UNE VINGTAINE DE POLICIERS DE LA PREFECTURE DE POLICE DE YAMOUSSOUKRO FORMES AUX DROITS DE L’HOMME ET AU MAINTIEN DE L’ORDRE

18 oct 2012

UNE VINGTAINE DE POLICIERS DE LA PREFECTURE DE POLICE DE YAMOUSSOUKRO FORMES AUX DROITS DE L’HOMME ET AU MAINTIEN DE L’ORDRE





« L'intervention de l'ONUCI dans la formation
des policiers que nous sommes est capitale. Des échanges comme ceux-ci, on en
redemande. Ce genre de formation doit être régulièrement dispensé aux forces de
l'ordre pour une meilleure mise à niveau de ce corps. » Des propos tenus par le
lieutenant Daniel Nahi, de l'antenne régionale de la Police des stupéfiants et
des drogues de Yamoussoukro, qui prenait part à la séance de formation et
d'échanges organisée par l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI)
ce mercredi 17 Octobre 2012, dans les locaux de la Préfecture de Police de
Yamoussoukro.

Une réaction parmi tant d'autres et qui témoigne de la satisfaction des
participants et de l'opportunité d'une telle formation, au moment où les défis
sécuritaires et ceux ayant trait au respect des droits de l'homme restent
énormes en Côte d'Ivoire.

Ce sont au total une vingtaine de policiers dont deux femmes, issus des
différents commissariats de la Préfecture de police de Yamoussoukro, qui ont
bénéficié de cette formation sur le respect et la protection des droits de
l'Homme et le maintien de l'ordre.

La session, initiée par la Police des Nations Unies (UNPOL) et animée par le
Bureau régional des Droits de l'Homme de l'ONUCI à Yamoussoukro, en
collaboration avec la Division de l'Information publique, entre dans le cadre
des activités d'appui et de renforcement des capacités des forces de l'ordre
qu'organise la Mission.

Au cours de la formation, les experts, ont tout d'abord entretenu les
participants sur les notions de droits de l'Homme, avant d'attirer leur
attention sur leur rôle premier qui consiste à protéger, à faire respecter et à
promouvoir ces droits.

Abordant la question du maintien de l'ordre, Guy-Claude Aka, Chargé des Droits
de l'Homme et Bruno Nyonzima de l'UNPOL, ont surtout mis l'accent sur certains
actes de police, telles que les arrestations, les perquisitions et les
sommations. Les formateurs ont ainsi démontré aux participants que lorsque ces
actes ne se passent pas dans le respect des règles établies, ils peuvent porter
atteinte aux droits fondamentaux de l'homme, notamment le droit à la liberté de
mouvement, à la propriété, à la vie privée, à la dignité et à l'intégrité
physique.

Les policiers ont également été sensibilisés sur les effets néfastes, que le
manquement au respect des droits de l'Homme, peuvent entrainer au plan social,
économique, social et politique.