REVUE DE PRESSE DU VENDREDI 17 AVRIL 2009

17 avr 2009

REVUE DE PRESSE DU VENDREDI 17 AVRIL 2009







Escalade verbale :
L'Onuci appelle à la retenue




Fraternité Matin–
« 
Le
porte-parole de l'Onuci, Hamadoun Touré, a interpellé les acteurs politiques
ivoiriens en vue de maintenir la sérénité au moment où l'appel à la démission du
Premier ministre est lancé. La démission de Guillaume Kigbafori Soro de son
poste de Premier ministre, réclamée le 14 avril par les délégués généraux des
Forces nouvelles, continue de susciter des réactions dans l'opinion publique
nationale et internationale. Le porte-parole de l'Onuci, Hamadoun Touré, a
rappelé la position de son institution lors du point de presse hebdomadaire
animé jeudi. Aussi, a-t-il lancé «un appel à la retenue» aux acteurs politiques
pour que le processus soit poursuivi normalement. «Il ne faut surtout pas faire
d'amalgame entre l'Etat et des problèmes internes du groupe que ce soit le
groupe politique ou autre. Au risque de ne pas être concentré sur l'essentiel.
Et c'est pour cela que nous avons dit qu'il faut se concentrer et maintenir le
cap, les acquis qui ont été obtenus difficilement avec beaucoup d'effort, avec
beaucoup de difficultés. Les populations ivoiriennes ne comprendraient pas qu'on
puisse remettre tout cela en cause pour des raisons étrangères à la mise en
œuvre de l'Accord politique de Ouagadougou», a-t-il déclaré à l'endroit
principalement des Forces nouvelles. Le porte-parole de l'Onuci a salué les
résultats obtenus depuis la signature de l'Apo, mais a en même temps mis en
garde les acteurs politiques ivoiriens sur les risques qu'ils font courir au
pays en cas de «querelles» inutiles. «Nous avons envie de dire que ce qui se
passe intéresse les Forces nouvelles. En revanche, ce qui nous intéresse, c'est
le dispositif institutionnel mis en place par l'Accord politique de Ouagadougou.
Nous tenons beaucoup au fonctionnement de ce dispositif ; sinon on va se
retrouver dans des situations qui échappent à notre contrôle et qui risquent de
nous faire revenir en arrière. Des dispositions institutionnelles ont été mises
en place après le 4 mars 2007, qui est l'attelage entre le Premier ministre
Guillaume Soro et le Président Laurent Gbagbo. Nous avons constaté des avancées
très intéressantes qu'il faut maintenir et consolider». Au nombre des progrès
réalisés, figurent, entre autres, l'opération d'identification de la population
et de recensement électoral, qui a dépassé le cap de six millions de personnes,
et la reconstitution des registres de l'état civil avec près de 144.000 requêtes
enregistrées et dont la fin est prévue pour le 22 avril. L'Onuci s'est
d'ailleurs engagée, a dit Hamadoun Touré, à accompagner la Commission électorale
indépendante dans la dernière phase de l'identification qui débutera la semaine
prochaine, notamment l'opération transport. »




 




Le Patriote
 indique
à la Une

« polémique autour de la démission du premier ministre : le vrai
débat : les élections, cette année l'Onuci faisons preuve de retenue - le RHDP :
« Respectons l'accord de Ouaga »




 




Nord Sud :
publie un
article intitulé

« Tension
à Bouaké : un conseiller du Secrétaire général des Forces Nouvelles, chargé des
affaires humanitaires, Zoro Bi Michel, accuse : ''Gbagbo et le FPI veulent
assassiner Soro'' ».




 






Les raisons d'une rencontre
très attendue lundi prochain à Bouaké




Fn-ci.com  – « [...]

Les Parties s'engagent à entretenir entre elles un esprit de dialogue permanent
basé sur la confiance mutuelle, à s'abstenir de toute attitude belligérante et
outrageante et à appeler leurs militants respectifs à adopter des comportements
empreints de respect et de retenue »  stipule le point 6.6.3 de l'accord
politique de Ouagadougou signé le 04 mars 2007. Depuis cette date, les Forces
nouvelles se sont toujours inscrites dans l'esprit de cet accord tandis que le
Fpi ne cesse de lancer des appels à la révolte contre les FN ou de lancer des
injures inacceptables à l'endroit du Premier ministre, Secrétaire général des
Forces nouvelles, au vu et au su de tous sans que personne ne réagisse ou
interpelle tout simplement ces cadres irresponsables de ce parti minoritaire
qu'est le FPI.

La
communauté nationale et internationale observent et personne n'ose réagir pour
ramener le FPI à l'ordre. On attend sûrement le pourrissement de la situation
pour lever le petit doigt. Pour la paix, l'on décide de faire certains
sacrifices, qui recommandent parfois le droit de ne pas répliquer à certaines
injures grotesques venant des individus irresponsables qui ont tout simplement
décidé de mettre leurs intérêts personnels et égoïstes au premier plan, ignorant
la souffrance des ivoiriens qui n'aspirent qu'à la paix.




Après
deux ans d'injures et d'attaques inutiles contre leur premier responsable, les
délégués Forces nouvelles, ont donc décidé de mettre fin à la récréation en
appelant ce dernier à démissionner de son poste de Premier ministre et à
regagner sa base.  Cet appel n'est pas passé inaperçu. En témoigne le communiqué
du Directeur de la Communication des Forces Nouvelles, par ailleurs Conseiller
spécial du Premier ministre : « Cet appel diversement interprété fera l'objet
dans les prochains jours de débat au sein des différentes entités des Forces
Nouvelles pour la prise de décisions courageuses et historiques. (...) Par
ailleurs, il importe d'indiquer que l'appel des Délégués a bien été noté par le
Secrétaire Général, le Premier Ministre Guillaume Soro » a-t-il indiqué dans le
communiqué du 15 avril 2009. A l'issue de cette rencontre qui s'avère d'une
importance capitale et décisive,  le Premier ministre Guillaume Soro pourra
apprécier la nouvelle posture politique à adopter pour la poursuite du processus
de sortie de crise. [...] ».




 






Crise au sein des Forces
Nouvelles: Le silence troublant de Blaise Compaoré




Soir Info – « Blaise
Compaoré est étrangement silencieux depuis quelque temps sur des questions
touchant au processus de paix. Des Délégués départementaux des Forces nouvelles
(Fn) ont demandé à Soro Guillaume, mardi, de démissionner de son poste de
Premier ministre. Ils exigent que le secrétaire général des Forces nouvelles
regagne la base de Bouaké " pour se mettre à l'avant garde de la lutte du peuple
ivoirien pour l'amélioration de son vécu ". Une sortie inattendue qui n'a pas
manqué de susciter des réactions de désapprobation, notamment, de la France et
de l'Onuci, des Etats-Unis et du Rhdp. Mais, aussi curieux que cela puisse
paraître, le Facilitateur, Blaise Compaoré, lui, a gardé le silence. Ni le
président du Faso, facilitateur du dialogue direct entre Soro Guillaume et
Gbagbo, ni son représentant permanent en Côte d'Ivoire Boureima Baldini, n'ont
fait de déclaration relativement à cette crise, laissant la situation évoluer
vers un pourrissement. Pourquoi une telle attitude de la part du facilitateur ?
Blaise Compaoré est pourtant le garant de la bonne application de l'accord
politique de Ouagadougou dont le rôle d'arbitrage doit conduire à son terme le
processus de paix, à travers des élections justes et transparentes, gage d'une
réconciliation nationale. Mais, depuis quelque temps, le facilitateur donne des
signes d'essoufflement, voire d'effacement, laissant à la manœuvre seul Laurent
Gbagbo. Il donne, en effet, l'impression de prendre ses distances vis-à-vis du
processus. Est-ce le fait d'une déception due au manque de volonté réelle des
acteurs d'aller à la paix ? Si la réunion du CEA ( Comité d'Evaluation et
d'Accompagnement) s'est tenue en décembre 2008, celle du Cadre Permanent de
Concertation ( CPC) est dans une impasse totale. De fait, le CPC, qui regroupe
Henri Konan Bédié ( Pdci), Alassane Ouattara ( Rdr), Laurent Gbagbo (
président), Guillaume Soro ( Premier ministre) et Blaise Compaoré ( facilitateur
du dialogue inter ivoirien), programmée pour se tenir à Yamoussoukro au mois de
janvier dernier à été reportée sine die. Sans explication... Pourtant, des
questions essentielles touchant à l'évolution du processus, telles la passation
de charges entre les préfets et les com-zones, le déploiement des policiers et
gendarmes, la question des grades, la sécurisation du processus par le CCI sont
encore laissées en rade. [...] ».




 






Sécurisation des élections : La
réparation des 8 000 éléments du Cci




Fraternité Matin
 – « 
Dans
le cadre de l'application de l'Accord complémentaire 4 à l'Accord politique de
Ouagadougou, le Président de la République et le Premier ministre, après
plusieurs séances de travail, ont instruit les chefs d'état-major, Philippe
Mangou et Bakayoko Soumaïla en vue de mettre à la disposition du Centre de
commandement intégré (Cci), respectivement 4000 hommes des Fds et 4000 hommes
des Fafn.




En exécution de
cette instruction, les deux chefs d'état-major ont décidé, après concertation,
de répartir les 8000 hommes sur l'ensemble du territoire national par poste de
Commandement de zone de sécurisation comme suit :




Abidjan qui couvre
les Régions de l'Agnéby, des Lagunes et du Sud-Comoé : 1300 hommes.




Yamoussoukro qui
couvre les Régions du Fromager, des Lacs et de la Marahoué : 1000 hommes.




Bouaké qui couvre la
Région de la Vallée du Bandama : 1000 hommes.




Korhogo qui couvre
la Région des Savanes : 800 hommes




Man qui couvre les
Régions des 18 Montagnes et du Moyen-Cavally : 1000 hommes.




San-Pedro qui couvre
les Régions du Bas-Sassandra et du Sud-Bandama: 800 hommes.




Odienné qui couvre
les régions du Denguélé et du Bafing : 600 hommes.




Abengourou qui
couvre les Régions du Moyen-Comoé et du N'zi-Comoé : 500 hommes.




Daloa qui couvre les
Régions du Haut-Sassandra et du Worodougou: 500 hommes. »




 




YJ Choi aux obsèques
de Sarata Ottro




Le Patriote– « 
Le
Représentant spécial du Secrétaire général pour la Côte d'Ivoire, YJ Choi, a
pris part jeudi auprès du Chef de l'Etat ivoirien, Laurent Gbagbo, à la
cérémonie d'hommage de la Nation à

Sarata Ottro
Zirignon-Touré, Directeur de Cabinet adjoint du Président de la République,
décédée le 8 avril 2009. Reçu en audience par le Chef de l'Etat juste après la
cérémonie au palais présidentiel, M. Choi a déclaré avoir présenté ses
condoléances au Chef de l'Etat. Consterné par la brusque disparition de Mme
Ottro-Zirignon, par ailleurs chargée des relations avec l'Opération des Nations
Unies  en Côte d'Ivoire (ONUCI), le Représentant spécial a souligné la parfaite
collaboration entre la défunte et la Mission onusienne. « Nous partagions une
vision et sur cette base nous avions accompli beaucoup de choses » a-t-il indiqu
é.
Il a dit se rappeler la déclaration du Directeur de Cabinet Adjoint lors de la
cérémonie de sa présentation aux personnalités gouvernementales et aux membres
du corps diplomatique, deux jours après son arrivée en Côte d'Ivoire, le
rassurant par cette phrase : « désormais ce sera un nouvelle époque et nous
allons recommencer le rapport constructif entre la Côte d'Ivoire et les Nations
Unies ». « Nous avons perdu une amie et une collaboratrice très précieuse. Je ne
sais pas comment sera comblé le vide qu'elle a laissé » a-t-il conclu. »