LE CHEF DE L’ONUCI ET LE PRESIDENT DE LA CEI DISCUTENT DE LA REPRISE PROCHAINE DE L’IDENTIFICATION

17 avr 2009

LE CHEF DE L’ONUCI ET LE PRESIDENT DE LA CEI DISCUTENT DE LA REPRISE PROCHAINE DE L’IDENTIFICATION

Abidjan, le 17 avril 2009...Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte d'Ivoire, YJ. Choi, et le Président de la Commission Electorale Indépendante (CEI), Robert Beugré Mambé, ont échangé vendredi au siège de l'opération des Nations Unies en côte d'Ivoire (ONUCI), sur l'évolution du processus d'identification et d'enrôlement.

A ce sujet, M Mambé a indiqué à sa sortie d'audience que l'accent a été sur « le renforcement des résultats sur le terrain ». Ce d'autant a-t-il dit, que dès la semaine prochaine, un retour sera effectué sur le terrain en vue d'atteindre trois objectifs précis. Il s'agit selon lui, de visiter les 205 centres qui n'ont pu l'être dans la phase qui vient de s'achever, de repasser dans les centres où un engouement a été constaté lors de cette même phase et enfin, de permettre à tous ceux qui sont issus de l'opération de reconstitution des registres, de pouvoir se faire enrôler. Aux dires du Président de la CEI, cela permettra au final « de donner la chance à tous les Ivoiriens de se faire enrôler ».

Sur la question de la publication du chronogramme électoral, M Mambé a affirmé que celui-ci a déjà été communiqué. Un examen de cette proposition a été entrepris avec le Premier ministre depuis le début du mois de mars 2009 en vue de porter à sa connaissance les conditions à remplir pour la réalisation de ce chronogramme. « Le Premier ministre a demandé à chaque structure concernée par les conditions de prendre ses responsabilité pour que le chronogramme proposé par la CEI soit respecté », a assuré M Mambé.

Il a réitéré avant de clore ses propos, le souhait de la CEI de pouvoir aller aux élections cette année dans d'excellentes conditions. Ce qui implique selon lui, que la possibilité sera offerte à tous les Ivoiriens de se faire enrôler et de disposer de leur carte nationale d'identité et leur carte d'électeur. Tout cela, « après avoir consolidé les mécanismes qui vont nous permettre d'avoir des élections transparentes, solides, qui donnent de l'envergure à la démocratie en Côte d'Ivoire » .a-t-il ajouté.