REVUE DE PRESSE NATIONALE DU JEUDI 04 AOUT 2011

4 aoû 2011

REVUE DE PRESSE NATIONALE DU JEUDI 04 AOUT 2011


Armée nationale / De grandes décisions prises hier : Le concours de police 2010 annulé, des com'zones casés

L'Intelligent d'Abidjan - Le conseil des ministres du mercredi 3 août 2011, a arrêté d'importantes décisions en ce qui concerne la grande muette : De nouveaux promus en grades, l'annulation du concours de police session 2010, la nomination des commandants des unités de l'armée et la création d'une nouvelle unité dite force spéciale. La première nouvelle communiquée par le directeur de cabinet du ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur est celle liée au concours de police session 2010. ''Les examens professionnels du Bap 1 et 2 et les concours directs d'accès aux corps de sous-officiers, officiers et commissaires de police session 2010 – les concours professionnels et sociaux d'accès aux corps des officiers et commissaires de police session 2010 - lesquels ont été proclamés respectivement en décembre 2010 et février 2011, sont déclarés nuls et non avenus''. Le communiqué porte la signature du ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur, Hamed Bakayoko. Quant au ministre délégué à la Défense, il a livré les premiers résultats de la commission de redressement des grades, promouvant à des grades supérieurs certains militaires. Paul Koffi Koffi et Bamba Cheick Daniel ont également dévoilé la liste des nouvelles nominations pour le commandement des différentes unités de l'armée et de la police nationale (gendarmerie, armée de terre et garde républicaine). Ainsi, ont été nommés respectivement à la Dst, à l'Ecole de police, à l'Efa et aux Renseignements généraux, le commissaire de 1ere classe Diomandé Inza, le Contrôleur général de police Yao Brou Alain, le colonel Kouassi Bernard et le commissaire principal Touré Seydou. L'autre fait marquant concerne la création d'une nouvelle unité dénommée Force spéciale. Une unité qui est sans doute, l'équivalent du Cecos sous Gbagbo et qui va renforcer le dispositif de sécurité. Dans cette unité, ont été affectés des ex-commandants de zones dont les commandants Koné Zakaria, Morou Ouattara, Losseni Ouattara, Gaoussou Koné et Dramane Traoré. La FS a pour commandant, le lieutenant-colonel Lacina Doumbia. (...)

Relations France-Côte d'ivoire : La révision des accords de défense se précise

L'Inter – [...] Les tractations en vue de la révision des accords de défense entre la Côte d'Ivoire et la France commencent à donner leurs premiers fruits. Hier mercredi 3 août 2011 à la Primature au Plateau, le général de division Mathias Doué a annoncé la création du groupe de travail qui va piloter le programme de révision desdits accords. Entouré d'officiers généraux et supérieurs, l'ancien chef d'Etat-major des Forces armées nationales de Côte d'Ivoire ((FANCI) a présenté les objectifs et les missions de la commission qu'il dirige désormais. Ce comité de pilotage a un mois pour proposer au gouvernement un projet de révision des accords de défense. (...) Plusieurs experts des ministères de souveraineté à savoir les ministères de la Défense, de l'Intérieur et des Affaires étrangères ont participé aux travaux. De même que les officiers généraux et supérieurs (...). En tout, ce sont environ une cinquantaine de personnalités qui compose le groupe de travail dont une vingtaine comprend le comité de pilotage. « Le secrétariat (du comité scientifique) nous propose un chronogramme et une méthodologie, nous démarrons le 9 août 2011 et au terme de 30 jours de travaux, nous devons faire les premières propositions aux autorités politiques de notre pays », a expliqué le général Mathias Doué, en présence du ministre délégué à la Défense, Paul Koffi Koffi. (...)

Une délégation de la Cedeao chez Youssouf Bakayoko hier

L'Intelligent d'Abidjan - Le président de la Commission électorale indépendante (Cei) a reçu hier en fin de matinée, le représentant de la Cedeao, SEM Abraham Doukouré. La délégation est allée s'enquérir des besoins de l'institution dans le cadre de la préparation des élections législatives. Le diplomate ouest-africain a lancé un appel pressant, à tous les bailleurs de fonds à venir soutenir financièrement la Cei.

Contrôle du Gouvernement : Le plan caché de Ouattara

Soir Info - Le président de la République Alassane Ouattara est déterminé à imprimer sa marque au gouvernement qu'il a mis en place le 1er juin 2011. En dehors de la feuille de route qu'il a donnée à chaque ministère à l'issue du séminaire gouvernemental qui s'est tenu au Palais présidentiel au Plateau le 6 juillet 2001, Alassane Ouattara, selon nos sources, a un plan de contrôle des activités du Gouvernement et des ministres. Des experts au nombre desquels plusieurs européens, ont été commis par le numéro un ivoirien, à l'effet de suivre non seulement le comportement des membres du gouvernement mais surtout la gestion de leurs ministères. Toujours selon nos sources, ces experts, à travers un mécanisme mis en place, reçoivent régulièrement les rapports des actions menées par les ministres et leurs collaborateurs. Ils les analysent et suivent à la lettre le traitement des différents dossiers. Avant de transmettre au chef de l'Etat, leurs différentes observations. En ce qui concerne le train de vie de ses collaborateurs, le chef de l'Etat, à travers des personnes insoupçonnées, suit attentivement les différents changements, au plan matériel, des ministres. A savoir, entre autres, les achats de véhicules et de logement. Les rapports qui lui sont faits, serviront d'indices à l'évaluation, au plan moral, de ses ministres. Tous ces moyens de contrôle, a-t-on appris, seront associés à l'efficacité des ministres dans la mise en œuvre des missions qui leur ont été confiées. Au dire d'un proche du président de la République que nous avons joint par téléphone, ''Alassane Ouattara n'entend pas donner l'occasion à ses ministres de se rendre coupables de malversations financières ou de gaspillage des biens publics. (...).

Le gouvernement Ouattara à l`épreuve de la bonne gouvernance : Ouattara va faire signer une charte d`éthique à chaque ministre

Le Nouveau Réveil - Après avoir donné une feuille de route et défini des objectifs précis à réaliser pour chaque membre du gouvernement dans un délai de six mois lors du séminaire gouvernemental des 5 et 6 juillet dernier, le président Alassane Ouattara s'apprête, dans le cadre de sa politique de bonne gouvernance, à faire signer à ses ministres une charte d'éthique que ceux-ci devront rigoureusement respecter dans la conduite des affaires de l'Etat. C'est au cours d'un autre séminaire gouvernemental annoncé pour le 9 août prochain que cette charte devrait être adoptée par les 36 membres du gouvernement Soro III. A en croire nos sources, ledit séminaire se déroulera en deux phases. La première sera présidée par le Premier ministre Guillaume Soro, chef du gouvernement. Elle sera marquée par l'allocution du Premier ministre qui va fixer le cadre et donner l'orientation générale du séminaire. Après quoi, le secrétaire général du gouvernement, le magistrat Sansan Kambiré va donner lecture de la charte d'éthique aux membres du gouvernement. Suivront alors les débats qui permettront aux ministres de faire des observations éventuelles sur le contenu de cette charte ou de demander des précisions sur certains aspects qui échapperaient à leur compréhension. (...) En présence du président Ouattara, il sera procédé à une seconde lecture de la charte d'éthique discutée et adoptée par les membres du gouvernement. Puis le chef de l'Etat interviendra pour donner des consignes et des conseils à ses ministres avant que ceux-ci ne soient invités chacun, selon l'ordre protocolaire, à venir signer cette charte et à s'engager ainsi à remplir les obligations de leur charte dans le strict respect des prescriptions de ladite charte. (...)

HACA / Traitement de l'information dans les prochaines échéances électorales ivoiriennes : Les instructions de Sy Savané aux directeurs des radios de proximité
L'Intelligent d'Abidjan - Le ministre IBRAHIM Sy Savané, nommé à la tête de la HACA (Haute autorité de la communication audiovisuelle) a, le mercredi 03 août 2011, accordé une audience à l'Urpci (Union des radios de proximité de Côte d'Ivoire), dans ses locaux aux II Plateaux. Il s'est agi pour l'autorité de régulation et de faisabilité de la libéralisation de l'espace audiovisuel, d'épiloguer sur les péripéties entravant l'épanouissement des radios dites de proximité. S'appesantissant sur le traitement de l'information dans la période électorale, Ibrahim Sy Savané a salué le professionnalisme et l'objectivité avec lesquels les radios de proximité ont relayé les informations. Selon lui, lesdites radios n'ont pas commis de dérives par rapport à leurs cahiers de charges. En revanche, la Haute autorité a conseillé aux différents directeurs de radios privées, la vigilance pour les élections « locales». « Cette fois, il s'agit d'élections locales, législatives, municipales et conseils généraux. Ce sont des gens qui sont extrêmement proches de vous ou vous êtes proches d'eux. Il y a toujours une tentation en politique d'utiliser l'outil qu'on a, pour pouvoir soit se maintenir soit pour acquérir le pouvoir. C'est cela, je vous mets en garde contre cette tentation-là. La tentation de mettre vos organes, vos radios que vous avez essayé de bâtir difficilement dans les conditions compliquées, de les mettre au service de certains politiciens. Ce serait une erreur stratégique et déontologique de votre part. Et sur ces questions- là, la Haute autorité se montrera très vigilante. Que personne ne nous pousse à aller vers la fermeture. Ce n'est pas notre intention et je pense que, ce ne serait pas une bonne chose. Il y aura de sérieux arbitrages pour les élections à venir. Vous pourrez être des vecteurs stratégiques pour un certain nombre de politiques. Je vous demande de prendre garde à ne pas vous faire instrumentaliser. Parce que, les conséquences personnelles, ça va être une réaction énergique de la part de la Haute autorité », a menacé le régulateur Sy Savané. Aussi, s'est-il attaqué aux statuts des radios ''pirates'', qui opèrent dans les zones dites CNO (Centre Nord et Ouest). Le ministre Sy Savané a dit les avoir répertoriées afin d'exercer un véritable contrôle sur elles. Ce qui, soulignera-t-il, s'avère nécessaire pour leur inscription dans le cadre réglementaire existant. [...]

Réconciliation à N'douci/ Adama Bictogo: «C'est parce qu'il y a la faute qu'il y a le pardon»

L'Expression - Les populations de N'douci, dans le département de Tiassalé, ne veulent pas prendre le train de la réconciliation en retard. Samedi 23 juillet, elles ont invité les ministres Bandama Maurice, de la Culture et de la Francophonie, et Adama Bictogo de l'Intégration, à venir célébrer la paix retrouvée dans leur localité. Selon le président du comité d'organisation, Koné Youssouf, cette double cérémonie de remerciement et de réconciliation a été initiée "pour panser les profondes blessures faites par la grave crise". Pour le parrain de la cérémonie, Adama Bictogo, Tiassalé et N'douci sont deux carrefours naturels. Et ils n'ont pas le droit de tourner le dos à la réconciliation. «La réconciliation s'impose à nous. Il n'y a que Dieu qui sait ce que chacun de nous a supporté à l'intérieur de lui-même. Mais il faut pardonner. C'est parce qu'il y a la faute qu'il y a le pardon. Il y a des fautes que les hommes peuvent régler avec Dieu et des fautes qu'ils peuvent réparer entre eux», pense-t-il. [...]

4 mois après la chute du régime Gbagbo / Don Mello rompt le silence: Sa mise en garde au régime Ouattara

L'Inter – [...] Ahoua Don Mello, ancien ministre de Gbagbo, rompt le silence. Depuis l'exil, il a pondu un texte dont nous avons reçu copie hier, pour dire sa ''part de vérité''. Dans cette partie de sa déclaration que nous publions, l'ex-porte-parole du gouvernement Gbagbo évoque les ''ponts d'une réconciliation durable''. (...) « Commencée en 2002 avec un seul visage, la guerre ivoirienne s'est terminée en 2011 avec tous les visages dont celui de la France en première ligne avec des bombes larguées sur nos têtes pour nous ''protéger''. (...) Le faux prétexte qui consiste à dire que la guerre a été déclenchée par le refus du Président GBAGBO de quitter le pouvoir après avoir perdu les élections doit aussi être abandonné car aucune déclaration de GBAGBO ne peut être brandie pour prouver de telles affirmations ayant fait du silence sa méthode de gestion de cette crise. GBAGBO a souhaité un recomptage des voix comme en Haïti au lieu de la guerre, mieux, l'institution compétente pour faire d'un candidat le vainqueur des élections présidentielles n'est pas GBAGBO mais bien le Conseil constitutionnel qui l'a proclamé vainqueur du 2e tour des élections comme cela s'est passé au 1er tour. Après la décision de l'Union Africaine, malgré le non-recomptage des voix, il a pris acte des propositions faites par cette dernière à travers un communiqué du gouvernement et a donné son accord pour la désignation d'un haut représentant pour entamer les négociations qui devaient démarrer le 5 avril. (...) C'est dans cette attente de la désignation et de l'arrivée du haut représentant de l'Union Africaine, que le Président français Monsieur Nicolas SARKOZY, en violation du cessez-le-feu et de l'accord de fin de guerre, a déclenché la guerre avec l'appui de l'ONUCI et des rebelles lourdement armés en violation de l'embargo sur les armes. [...]