REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU LUNDI 26 SEPTEMBRE 2011

26 sep 2011

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU LUNDI 26 SEPTEMBRE 2011







Le RHDP à l'épreuve des législatives




 





L'Observateur Paalga -

Les
démons de la division se sont-ils installés dans la grande famille des
houphouëtistes ? La question mérite d'être posée tant, ces derniers jours, les
héritiers du père de l'indépendance de la Côte d'Ivoire multiplient des signes
de fébrilité qui semblent trahir une ambiance un tantinet délétère en leur sein
: en effet, à quelque trois mois des législatives, le Rassemblement des
houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), puisque c'est de cette
coalition de partis qu'il s'agit, semble en proie à des dissensions. L'échéance
électorale prévue pour le 15 décembre prochain y serait-elle pour quelque chose
?  Dans une interview accordée la semaine dernière à notre confrère RFI,
Henri Konan Bédié, président du PDCI/RDA, laissait entendre : «Nous irons aux
élections en rangs séparés et non en rangs opposés». On n'aurait rien à redire
sur cette déclaration, somme toute sibylline, si en réaction, le secrétaire
général par intérim du RDR, Amadou Soumahoro, n'y avait rétorqué en ces termes :
«Les partis membres de la Coalition n'iront pas aux législatives en désordre» ;
une façon de recadrer l'homme court de Daoukro ?Pire, un autre relent «de
malaise interne» est venu conforter le soupçon de tous ceux qui pensent que la
discorde est entrée dans la maison par portes et fenêtres :




Lors
de la rencontre du directoire du RHDP tenu jeudi dernier à Abidjan, les
participants ont tous opté, à l'égard de la presse, l'omerta, cette loi du
silence qui régit tout ce qui n'est ni bon ni beau à divulguer. Alors, que peut
bien signifier ce mutisme de la part de gens qui affectionnent d'ordinaire la
caméra et le micro ? Du côté des ténors, ce refus de communiquer serait la
preuve qu'il n'y a pas de désaccord dans la famille. Un silence bruyant, c'est
le cas de le dire, qui en dit long sur l'état de l'union sacrée et vertueuse
entre le RDR et le PDCI/RDA, les deux poids lourds du RHDP. Alors, les
législatives à venir auront-elles raison du mariage de raison entre ces partis,
dont certains chefs ont été des ennemis intimes dans un passé récent ? Le FPI,
l'adversaire politique commun, aujourd'hui à terre, les coalisés vont-ils briser
l'union sacrée et par-dessus tout vertueuse qui a permis de battre Laurent
Gbagbo au second tour ? En tout cas c'est toujours plus facile de conquérir le
pouvoir ensemble que de le gérer à plusieurs. Tant qu'il s'agit d'une
présidentielle, les alliances sont relativement moins difficiles à sceller. Car
même s'il n'y a qu'un seul fauteuil à pourvoir, gros et alléchant reste le
gâteau de la victoire à partager. Mais concernant les législatives ou les
locales, la donne change : les friandises en compétition sont certes nombreuses
mais de moindre importance au point qu'il faille jouer du coude pour obtenir de
quoi se mettre sous la dent. Pour le cas présent de la Côte d'Ivoire, où il n'y
a plus rien en face, pour reprendre une expression actuellement en vogue sur les
bords de la lagune Ebrié, tôt ou tard, la rivalité politique se jouera à
domicile. Particulièrement entre les deux principaux clans : le PDCI/RDA, qui a
fini par faire le deuil du poste de Premier ministre promis par Alassane
Ouattara, et le RDR.




Comme
quoi, c'est toujours bon d'avoir un adversaire de taille en face pour jouer le
rôle de punching-ball commun à l'extérieur.




 




Les entreprises
ouest-africaines invitées à faire de la sous-traitance un outil d'intégration
sous-régionale




 




Xinhuanet -

Les organisateurs du Salon international de sous-traitance et du partenariat de
l'Afrique de l'ouest ont invité vendredi à Abidjan les entreprises de la sous-
région à faire de la sous-traitance un outil d'intégration. A l'issue de
cette rencontre, le président du Conseil d' administration de la Bourse de
sous-traitance et de partenariat de Côte d'Ivoire Jean-Baptiste Amichia a
indiqué qu'il s'est agi d'un rendez-vous de professionnels qui avait pour
objectifs de permettre aux entreprises d'Afrique de l'ouest de faire découvrir
leurs capacités industrielles et sceller des relations de partenariat.




"A titre d'exemple,
un promoteur d'une unité de transformation agroalimentaire a eu l'opportunité de
retrouver sur place des fabricants de matériels et outils dont il a besoin ainsi
que des partenaires techniques ou financiers disponibles pour les accompagner",
a illustré M. Amichia. Trois jours durant, les sous-traitants et les
fournisseurs ont présenté au cours du Salon leur savoir-faire et exposé divers
produits et équipements industriels dans plusieurs secteurs dont la
transformation de métaux, l'agro-industrie, l'industrie automobile, l'industrie
du bois, l'artisanat, le bâtiment et les travaux publics. Pour le ministre
ivoirien de l'Artisanat et de la promotion des Petites et moyennes entreprises
(PME) Sidiki Konaté, le Salon international de la sous-traitance et du
partenariat est porteur d'une nouvelle dynamique de croissance économique dans
la sous- région. Plusieurs experts participant à la rencontre ont plaidé pour l'
engagement de l'Union économique et monétaire ouest africaine ( UEMOA) à
travailler aux côtés des sous-traitants, assurant par ailleurs que le
développement de la sous-traitance participera à la promotion de l'emploi des
jeunes.




 




Côte d'Ivoire:
Mystère un char des ex-FDS refait surface!




 




koaci.com
- Entre illusion d'optique et réalité, les populations de la commune d'Abobo
restées accrochées à cette confusion auraient aperçu le personnage principal de
leur cauchemar dans le coin. Le char à 8 roues c'est bien de cela qu'il s'agit.
Cet engin militaire que les nations unies ont tablé lors des grandes réunions et
décisions dans la résolution de la crise postélectorale aurait réussi une énième
apparition tard dans la nuit ce samedi 24 dans le quartier Akeikoi village entre
22 et 23heures derrière les cours d'une habitation. Selon notre
interlocuteur:"je dormais quand mes tantes m'ont réveillé pour voir le char.".
Grosse frayeur pour ces habitants à travers notre interlocuteur "Je suis resté
muet de stupeur quand j'entendis son bruit de guerre.". Alors sans confirmer
pour autant l'avoir vu notre témoin soutient que le lieu où se tenait le char
était couvert de broussaille. Cependant selon ce denier ces mois de guerre que
nous avions connu lui suffisait pour différencier un char d'un camion. Alors, il
faut rappeler pour l'occasion que pendant les moments chauds, les éléments du
camp commando d'Abobo avait évacué leur camp à la dernière minute en passant par
ces lieux non loin du village Anyamadjamé pour rejoindre la route d'Alépé.
Depuis lors, nous sommes restés sans nouvelles de ces derniers, surtout après
les frappes aériennes onusiennes. Ainsi face à de pareilles circonstances, on
préfère encore, selon K. Yapo l'un des témoins oculaires, se baser sur cette
folle nuit dans laquelle on ne voyait presque rien pour espérer la miséricorde
du bon Dieu contre de quelconque représailles en préparation. S'agissant
d'avertir les forces de l'ordre et sécurité ce dernier souhaiterait éviter de se
faire remarquer dans cette situation sensible. Par compte il aurait, selon ses
propres termes, essayé la méthode des "coups de fil" anonymes pour alerter les
hommes compétents mais les responsabilités n'ont pas été assurées.