Songon, le 17 novembre 2011...La commune de Songon, dans le District d'Abidjan, a accueilli mercredi 16 novembre 2011, la 6e étape d'ONUCI-Tour, la séance de sensibilisation des leaders d'opinion à la cohésion sociale et à la réconciliation nationale, organisée par l'Opération des Nations Unies en Cote d'Ivoire (ONUCI).

La rencontre a enregistré la participation de plus de 300 cents invités parmi lesquelles des autorités administratives, politiques, traditionnelles et religieuses. De nombreux représentants des associations de femmes et de mouvements de jeunesse y ont également pris part.

Dans son mot de bienvenue, le Maire de la commune de Songon, Christophe Nandjui, a salué l'initiative de l'ONUCI et a exhorté ses administrés à s'inspirer de l'hymne à la paix de St-François d'Assises « Là où est la haine, que je mette le l'Amour, là ou est l'offense que je mette le pardon », a-t-il repris.

Prenant la parole, le Chef de délégation de l'ONUCI, Gamaliel Ndaruzaniye a réaffirmé l'engagement de l'ONUCI à accompagner l'Etat ivoirien dans le vaste chantier de cohésion sociale et de réconciliation nationale. « Les prochaines élections des députés à l'Assemblée Nationale doivent être ouvertes, libres, justes, transparentes et inclusives. Elles représentent une étape importante dans le processus d'une sortie de crise définitive et durable, car elles vont couronner le retour à la normalité et au bon fonctionnement des institutions démocratiques », a-t-il ajouté.

Pour sa part, le Sous-préfet de Songon, Nakloma Gomand Souaré, a estimé que « parler de paix et de réconciliation est une chance pour nos populations, tant la paix est un joyau...et chacun a subi les affres de la crise postélectorale ». Elle a ainsi traduit l'engagement de sa Sous-préfecture à s'impliquer davantage dans la promotion de la paix et remercié l'ONUCI d'avoir instruit les populations à travers les exposés des représentants de ses sections.

En effet, au cours de cette séance, les représentants des Divisions des Droits de l'Homme, de l'Assistance électorale (DAE), du Désarmement, Démobilisation et Réintégration (DDR) et ceux de la Protection de l'Enfance, de la Promotion du Genre, de la Certification et de l'Etat de Droit, ont mis l'accent sur les actions initiées sur le terrain aux fins d'aboutir à une véritable réconciliation nationale.

Les échanges qui ont suivi les exposés, ont porté essentiellement sur les moyens de renforcer la cohésion sociale et la réconciliation nationale. A l'issue des débats, les populations ont toutes dénoncé l'insécurité grandissante et plaidé pour l'amélioration de la voierie et de la construction d'écoles dans les villages.