LES ACTIVISTES DES DROITS DE L’HOMME SE FORMENT AUX PROCEDURES DE COMMUNICATION DEVANT LA CADPH

18 oct 2012

LES ACTIVISTES DES DROITS DE L’HOMME SE FORMENT AUX PROCEDURES DE COMMUNICATION DEVANT LA CADPH





En marge de la

52Eme

session ordinaire de la Commission Africaine des Droits de l'Homme et des
Peuples (CADHP) qui se tient à Yamoussoukro du 09 au 22 octobre 2012, la
Division des Droits de l'Homme (DDH) de l'Opération des Nations Unies en Côte
d'Ivoire (ONUCI), a organisé mardi 16 octobre 2012 à son siège à l'ex-hôtel
Sebroko, une conférence sur « la procédure de communication devant la Commission
Africaine des Droits de l'Homme et des Peuples (CADPH) et la Cour de Justice de
la CEDEAO ».

Une cinquantaine de participants issus d'ONGs de défense des droits de l'homme,
des Magistrats, avocats ou professeurs d'universités ont pu, au cours de cette
séance jugée importante par le Directeur de la DDH de l'ONUCI, Eugène Nindorera,
mieux appréhender les mécanismes de la Commission afin de communiquer
efficacement sur celle-ci.

Selon M. Nindorera, il est urgent de relever le défi quant à la connaissance des
mécanismes de la Commission et permettre par la même occasiond'avoir une justice
forte dans la sous-région. Il a souhaité pour se faire qu'une stratégie soit
mise en place pour que ces mécanismes soient davantage utilisés. « Pour cela il
faut une ratification des textes mais aussi une mise en œuvre et cela passe par
un plaidoyer. Il faut ensuite que le contenu de ces textes soient porté à la
connaissance des autres et vous avez un rôle extrêmement important à jouer. Il
faut donc vous amener à niveau pour maitriser ces mécanismes mais une fois qu'on
les utilise, il faut un minimum de publicité autour », a estimé M. Nindorera
pour justifier cette séance de travail.

Ainsi, avec les partenaires de l'Institut des Droits de l'Homme et du
Développement pour l'Afrique (IHRDA), les participants ont eu droit à une
présentation du Système Africain des Droits de l'Homme, se sont familiarisés
avec le cadre juridique qui repose sur la Charte Africaine des Droits de l'Homme,
la Convention, la promotion des Droits, la manière de les vulgariser, la
protection des droits de l'Hommes, les voies à utiliser pour que ceux-ci soient
protégés dans le pays et la résolution des conflits à l'amiable.

A la fin de cette activité, le Directeur Exécutif de l'Institut des Droits de
l'Homme et du Développement pour l'Afrique (IHRDA), Dr Aristide Nononsi,
sastifait des échanges, a situé le sens de cette conférence. « Nous avons voulu
présenter les mécanismes des Droits de l'homme à nos collègues, collaborateurs,
partenaires des ONGs et la société civile ivoirienne et égalementleur présenter
ce que nous avons développé, à savoir, l'outil analytique des droits de l'homme.
C'est un outil qui est accessible par tous par internet, gratuitement et qui est
le recueil de toute la jurisprudence africaine des droits de l'homme, pas
seulement de la Commission mais aussi de la Cour Africaine des Droits de l'Homme,
des différentes communautés économiques régionales telles que la CEDEAO, la
SADEC ».