Les populations de Kahen-Zarabaon sensibilisées au maintien de la cohésion sociale et au respect des droits de l’Homme
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Les populations de Kahen-Zarabaon, dans le département de Bangolo, localité située à 547 km au nord-ouest d'Abidjan, ont pris part, le mardi 22 juillet 2014, à une séance de sensibilisation sur le maintien de la cohésion sociale et le respect des droits humains animée par l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire.
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L'un des gages de la cohésion sociale, c'est le respect du chef du village qui est la première autorité de la localité, a fait savoir d'entrée de jeu le représentant du bureau de l'Information publique, Pierre Aby. « Quatorze communautés existent à Kahan Zarabaon. Dans le souci du vivre ensemble et d'une cohabitation réussie, vous devriez observer un respect mutuel de vos us et coutumes », a-t-il souligné. Par ailleurs, a ajouté M. Aby, « tout viol doit être dénoncé pour mettre les auteurs devant leurs responsabilités ».
Pour sa part, Epitace Nimpagaritse de la Police des Nations Unies, a appelé à la nécessaire collaboration des populations avec les forces sur le territoire en vue d'une sécurisation accrue.
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Quant au chef du service du Cadastre de la Direction régionale du ministère de l'Agriculture, Teya Koffi, il a mis l'accent sur l'importance de la loi de 1998 relative au foncier rural qui puise sa source dans les traditions ivoiriennes et participe à la cohésion sociale. « La loi de 1998 sur le foncier rural autorise le détenteur du droit du sol à le céder à un tiers ; ce qui permet l'engagement de la procédure liée à l'établissement du certificat et du titre foncier », a-t-il précisé.
Aux dires du Chef du village, Ernest Gbeakoui, la cohésion sociale règne à Kahen-Zarabaon. Il a affirmé avoir mis en place un mécanisme de règlement de conflits qui commence par une prise en charge
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du malentendu par les chefs de familles ou de communautés; lorsque la première démarche reste vaine, une seconde tentative est alors engagée par le Chef du village.
M. Gbeakoui a, pour terminer, présenté des doléances aux autorités locales, relatives à la réhabilitation du centre de santé et du marché devenus exigus ; à la construction d'un lycée moderne et au renforcement des forces de sécurité en vue de réduire les vols récurrents dans la localité.