Le Groupe du Travail RSS-DDR évalue l’état d’avancement de ses travaux

30 mai 2012

Le Groupe du Travail RSS-DDR évalue l’état d’avancement de ses travaux

Grand-Bassam, le 29 mai 2012... Un séminaire-bilan du Comité scientifique du Groupe de Travail sur la Réforme du Secteur de la Sécurité (RSS) et le Désarmement, la Démobilisation et la Réinsertion (DDR), a débuté lundi 29 mai 2012 à Grand Bassam, à une trentaine de kilomètres à l'ouest d'Abidjan, avec l'appui technique et financier de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI).

Ce séminaire, qui se terminera le 31 mai, réunit une centaine de militaires et de civils. Il a pour objectif de faire l'état d'avancement, à mi-parcours, des travaux des piliers du Groupe de Travail et de donner les directives pour les prochaines étapes des travaux. Il s'agira de faire le diagnostic établi pour la RSS, de déterminer les menaces qui guettent ce secteur, d'identifier les reformes à engager et d'établir un plan d'action ainsi que le budget de ces réformes.

En ouvrant les travaux, le Conseiller spécial, Président du Comité scientifique du Groupe de travail, Alain-Richard Donwahi a rappelé que la RSS et le DDR s'inscrivent dans un contexte post-crise sous-tendu par les impératifs de la réconciliation nationale, la reconstruction et la stabilisation de l'environnement sécuritaire national.

En ce qui concerne le rôle de la mission onusienne, le chef de sa Division RSS, Ely Dieng, a indiqué que, dans le cas spécifique du secteur de la sécurité, l'ONUCI est invitée à participer comme membre du Comité scientifique. « Notre accompagnement est multiforme. Il se fait autant à travers nos interventions dans les piliers et il y a aussi une assistance de facilitation des travaux, sans oublier l'appui logistique et matériel », a-t-il expliqué.

Pour la responsable de la Division DDR de l'ONUCI, Sophie da Camara, le DDR et la RSS sont indissociables. Prenant exemple sur le cas des miliciens à l'étranger, elle a estimé que pour permettre leur retour il faut absolument que le contrôle des frontières soit rétabli, ainsi que la sécurité dans les communautés. En même temps, il faut que la police, la gendarmerie et la douane puissent faire leur travail tout en réduisant leur présence afin de ramener la sécurité.

Au plan de la réinsertion, elle a indiqué qu'« aujourd'hui on est dans un contexte post-crise avec de nouveaux groupes armés, de nouveaux groupes cibles » avant d'ajouter : Nous, nous essayons de les aider pour qu'il puisse être mis en place une nouvelle politique DDR qui soit le cadre unique dans lequel tout le monde puisse se retrouver et qu'il n'y ait plus de laissés pour compte ».