REVUE DE PRESSE NATIONALE DU MERCREDI 11 MAI 2011

11 mai 2011

REVUE DE PRESSE NATIONALE DU MERCREDI 11 MAI 2011








Investiture du Président de la République - Onuci, Licorne et
FRCI s'accordent pour la sécurisation





 





L'intelligent d'Abidjan

- Les forces impartiales en collaboration avec les FRCI, multiplient les séances
de travail concernant le volet sécuritaire de l'investiture du Président de la
République. Hier, le Général Gnakoudé Béréna a pris part à la réunion ordinaire
des généraux, Commandants des Forces impartiales et nationales. « Il s'agissait
de voir ensemble les différents aspects sécuritaires de cet évènement car les
Forces impartiales et ivoiriennes vont travailler ensemble pour assurer la
sécurité », a déclaré le Chef d'état-major des ex-Forces armées des Forces
nouvelles (FAFN), le général Soumaïla Bakayoko. « Les forces impartiales, dans
le cadre de leurs capacités, vont prendre une part active dans le dispositif
sécuritaire qui sera mis en place », a-t-il ajouté. Le chef de la police de
l'ONUCI, Jean-Marie Bourry et le commandant de la Force Licorne, le général
Jean-Pierre Palasset, ont participé à la rencontre aux côtés des généraux
Philippe Mangou et Michel Gueu, ainsi que du chef de la police nationale,
Brindou Mbia et du Commandant supérieur adjoint de la gendarmerie nationale, le
Général Afro Raphael.





 





L'ONUCI veut exhumer  les corps des personnes tuées à Yopougon





 





L'intelligent d'Abidjan

– L'Opération des Nations Unies en Cote d'Ivoire a l'intention d'exhumer les
corps des personnes tuées à Yopougon afin de connaitre leur identité. L'ONUCI
entend d'abord avoir l'autorisation des familles victimes  pour mener une telle
opération.





 





Condition de détention de Simone et Laurent Gbagbo - Hamadoun
Touré: « L`Onuci ne peut accepter de mauvais traitement »





 





Soir Info

- « L'Onuci ne peut jamais accepter ni tolérer des violations des droits de
l'Homme de qui que ce soit », a insisté, le 10 mai 2011, Hamadoun Touré,
porte-parole de la mission onusienne, au cours d'une conversation téléphonique
portant sur les conditions de détention de l'ancien chef de l'Etat et son
épouse. Une information avait, en effet, circulé faisant état du mauvais
traitement infligé à Simone Gbagbo, notamment, assignée à résidence surveillée à
Odiénné, au Nord de la Côte d'Ivoire. « C'est une fiction de mauvais goût que
j'ai eu à démentir dans un quotidien abidjanais », a ajouté Hamadoun Touré.
Comment se porte alors Mme Gbagbo? « Je ne peux pas vous dire comment elle va,
elle n'est pas sous ma protection », a-t-il répondu. Il a expliqué que l'Onuci
participe à la sécurité de ces personnalités mais en second rideau, au nom du
principe de souveraineté. « C'est à dire que la sécurité de Simone et de Laurent
Gbagbo incombe au premier chef à l'Etat de Côte d'Ivoire. Ce sont les Frci
(Forces républicaines de Côte d'Ivoire, Ndlr) qui assurent leur protection,
l'Onuci est en second rideau », a-t-il fait savoir. Concrètement, toujours selon
les explications du porte-parole de cette mission, « si les Frci sont dans la
maison, l'Onuci est dans la cour. Et si les Frci sont dans la cour, l'Onuci est
dehors et boucle le périmètre ». En somme, Hamadoun Touré a soutenu ne pas avoir
connaissance d'un quelconque mauvais traitement infligé au couple Gbagbo. «Je
n'ai jamais entendu dire que Laurent Gbagbo a été maltraité. L'Onuci a pris
l'engagement d'assurer sa sécurité et de veiller à son bon traitement », a-t-il
indiqué. Après la chute de son régime, Laurent Gbagbo et son épouse ont été
transférés, les jours suivants, dans des localités du nord du pays.





 





Vérité et justice : Le Procureur Ange Kessy ne perd pas de temps





 





Le Mandat -

Rentré au pays récemment après un séjour sanitaire en France, le Commissaire du
gouvernement, le Colonel Ange Kessy, s'est remis aussitôt au travail. Ainsi,
après avoir donné l'ordre d'arrêter certains responsables des Forces de Défense
pour leurs agissements lors de la crise postélectorale, quatre Officiers de
police lui seront présentés ce matin au tribunal militaire. Il s'agit des
Commissaires Robé Gogo Joachim, adjoint du commandant du CECOS, Yoro Claude,
Directeur des Unités d'intervention, Tianéré Jean-Louis, Chef du District de
Yopougon et Négblé César, Directeur de la DST. A ces Officiers, il est
principalement reproché le massacre de 07 femmes à Abobo, le jeudi 03 mars 2011,
et le largage de bombes sur un marché du même quartier situé au Nord d'Abidjan,
pendant la crise postélectorale. Par ailleurs, hier soir, une source a indiqué
que le Général Guiai Bi Poin, Directeur de l'école de la gendarmerie et
Commandant du CECOS, a été arrêté. Mais, joint au téléphone, le Procureur
militaire, Ange Kessy, a déclaré qu'il n'avait été saisi de cela, ajoutant
cependant que Guiai Bi Poin était sur la liste des chefs militaires à arrêter.
'' Ce que je peux vous dire, c'est que j'ai effectivement donné l'ordre de
l'arrêter au même titre que d'autres responsables de l'armée. Mais, tant que les
OPJ (Officiers de Police Judiciaire) ne me l'ont pas présenté, je considère
qu'il n'est pas encore arrêté'', a-t-il précisé.





 





Cour suprême / ça grogne - Ce qui est reproché à Tia Koné





 





L'intelligent d'Abidjan

- Le président de la Cour suprême est toujours à son poste. Sans doute après la
formation du gouvernement complet, et même après les élections législatives, des
changements seront apportés au niveau du système judiciaire avec la création de
la Cour de cassation, et de la Cour des comptes, prévues par la Constitution au
même titre que le Conseil constitutionnel. La création de ces institutions
mettra fin à l'existence de la Cour Suprême dans sa forme actuelle. Le maintien
du Président Tia Koné, s'il conforme la volonté de réconciliation et le grand
sens de l'Etat du Président de la République, inquiète toutefois de nombreux
opérateurs économiques, qui ont été souvent victimes de décisions qu'ils
considèrent comme arbitraires et abusives. Ces opérateurs souhaitent que le
Ministère public ainsi que les autorités compétentes soient plus regardants sur
les agissements d'une Cour suprême, dont ils doivent répondre des décisions et
de la probité. L'inquiétude de ces hommes d'affaires est d'autant plus grande
qu'ils assurent que le Président Tia Koné continue de prendre des décisions
qu'ils jugent inquiétantes. « Tia Koné continue de ne pas dire le droit. Il
traite les litiges et les contentieux comme il a traité les dossiers politiques,
en dehors des règles de droit. Comment un homme qui a pu décréter que notre
président de la République a une nationalité douteuse, peut-il rendre des
jugements crédibles et acceptables ? La réconciliation nationale a certes le dos
large, mais attention. On ne voit que Yao N'Dré et le mal qu'il a fait, mais il
n'est pas le seul. Tout cela doit prendre fin », fulminent des opérateurs
économiques. Dans les jours à venir, des détails seront donnés sur plusieurs
affaires en contentieux auprès du Président Tia Koné.





 





Gel des avoirs des dirigeants de l'ancien régime - Quand les
crimes économiques rattrapent les Refondateurs





 





Le Patriote

- Un crime n'est jamais parfait, a-t-on coutume de dire. Les Refondateurs qui
ont géré pendant dix ans marqués par la prévarication des deniers publics
viennent d'être rattrapés par leur passé peu glorieux à la tête de la Côte
d'Ivoire. Ainsi, dans le cadre d'un contrôle des biens mal acquis, le Procureur
de la République vient de demander le gel des avoirs de 148 personnes civiles et
militaires du régime de l'ancien chef de l'Etat, Laurent Gbagbo. Ce n'est un
secret pour personne, la Refondation s'est illustrée de manière ostentatoire par
les scandales et crimes économiques de toutes sortes, de sorte que de nombreux
Ivoiriens avaient fini par croire que les détournements de fonds publics étaient
quelque chose de banal voire normal. Bien qu'alerté par la presse de
l'opposition responsable que constituait à l'époque le RHDP, Laurent Gbagbo a
fermé les yeux là-dessus à défaut d'encourager ses camarades qui, pour la
plupart, découvraient les délices du pouvoir d'Etat. Quelle aubaine ! Quand les
Ivoiriens dénonçaient l'enrichissement illicite des barons de son régime, Gbagbo
répondait par cette boutade : « Avant nous, il y a eu d'autres nouveaux riches.
On a vu des gens ici en sandale avant l'Indépendance. Quelques années après, ils
ont construit des villas en marbres ». Nul doute que ce genre de déclarations
est de nature à encourager les crimes économiques. Conséquence, les scandales se
sont succédé à un rythme effréné. Ainsi, on peut noter le scandale de la filière
café-cacao qui est l'un des plus gros scandales de la refondation. Il s'agit de
l'achat d'une usine à Fulton aux Etats-Unis. L'usine en question, introuvable
sur le territoire américain a coûté la somme de 100 milliards de Francs CFA au
contribuable ivoirien. En termes clairs, de petites gens, au sein du FPI,
avaient subtilisé cette manne dans les caisses nationales, pour se la partager.
Une étude faite par les bailleurs de fonds a révélé que 242 millions de Francs
CFA étaient débloqués chaque mois pour payer les travailleurs de cette usine
inexistante. En effet, selon une mission conjointe du FMI et de la Banque
mondiale en septembre 2005, sur environ 125 milliards de francs CFA prélevés sur
le dos des planteurs, entre 2002 et 2004, seuls environ 40 milliards de francs
CFA ont été régulièrement dépensés au bénéfice de la filière. Une partie de
l'argent détourné a servi, selon plusieurs sources, à l'achat d'armes au temps
fort de la crise militaro-politique. A peine, cette affaire est-elle portée
devant les tribunaux que survient le scandale des déchets toxiques. A
l'occasion, la société Trafigura qui a affrété le navire Probokoala, a été
obligée par le Gouvernement Gbagbo a lui verser 100 milliards de FCFA. Gbagbo
avait promis de dédommager les victimes dont le nombre s'élevait à plus de
100.000. A dire vrai, les malades des déchets toxiques n'ont vu que des
broutilles et des menus fretins que le pouvoir a bien voulu leur donner. A peine
4 milliards leur ont distribués quand un bon matin, on a appris que les locaux
du Trésor public ont pris feu. Le reste de l'important pactole, un peu plus de
95 milliards, a disparu dans la nature. Et pourtant, Laurent Gbagbo et ses
camarades avaient promis de construire des hôpitaux, de nombreux centres de
santé, d'acheter des équipements médicaux pour les populations. Au nombre des
affaires sales du FPI, on dénombre la gestion opaque du pétrole. Pendant sept
ans (de 2000 à 2007), les chiffres du pétrole ont été gardés dans le silence par
la Présidence et le ministère des Mines. Si officiellement, on finit par
annoncer aux Ivoiriens une production de 50.000 barils par jour, les chiffres
réels trahissent les intentions du régime. Car, notre pays produit, selon les
chiffres de la Banque mondiale, un peu plus de 90.000 barils par jour. En
octobre 2007, les Ivoiriens assistent à la découverte de faux billets de dollars
non du domicile d'un ponte de la refondation, en l'occurrence Zirignon Ottro,
PCA de la SIR. Ces scandales cités plus haut ne sont que la face visible de
l'iceberg. Les Refondateurs à quelque niveau qu'ils se situaient ont « mangé des
deux mains » sans vergogne. L'heure des comptes a sonné. Chacun est face à ses
responsabilités.





 





Hommage aux victimes de la crise post électorale : Le Président
de la République décrète trois jours de deuil





 





Le Mandat -

Le Président de la République de Côte d'Ivoire son Excellence Alassane Ouattara
invite toute la communauté nationale à observer les 12, 13 et 14 mai prochain
sur toute l'étendue du territoire ivoirien un deuil national en mémoire à toutes
victime de la crise post électorale que vient de traversé la Côte d'Ivoire. A
cet effet, il est recommandé de mettre les drapeaux ivoiriens flottants sur les
bâtisses ou dans les lieux publics en berne. Par cet acte, le chef de l'Etat
voudrait traduit aux victimes et à leurs parents sa compassion et son soutien en
cette dure épreuve. Ce deuil national appelle les ivoiriens et tous ceux qui
habitent la Côte d'Ivoire à s'incliner sur la mémoire de toutes ces femmes et
ces hommes qui sont mort pour l'instauration de vrai démocratie en Côte
d'Ivoire. Durant ces trois jours, les ivoiriens qui ont eu la vie sauve lors de
la guerre doivent pleurer avec ces martyrs qui sont tombés. C'est d'ailleurs ce
que nous recommandes les écritures saintes : « Pleurez avec ceux qui pleurent et
réjouissez-vous avec ceux qui se réjouissent ».





 





 





Dimbokro – Plus de 490 Kalachnikovs d
écouvertes





 





Le Patriote

– A l'instar des autres villes de la Cote d'Ivoire, la capitale du N'zi Comoé n'
a pas échappé à la folie des refondateurs (...) Cette découverte d'armes s'est
faite lorsque l'ancien préfet de région, M.Wodjé s'apprêtait à rejoindre sa
résidence dont il a été exclu par les miliciens de Gbagbo. Pour l'instant, ce
sont plus de 490 kalachnikovs de marque russe qui ont ét
0
découvertes par le comandant IB Guépard et sa troupe (FRCI). Selon le chef IB,
des quartiers de la ville tels que Sogefiha, Koffikro, Résidentiel, abriteraient
encore des caches d'armes. (...).  





 





Les mercenaires et miliciens pro-Gbagbo en fuite 120 civils
assassinés froidement





 





Le Patriote

- Quelque 120 civils ont été tués les 5 et 6 mai lors d`attaques menées le long
du littoral ivoirien par des miliciens fidèles au président déchu Laurent Gbagbo
et des mercenaires libériens fuyant Abidjan, a affirmé lundi le ministère de la
Défense. "Les derniers combattants à la solde de l`ex-président, Laurent Gbagbo,
étaient des mercenaires libériens et des miliciens ivoiriens. Ce sont eux qui
ont pris en otage la vaste commune de Yopougon (à Abidjan). Mis en déroute les 3
et 4 mai 2011, ils ont pris la direction de leurs régions natales", a indiqué le
ministère dans un communiqué. Yopougon, un immense quartier populaire dans
l`ouest d`Abidjan devenu le dernier bastion des forces pro-Gbagbo après son
arrestation le 11 avril, a été la dernière zone de la capitale économique à
passer sous le contrôle des Forces républicaines de Côte d`Ivoire (FRCI) du
président Alassane Ouattara. En se dirigeant vers la frontière libérienne, ces
hommes armés ont tué cent vingt civils, parmi lesquels des femmes et des
enfants, les 5 et 6 mai dans les villes de Irobo, Grand Lahou, Fresco et dans la
région de Sassandra, le long de littoral à l`ouest d`Abidjan, selon le
ministère. La plupart des victimes ont été choisies en raison de leur
appartenance ethnique, parmi les populations allogènes (originaires d`autres
régions de la Côte d`Ivoire) ou d`origine étrangère, selon le ministère. Ces
communautés sont réputées avoir voté en faveur d`Alassane Ouattara lors de la
présidentielle du 28 novembre. Plus de 30 mercenaires et miliciens ont été tués
au cours des affrontements avec les forces de sécurité du président Ouattara, a
indiqué le ministère. Il n`était pas possible de confirmer ces informations de
source indépendante, dans un premier temps.





 





Le CNRD demande la libération de Gbagbo et des militants de LMP





 





L'intelligent d'Abidjan -

La Côte d'Ivoire, notre patrie, traverse les moments les plus douloureux de son
histoire, moments caractérisés par les violences de toute nature sur les hommes
et leurs biens. En ma qualité de président du Cnrd, je m'incline sur la mémoire
de tous ceux qui sont morts pour l'Afrique et la Côte d'Ivoire dans le combat
pour les droits de l'Homme et des peuples. J'exprime ma compassion à tous les
blessés. Prenant acte de la situation nouvelle, reconnaissant M. Alassane
Dramane Ouattara, comme le président de la République de Côte d'Ivoire, je lance
en toute responsabilité, un appel solennel à toutes les 49 organisations membres
et à toutes celles de La Majorité Présidentielle (Lmp), en les invitant
d'accepter, sans équivoque, la nouvelle donne politique. Je leur demande
également de bien vouloir surmonter, avec courage, leurs douleurs, leurs peines
et leurs souffrances résultant des exactions subies au cours des dernières
semaines. Je leur demande aussi de se préparer, psychologiquement et moralement,
pour aller à une concertation souhaitable, en vue de construire la paix avec
toutes les filles et tous les fils de la Côte d'Ivoire. Pour parvenir à cela, il
faudrait nécessairement désarmer les cœurs et les esprits, en recourant, avec
dépassement, à la vertu du pardon mutuel. A l'adresse du président de la
République, son Excellence M. Alassane Dramane Ouattara, je demande, au nom du
Cnrd, la libération de M. et Mme Gbagbo et de leurs collaborateurs détenus, de
faire arrêter la chasse à l'homme, de faire cesser les violences et les pillages
des domiciles privés, des villages et des campements, afin de créer un climat de
sécurité propice au retour de chaque Ivoirien à sa résidence habituelle et à
l'amorce d'un dialogue national.





Il nous échoit à tous, dès à présent, de donner une chance à la
paix, en toute responsabilité ; car notre salut commun en dépend ! Le Cnrd pour
sa part, est totalement disposé à apporter sa contribution positive.





 





 





Le Président Ouattara chez Wade et Compaoré





 





Le Patriote -

Une visite pleine de sens à deux alliés de taille. Pour sa première sortie
officielle après sa prestation de serment, le nouveau Président de la République
de Côte d'Ivoire, SEM Alassane Ouattara a choisi de se rendre chez deux de ses
homologues qui l'honorent, de la plus belle manière, de leur soutien et de leur
amitié. Il s'agit du Président Abdoulaye Wade du Sénégal et Blaise Compaoré du
Burkina Faso. Ainsi, le jeudi 12 mai, le chef de l'Etat ivoirien se rendra à
Dakar chez le doyen Abdoulaye Wade. Et lundi 16 mai, ce sera le tour de
Ouagadougou d'accueillir l'hôte de marque. Avant son investiture le 21 mai
prochain à Yamoussoukro, le Président Ouattara a tenu à se rendre dans ces deux
pays pour, d'une part renforcer les liens de coopération entres ceux-ci et la
Côte d'Ivoire et d'autre part exprimer toute la gratitude du peuple ivoirien aux
peuples frères sénégalais et burkinabé qui n'ont ménagé aucun effort pour le
soutenir dans la résolution pacifique de la crise qu'il a traversée. Nul
n'ignore les efforts et la débauche d'énergie au risque de paraître aux yeux de
ses compatriotes comme un Président qui ne s'occupe que des autres pays,
déployée par SEM Blaise Compaoré en vue de la résolution pacifique de crise
ivoirienne. De la signature des accords de Ouagadougou en mars 2007 à sa
participation au panel de chefs d'Etat de l'Union africaine en février 2011, en
passant par son arrivée, presqu'en pompier, à Abidjan le 22 janvier 2010 à la
suite de la dissolution du Gouvernement et de la CEI par Laurent Gbagbo, le
Président Compaoré n'a de cesse d'user de toutes ses forces pour éviter à la
Côte d'Ivoire et au peuple ivoirien la catastrophe. (...). Quant au président
Wade, il n'a cessé de prodiguer de sages conseils à la classe politique
ivoirienne. Ainsi, au plus fort de la crise, au moment où les risques de
dérapages étaient plus que tangibles, le pape du Sopi a fait le déplacement sur
les bords de la Lagune Ebrié pour parler aux protagonistes. Ainsi, au terme
d'une visite de travail le 23 avril 2010, le président Wade a exhorté « les
parties prenantes à rechercher sans relâche des solutions concertées aux
questions pendantes afin d'aller aux élections et instaurer définitivement la
paix ». Les efforts de ces deux chefs d'Etat comme ceux de bien d'autres, ont
permis à la Côte d'Ivoire d'éviter le pire. C'est donc à juste titre que le
président leur réserve sa première sortie officielle.