L'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) a rencontré les populations de Pehe, localité située à 542 km, au nord-ouest d'Abidjan, pour des échanges sur l'importance d'un environ électoral apaisé et du renforcement de la cohésion sociale, le 30 avril 2015.





« Je vous exhorte à faire la promotion de la démocratie en favorisant, de manière transparente, la future élection présidentielle, gage du renforcement de la cohésion et de la cohabitation entre vous. Le fair-play, la paix qui a pour conséquence le développement de la Côte d'Ivoire et par ricochet, celui de votre village, devrait constamment vous guider », a indiqué, Pierre Aby du Bureau de l'Information publique de l'ONUCI, basé à Guiglo.

Ramillo Rudaragi, de la section des Affaires civiles a exhorté les participants à se rendre dans les urnes, lors de la prochaine élection présidentielle, pour élire sereinement leur candidat. « Faisons de notre mieux pour aller à l'élection sans effusion de sang. Si vous voulez voter pour votre candidat, allez le faire, sans empêcher l'autre », a-t-il souligné. Dans la foulée, sa collègue Sandra Lucette Penan a mis l'accent sur la nécessité de se faire enrôler dans les audiences foraines. « Je vous exhorte à vous faire enrôler dans les audiences foraines pour avoir votre carte nationale d'identité et d'autres pièces telle que la carte d'électeur », a-t-elle recommandé.





Pour sa part, Ahmed Essawy s'est appesanti sur le mandat de la composante de la Police des Nations Unies à laquelle il appartient, avant de rassurer les populations sur la prise en charge de leur sécurité, lors de la prochaine élection présidentielle. « En collaboration avec les forces locales, nous serons là pour votre sécurité pour permettre ainsi à chacun de vous d'aller élire son candidat », a-t-indiqué.





Le Chef de village adjoint, Raphael Monkey Zonh, a, de son côté, promis l'engagement des populations de Pehay à créer les conditions d'une élection présidentielle apaisée de son village. « Ici à Pehe, personne n'empêchera à quiconque d'aller voter à l'élection présidentielle de 2015 ; nous ne le ferons jamais, au nom de la cohésion sociale. Nous nous engageons à rendre cette élection transparente dans notre localité et à renforcer, par cet acte, la cohésion sociale qui existe déjà chez nous », a-t-il précisé.





A l'issue des échanges, les préoccupations des populations ont porté, sur l'accès des femmes au foncier rural, le racket au niveau des corridors, la prise en charge des femmes violées et la réconciliation.