ELUS ET CADRES DU SUD-BANDAMA S’ENGAGENT A PROMOUVOIR UN ENVIRONNEMENT POST CRISE APAISE

26 sep 2011

ELUS ET CADRES DU SUD-BANDAMA S’ENGAGENT A PROMOUVOIR UN ENVIRONNEMENT POST CRISE APAISE

Divo, le 26 septembre 2011... Un séminaire organisé par l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) en partenariat avec la Préfecture de Divo sur le thème « Engagement des élus et cadres du Sud Bandama pour un environnement post crise apaisé », a eu lieu du 22 au 23 Septembre 2011, à Divo.

A l'issue du séminaire, les élus et cadres du Sud Bandama se sont engagés à mener des actions pour assainir l'environnement post-crise et l'environnement électoral. Ils ont recommandé, notamment, la dynamisation des échanges avec les autorités civiles et militaires et la mise en place d'un cadre de concertation entre les cadres et dirigeants des différents partis politiques et entre les différentes communautés. Ils ont proposé l'organisation de tournées de sensibilisation des populations sur la promotion et la protection des droits de l'Homme, et l'organisation de séances d'éducation civique pour les jeunes. Ils voudraient aussi contribuer à la formation des jeunes ainsi qu'à leur réinsertion.

Les participants ont également exprimé des préoccupations. Ils ont mis en exergue la nécessité de la multiplication de ce type d'initiative par l'ONUCI pour atteindre une large couche de la population, et ils ont souhaité que le statut les chasseurs traditionnels ou 'dozos' par rapport aux Forces républicaines des Côte d'Ivoire (FRCI) soit clarifié.

Dans son adresse de clôture du séminaire, le Maire de Divo, Assé Gbadja Camille, a réitéré les remerciements des autorités à l'ONUCI pour la pertinence du thème choisi et a invité les participants à appliquer effectivement les différents engagements pris, au regard de leurs responsabilités, dans les différentes localités de la région du Sud-Bandama.

Ce séminaire a constitué un espace pour faciliter les échanges entre élus et cadres issus de différents regroupements politiques, et briser progressivement le mur de la méfiance qui s'est installé avec la crise postélectorale.