Rfi - Edition de 6 heures 30

█ En Côte d'Ivoire des proches de l'ancien président Laurent Gbagbo, depuis dans le nord du pays suite à la crise post électorale attendent d'être fixés sur leur sort aujourd'hui. L'audience à huis clos doit se tenir au tribunal d'Abidjan Plateau pour examiner les demandes de libération introduite par les avocats de la défense. Les explications de notre correspondant Stanislas Ndayishimiyé.

Stanislas Ndayishimiyé : Passeront-ils les fêtes de fin d'année libre ? Détenus à Odienné dans le nord ouest de la Côte d'Ivoire, Simone Gbagbo et les prisonniers de Boundiali, notamment le 1er ministre du gouvernement Gbagbo postélectoral, Gilbert Marie Aké N'gbo, devraient être fixés ce soir à l'issue de l'audience de la Cour d'appel de la Chambre d'accusation du tribunal d'Abidjan. Une séquence purement judiciaire selon l'un des avocats de la défense qui refuse de faire le lien avec la politique. Même si après les élections législatives du 11 décembre, le pouvoir a souligné sa volonté de garder la main tendue à l'opposition. Spécialement au FPI qui avait boycotté les dernières élections. Et l'une des raisons de ce boycott, c'est justement le maintien en prison de dizaines de proches de Laurent Gbagbo. Certains d'entre eux pourraient bénéficier aujourd'hui d'une liberté provisoire. Parmi eux, des poids lourds de l'ex-majorité présidentielle. Vingt autres fidèles de Gbagbo, moins connus ont bénéficié le 9 novembre de la liberté provisoire. Ils ont inculpé de détournement de deniers publics, concussion, atteinte à l'économie et pillage. Stanislas Ndayishimiyé, Abidjan Rfi.