REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU MERCREDI 11 JANVIER 2012

11 jan 2012

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU MERCREDI 11 JANVIER 2012







Côte
d'Ivoire: Les Etats-Unis veulent renforcer l'état de Droit




 





Koaci.com -

Les Etats-Unis s'engagent avec les autorités ivoiriennes à renforcer l'Etat de
Droit et assurer le respect des Droits de l'Homme en Côte d'Ivoire, a annoncé ce
mardi l'Ambassadeur Philipp Carter III à l'occasion d'une cérémonie de remise de
matériel à la justice, précisant par ailleurs que son pays prend cet engagement
pour garantir une paix durable. "... Le matériel que nous apportons aujourd'hui,
est une infime partie d'un don d'une valeur globale d'environ 315 millions de
francs cfa qui comprend des ordinateurs, des consommables informatiques du
matériel audiovisuel, de mobilier de bureau et des fournitures pour le ministère
et quinze palais de justice repartis sur l'ensemble du territoire," ajouté
l'Ambassadeur des Etats-Unis félicitant de passage les autorités ivoiriennes
pour les initiatives et engagements pris à veiller à ce que tout le monde en
Côte d'Ivoire ait accès à un système judiciaire efficace, impartial et qui
contribue au processus de réconciliation nationale. Il a également avoué que le
matériel que les Etats-Unis offrent à la justice ivoirienne va lui permettre de
mieux fonctionner dans les localités touchées par la crise. "Une autre partie de
ce don fournira l'équipement nécessaire à accroitre la capacité du ministère de
la Justice à produire des documents judiciaires officiels et des certificats de
nationalité pour la Côte d'Ivoire," a-t-il insisté. Heureux du geste de
l'Ambassade des Etats-Unis,, le ministre de la Justice Jeannot Ahoussou Kouadio
a exhorté les magistrats ivoiriens à relever le défis du respect des droits de
l'Homme ainsi que celui de la mise en norme de la justice ivoirienne. "Nous
devons prendre conscience de notre rôle. La justice ivoirienne doit pouvoir
rassurer les investisseurs," a enfin conclu le ministre.




 




La
rentrée politique du FPI annoncée pour le 21 janvier




 





Koaci.com

- Le Front Populaire Ivoirien (FPI) annonce sa rentrée politique pour le 21
janvier prochain. Elle sera suivie d'un grand meeting qui aura à la place
Ficgayo de Yopougon. Cette rentrée politique se fera sans le président du parti
Pascal Affi N'Guessan détenu à Bouna depuis près de huit mois avec d'autres
cadres du parti de Laurent Gbagbo. Loin de la place Ficgayo de Yopougon, on
annonce déjà son départ prochain de la direction du parti et son successeur
probable serait le ministre Michel Amani N'Guessan, le président du comité
d'organisation du grand meeting. Si tel est le cas le ministre prendra la place
de Miaka Ouretto qui jusque là assure, l'intérim de la présidence du parti.
Plusieurs autres cadres du parti de Laurent Gbagbo en exils seront également
absents à ce grand rendez-vous du 21 janvier prochain. Pour l'heure le parti qui
entend pleinement jouer son rôle d'opposition est confronté à des problèmes de
divisions qui risquent de le fragiliser. L'on assiste ces derniers temps à un
départ de certains cadres ou alliés du FPI, qui ont soutenu le président déchu
lors de la campagne présidentielle de 2010. Il s'agit notamment de Gervais
Coulibaly, d'Henriette Lagou, de Mel Théodore, de Kabran Appiah. Nous apprenons
par ailleurs qu'une réunion du Congrès nationale de la résistance pour la
démocratie (CNRD) prévue ce mardi devrait statuer sur le sort de ces cadres qui
ont désormais décidé de créer leur plate-forme politique en tournant le dos à
leurs anciens alliés. Selon nos informations, cette importante rencontre a été
reportée à une date ultérieure pour des raisons que nous ignorons encore.




 




 





Disparition de Guy André Kieffer : les ossements vont-ils parler ?




 





L'Observateur Paalga

- Ceux qui ont enlevé le journaliste franco-canadien, Guy André Kieffer, le 16
avril 2004 à Abidjan alors qu'il enquêtait sur la filière cacao ivoirienne ont
fait de lui ce qu'ils voulaient. Mais aujourd'hui, point n'est besoin de
souligner qu'ils regrettent leur forfait après le recul de 8 ans la peur ayant
changé de camp. Peut-être l'ont-ils tué pour le réduire au silence. Son péché :
il soupçonnait des malversations impliquant l'entourage de l'ex-président Gbagbo
et de son épouse Simone. Ce que les criminels et leurs commanditaires n'ont
peut-être pas compris, c'est qu'on se crée toujours plus de problèmes qu'on en
résout en éliminant physiquement un être humain surtout un journaliste. En
effet, le juge français Patrick Ramaël, malgré les blocages et les
intimidations, court depuis vers le but : savoir ce qui est arrivé à notre
confrère et en trouver les coupables. Si du temps du pouvoir de l'enfant
terrible de Mama, l'enquête était au point mort pour des raisons évoquées plus
haut, les choses semblent s'être accélérés depuis que les puissants de l'époque
des faits méditent leur sort en prison par suite de la crise postélectorale, qui
a fait 3 000 morts. Ceux qui étaient intouchables n'ont plus leur pouvoir
d'antan et sont désormais de simples justiciables, c'est ce qui a conduit à la
découverte d'un squelette le 9 janvier à Issia dans l'ouest de la Côte d'Ivoire.
Selon toute vraisemblance, ces ossements seraient ceux du reporter, et les tests
ADN, dont les résultats sont attendus peut-être aujourd'hui, nous situeront. Ce
qui est pour l'instant saisissant, c'est que les langues se délient telle celle
d'un témoin sur RFI : "Qui pouvait parler, dit-il ? On avait peur, mais plus
peur maintenant qu'on est protégé (...) L'endroit où l'action a eu lieu est sous
contrôle. Le village est sous contrôle". Comme quoi, chaque chose a son temps
ainsi que le déclare le sage dans Ecclesiaste 3. Si donc le temps de la vérité a
sonné et que, comme on le présume, les tests s'avèrent concluants, la famille du
disparu sera quelque peu consolée de pouvoir enfin, au lieu de gérer un
enlèvement, "gérer un assassinat et entrer dans un processus de deuil", comme le
présage Osange Silou-Kieffer, épouse du disparu. Si les choses se confirmaient,
l'urgence serait de confondre les coupables et leurs commanditaires, qui doivent
répondre d'emblée de deux chefs d'inculpations : d'une part d'homicide
volontaire et, d'autre part, de crime économique, puisqu'ils se reconnaissaient
dans des malversations, dont ils redoutaient tant les révélations. En attendant,
tout le monde est suspendu aux révélations de l'ADN, et il n'est pas superflu de
rappeler que la lumière finit toujours par jaillir quelque épaisse et longue que
soit l'obscurité.




 




est
suspendu aux révélations de l'ADN, et il n'est pas superflu de rappeler que la
lumière finit toujours par jaillir quelque épaisse et longue que soit
l'obscurité