti, pour soulever les Ivoiriens a mis en avant une volonté de bradage de
notre nationalité à des étrangers « haineux et jaloux », qui envisagent de
prendre nos terres. C'est donc aisément que cette formation, arcboutée sur des
vues tribales et pour qui, «la patrie, c'est le village», a mis au cœur de sa
gouvernance, les délits de patronyme, de faciès et de port de «grands boubous»,
pour marginaliser et pour stigmatiser de pans entiers de populations. Pour des
ambitions purement politiciennes, le FPI a mis en danger l'existence même de la
Côte d'Ivoire, en tentant de détruire les bases de sa cohésion et de son unité.
Pour sûr, en décidant de régler définitivement les thèmes de la nationalité et
du foncier, conformément aux lois en vigueur, le gouvernement retire au FPI ses
deux béquilles de postiche sur lesquelles il s'est appuyé, pour troubler la vie
nationale et pour exister. Pris de court et en manque d'arguments de poids pour
justifier l'injustifiable et pour défendre l'indéfendable, les frontistes ont
décidé de tirer dans tous les sens, de crier à hue et à dia, pour trouver
preneurs à leur imposture. Le FPI, cet ennemi de la paix, qui ne prospère que
dans les décombres est pris de saisissement. Pour avoir trop servi, sa
mayonnaise ne prend plus. Les cris qui se font jour ont tout l'air de l'hallali,
voire des derniers râles d'une grosse forfaiture nommée refondation.
Occupation illégale des domaines publics ou privés - Paul Koffi Koffi annonce la
libération des sites
Le
Démocrate -
Depuis hier se tient à la salle de conférence du ministère des Affaires
étrangères un atelier pour la validation du programme de libération des sites
publics ou privés. La cérémonie d'ouverture de cette rencontre placée sous
l'égide du ministère auprès du Président de la république chargé de la défense
s'est déroulée en présence du ministre de l'Intérieur et de la sécurité, Hamed
Bakayoko et du chef d'Etat major particulier du président de la république,
Michel Gueu.
C'est
la présidente du comité d'organisation, le médecin général de brigade Kouamé
Akissi qui, la première, a situé les enjeux de cette rencontre. « Par la tenue
de ce séminaire, le ministère auprès du Président de la république, chargé de la
Défense exécute une instruction du Président de la république qui a demandé la
normalisation socio- économique en janvier 2013 lors de son message de nouvel an
adressé aux officiers généraux et officiers supérieurs des forces armées de Côte
d'Ivoire. Il s'agit de trouver les voies et moyens pour permettre aux occupants
illégaux des sites publics ou privés survenus lors de la crise de les libérer »,
a-t-elle dit. Et de rassurer qu'à la fin de l'atelier, le programme sera soumis
au Président de la république qui donnera les instructions et les moyens pour sa
mise en œuvre. A sa suite est intervenu le ministre auprès du Président de la
république chargé de la Défense, Paup Koffi Koffi qui a rappelé les effets de la
crise postélectorale avec pour corollaire, l'occupation des biens immobiliers,
des sites publics ou privés par des éléments souvent en arme. Pour lui donc, le
moment de la normalisation est arrivé deux ans après le conflit. Cela pour
permettre aux ayant-droits de retrouver leur bien. Et de poursuivre qu'il s'agit
d'un combat contre une situation souvent conflictuelle qui met à mal la cohésion
sociale. Il appelle donc tous ceux qui occupent de façon illégale ces sites à
les libérer sans délai. [...]
Six Imams djihadistes inculpés
Le
Quotidien d'Abidjan, Le Jour plus –
La
traque des djihadistes en Côte d'Ivoire est en route. Six Imams que le pouvoir
soupçonne d'être des djihadistes ont été inculpés samedi dernier par la justice
ivoirienne. Selon koaci.com, ces six guides religieux officient dans les
communes d'Abobo et de Williamsville. Pour l'heure, les noms des mosquées où
exercent ces Imams sont gardés top secret.
Menaces djihadistes - L'autre affaire !
Nord-Sud -
Depuis que le ministre-délégué à la Défense, Paul Koffi Koffi a assuré que la
Côte d'Ivoire était à l'abri de menaces terroristes, le ministre de l'Intérieur,
Hamed Bakayoko a, semble-t-il, décidé d'aborder cette question sensible.
Menace or not menace ? Hamed Bakayoko, sur la base des renseignements mis à sa
disposition par les grandes oreilles de la République, tirait la sonnette
d'alarme le 29 mai dernier. «Nous n'avons plus le temps de tergiverser. Nous
sommes obligés, en tant qu'Etat, de nous intégrer dans une coopération dynamique
pour faire face à la menace », disait-il, confirmant ainsi, implicitement les
informations faisant état de menaces sérieuses d'attaques terroristes. Moins
d'une semaine après Hamed Bakayoko, c'est un autre son de cloche que l'on entend
de la part de Paul Koffi Koffi, le ministre auprès du président de la
République, chargé de la Défense. « Il ne faut pas crier au loup, quand le loup
n'est pas là», faisait remarquer l'ancien directeur de cabinet de Guillaume
Soro, à la Primature, prenant non seulement le contre-pied de ce que disait son
collège, mais démentant, insidieusement une mise en garde du Quai d'Orsay aux
ressortissants français vivant en Côte d'Ivoire. « Au regard de l'activisme de
groupes terroristes opérant dans la bande sahélienne, il importe que les
Français résidant ou de passage en Côte d'Ivoire fassent preuve d'une vigilance
accrue, notamment à l'égard de tout comportement suspect, lors de leurs
déplacements et dans les endroits qu'ils fréquentent de façon habituelle ou
occasionnelle », avait pourtant alerté le ministre français des Affaires
étrangères, le 29 mai dernier, à l'attention des voyageurs qui désirent se
rendre en Afrique de l'Ouest, la Côte d'Ivoire y comprise. Qui dit vrai dans
cette affaire, surtout dans un contexte où l'alerte du Quai d'Orsay a commencé à
circuler via les téléphones ? Au gouvernement où il s'est invité, apprend-on, le
sujet divise. Il y en a, assure une source bien informée, qui soutiennent Paul
Koffi Koffi, persuadés qu'ils sont que sa démarche a le mérite de ne pas
troubler les populations. [...]
Man: Des ex-combattants démobilisés manifestent leur mécontentement
Fratmat.info, L'Inter, L'Expression, Soir Info, Le Temps, LG Infos -
Regroupés devant la préfecture de Man, des dizaines d'ex-combattants démobilisés
des ex-Forces nouvelles ont bruyamment manifesté ce lundi 10 juin.
Renseignements pris auprès des forces de l'ordre jointes par téléphone, les
manifestants mécontents disent décrier la « présence d'éléments étrangers » sur
les listes des ex-combattants admis pour les opérations prochaines d'intégration
à la Douane et à l'école des Eaux et Forêts.
En
effet, « ils décriaient la présence d'hommes dont ils ignorent l'identité et la
provenance sur les listes de Man dans le cadre des opérations d'intégration à la
Douane et à l'école des Eaux et Forêts. Ils déplorent également la lenteur de
leur prise en compte dans les opérations de projets et autres points de chute »,
a expliqué un gendarme qui a requis l'anonymat.
Selon
cette même source, c'est l'arrivée en fin de matinée du chef de bataillon Fofana
Losseny, commandant du Bataillon de sécurisation de l'ouest (Bso), qui a permis
de calmer les ardeurs. Ce dernier leur aurait demandé de ne point se fier aux
rumeurs mais s'en remettre aux structures établies par l'État. Le commandant les
a rassurés que l'État a pris les dispositions pour les assister matériellement
dans la mise en œuvre de leurs projets.
Le
commandant du Bso a, en outre, réitéré la promesse de l'Autorité pour le
désarmement, la démobilisation et la réinsertion (Addr) dirigée par Fidèle
Sarassoro. Ce dernier avait demandé à tous les ex-combattants de déposer leurs
armes en échange de 40.000 francs cfa (60 euros) comme pécule de formation et
une prise en charge pour la réinsertion.
Maisons d'arrêt et de correction : Les nouveaux gardes pénitentiaires menacent
de libérer les prisonniers
Soir Info –
Plusieurs gardes pénitentiaires parmi les deux mille qui, au terme de leur
formation à l'école nationale de police, sont sortis, le 24 mai 2013, après la
remise d'épaulettes, envisagent d'ouvrir les prisons civiles, sur toute
l'étendue du territoire national, pour libérer les détenus. La raison, selon nos
sources, c'est que jusqu'à la date du lundi 10 juin 2013, jour où ils nous
donnaient cette information, ils n'avaient pas encore touché à leur solde
mensuelle, d'environ160 mille francs Cfa. Pourtant, à les en croire, il leur
avait été promis que ce serait chose faite, fin mai. [...]
Droits de l'Homme en Côte d'Ivoire : L'Onu dénonce une justice à double vitesse.
Le foncier : une bombe à retardement
L'Inter, Notre Voie –
Le
dernier rapport de Doudou Diène, l'expert indépendant de l'ONU sur les droits de
l'homme e n Côte d'Ivoire, est visiblement accablant pour les autorités
ivoiriennes. Dans ce rapport qu'il présente, aujourd'hui, devant le Conseil des
Droits de l'Homme des Nations unies, Doudou Diène dénonce une justice à double
vitesse. C'est du moins ce qu'a rapporté Rfi sur ses antennes, hier lundi 10
juin. [...]
Presse : Pour non respect des règles prévues par la loi - Le CNP suspend 34
journaux
Le
Patriote, Le Démocrate, Fratmat.info, Le Quotidien d'Abidjan, L'Inter, Le Temps,
LG Infos, Notre Voie, Le Nouveau Réveil -
"L'activité de régulation économique des entreprises de presse par la CNP, vise
notamment, à assainir le marché de la presse pour instaurer un climat de
concurrence loyale, à valoriser la fonction de journaliste professionnel et de
professionnel de la Communication, à encourager le management rigoureux des
ressources humaines, à encourager le civisme fiscal et à inciter les entreprises
du secteur à remplir leurs obligations sociales». Cette longue tirade est un
extrait des propos liminaires de Raphaël Lakpé, Président du Conseil National de
la Presse (CNP) qui rendait, hier à son siège à Cocody- II Plateaux, le verdict
de la délibération de sa 13ème session ordinaire tenue le 6 juin dernier. Selon
le Président de l'organe de régulation de la presse écrite en Côte d'Ivoire, le
CNP a démarré, depuis le 23 octobre 2012, une mission de contrôle et
d'évaluation dans 60 entreprises de presse éditant 70 journaux. Cette mission,
d'après les dires de M. Lakpé, ayant pour but de sonder la santé économique de
ces sociétés et la conformité de leurs rédactions avec la loi portant régime
juridique de la presse, le CNP a constaté entre autres anomalies : « Environ 50%
des rédacteurs en chef, rédacteurs en chef adjoints, secrétaires généraux de
rédaction n'étaient pas détenteurs de la carte d'identité de journalistes
professionnels et de professionnels de la communication»; «75% des 70 rédactions
visitées n'étaient pas composées majoritairement de journalistes
professionnels»; «60% des entreprises ne payaient pas leurs journalistes
professionnels à la hauteur des 1400 points requis au terme des dernières
négociations entre les syndicats de la presse et le Groupement des Editeurs de
presse de Côte d'Ivoire (GEPCI) » ; « 25 entreprises, soit 34% avaient affirmé
avoir déclaré leur personnel à la CNPS sans preuve»...
Vu le
caractère alarmant des résultats de cette étude, le CNP a donc décidé
d'accorder, pour compter du 28 mars 2013, un nouveau délai de deux mois à toutes
les entreprises pour qu'elles se conforment à la loi portant régime juridique de
la presse. Ainsi donc, à la fin de ce moratoire, les délibérations du 6 juin
dernier ont permis au CNP de déterminer quatre catégories d'entreprises (voir
les listes). Il s'agit de «celles qui respectent l'ensemble des critères
légaux». Elles sont au nombre de neuf. «Celles respectant au moins les trois
quarts de ces critères et qui sont mises en demeure». Elles sont au nombre de
26. «Celles ne présentant pas les caractéristiques d'une entreprise de presse»,
elles sont sous le coup de la suspension; elles sont au nombre de 34. A ces
dernières s'ajoutent 17 autres qui n'ont pas été visitées par le CNP. Il y a
également celles ayant disparu du marché et susceptibles d'y revenir à tout
moment. S'agissant des journaux édités par les entreprises mises en demeure, ils
ont encore 15 jours pour se mettre en règle, sous peine de rejoindre le groupe
des suspendus. [...]
Scrutin couplé à Bouna, élections de 2015, le Pdci au Nord, sécurité / Palé
Dimaté, candidat malheureux aux régionales à Bouna : « On reprend les élections
à Doropo parce que le Rdr n'a pas gagné ». « Tant qu'on n'a pas désarmé au Nord,
les élections de 2015 seront compromises »
Le
Nouveau Réveil –
Monsieur le président, la Cour suprême a rejeté votre requête à l'annulation des
élections du Conseil régional dans le
Bounkani. Quel est votre commentaire ?
Je
voudrais dire que le droit n'a pas été dit. Parce qu'il y a une contradiction
flagrante dans le verdict rendu par la Cour Suprême. Le verdict donné ne cadre
pas avec ce qui s'est passé sur le terrain. (...) Et donc, on ne peut pas prendre
en compte les résultats de la municipalité et oublier ceux du Conseil régional.
Pour moi, c'est un verdict tout à fait ciblé et bien orienté.
Contre qui, selon vous ?
Contre le candidat du Pdci que je suis. On reprend les élections dans la commune
parce que le Rdr n'a pas gagné. C'est le candidat indépendant qui a gagné. C'est
ce qui a été validé par la Cei. Maintenant, aux régionales, les résultats ont
été validés parce que le candidat du Rdr a gagné ailleurs. (...) Et je dis que si
on doit procéder comme ça, j'ai peur pour les élections générales de 2015.
Qu'est ce que vous craignez exactement ?
J'avais d'abord averti la Division des droits de l'Homme de l'Onuci avant les
élections parce qu'on a reçu des menaces verbales au téléphone. Ensuite j'ai
donné copie au Président Bédié et après les élections, je suis allé rendre
compte au Président Bédié. J'ai fait une conférence de presse pour attirer
l'attention de l'opinion nationale et internationale et au Pdci-Rda pour dire
que tant qu'on n'a pas désarmé au Nord, les élections de 2015 seront des
élections compromises en ce qui concerne, nous Pdci-Rda. Parce que,
premièrement, on ne peut pas s'y aventurer. Et deuxièmement, on ne peut pas
donner des résultats fiables parce qu'il y a une sorte de milice Rdr qui
sillonne, de façon permanente, dans cette région et qui est toujours en arme. Il
faut reconnaître cela. [...]
Finance / Troisième revue du programme économique et financier - Le FMI approuve
37 milliards de FCFA en faveur de la Côte d'Ivoire
L'Intelligent d'Abidjan -
Le
Conseil d'administration du FMI a conclu le 7 juin dernier, la troisième revue
de l'accord FEC avec la Côte d'Ivoire et a approuvé un décaissement de 74
millions de dollars (37 milliards de FCFA). Cette promesse avait été faite au
terme de la mission conduite par M. Michel Lazare et qui s'est étalée sur la
période 13 au 27 mars 2013.
Le
Conseil d'administration du Fonds monétaire international (FMI) a conclu la
troisième revue des résultats économiques obtenus par la Côte d'Ivoire dans le
cadre du programme appuyé par un accord au titre de la facilité élargie de
crédit (FEC). La décision du Conseil d'administration, qui a été prise suivant
la procédure d'adoption par défaut d'opposition, ouvre la voie au décaissement
immédiat d'un montant équivalent à 48,78 millions de DTS (environ 74.1 millions
de dollars EU soit près de 37 milliards Fcfa), ce qui porte le total des
décaissements au titre de cet accord à l'équivalent de 260,16 millions de DTS
(environ 395.4 millions de dollars EU soit près de 197 milliards FCFA). Le
Conseil d'administration a approuvé l'accord FEC triennal en faveur de la Côte
d'Ivoire le 4 novembre 2011 pour un montant équivalent à 390,24 millions de DTS
(120 % de la quote-part du pays au FMI. L'économie de la Côte d'Ivoire s'est
redressée de la récession consécutive à la crise de 2010-2011 plus vite
qu'initialement prévu ; elle a enregistré un taux de croissance de 9,8 % en
2012; le taux d'inflation annuel moyen est tombé à 1,3 % au cours de l'année et
la situation des finances publiques s'est améliorée. La forte hausse des
importations liées aux investissements a entraîné un déficit du compte extérieur
courant, qui a été financé en partie par une augmentation des investissements
directs étrangers (IDE). La Côte d'Ivoire n'a plus d'arriérés à l'égard de ses
créanciers extérieurs.
La
mise en œuvre du programme macroéconomique est dans l'ensemble conforme aux
objectifs; tous les critères de performance sauf un étaient respectés à fin
décembre 2012. L'application du programme de réformes structurelles avance de
façon inégale; des mesures importantes ont été prises pour réduire les
subventions au secteur de l'énergie, améliorer les incitations dans le secteur
du cacao et renforcer le climat des affaires. [...]