Les populations de Tindara sensibilisées sur la cohésion sociale et le règlement pacifique des conflits fonciers

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14 mar 2014

Les populations de Tindara sensibilisées sur la cohésion sociale et le règlement pacifique des conflits fonciers

Comment régler pacifiquement les conflits fonciers et comment préserver la cohésion sociale ? C'est pour en savoir plus que les populations du village de Tindara, dans la préfecture de Kouto, à 740 km au nord d'Abidjan, ont échangé le 13 mars 2014 à Abidjan avec

une délégation de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI). Cette séance de sensibilisation s'est déroulée dans le cadre de la campagne de proximité de la Mission onusienne dénommée « ONUCI Tour ».



Cette rencontre d'information et d'échanges est une occasion d'exhorter les femmes, les jeunes, les cadres et les chefs traditionnels de la localité à s'unir pour le développement et à régler pacifiquement les conflits fonciers, notamment les dégâts de culture, a fait savoir Dabla Touré des Affaires civiles de l'ONUCI. « Pour le règlement des conflits liés à la terre, vous ne devez pas vous faire justice. Les personnes habilitées à les régler sont le chef de village et le sous-préfet », a-t-il précisé.



Le Sous-préfet de Kouto, Dou Emmanuel, qui présidait la rencontre, a saisi l'occasion pour rappeler les Projets à impact rapide de la Mission qui constituent un appui important au processus de renforcement de la cohésion sociale et de reconstruction en cours. « L'ONUCI a su adapter ses missions à l'évolution de la situation socio-politique de la Côte d'Ivoire. A la mission première de prévention des conflits s'est ajoutée la mission d'appui au développement pour consolider la paix », a-t-il indiqué.



Auparavant, la Présidente de l'ONG Wouyi Cammouni qui signifie ''sortons de la misère'', Silué Agathe Koné, a témoigné sa reconnaissance à l'ONUCI pour les actions de développement et de sensibilisation à la paix posées dans le département de Kouto et réaffirmé l'engagement des villageois d'aller à la réconciliation.



Les populations venues écouter les messages de la délégation onusienne, composée des bureaux Affaires civiles, Information publique et de la composante Police des Nations Unies, n'ont pas manqué de présenter aux autorités locales des doléances relatives à l'électrification rurale, l'alphabétisation, l'évacuation des produits vivriers, l'aménagement des barrages ainsi que la construction d'une cantine et d'une garderie d'enfants.