Le maintien de la cohésion sociale, le respect des droits de l'Homme et de l'autorité de l'Etat : ces trois sujets ont été au menu de la séance de sensibilisation organisée le 10 juin 2014 par une équipe de fonctionnaires de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) à l'intention des populations de Fouedougou, une localité située à 537 km au nord-ouest d'Abidjan.

« Les violences basées sur le genre telles le viol, les agressions physiques et l'excision provoquent des conséquences graves sur les victimes. Il importe d'arrêter de telles pratiques dès aujourd'hui autour de vous », a indiqué Pierre Aby du bureau de l'Information publique de l'ONUCI. « Dénoncez-les si vous en entendez parlez dans votre environnement », a-t-il ajouté avant dénoncer aussi l'exploitation honteuse des enfants dans les plantations.

Pour sa part, le représentant du bureau des Affaires civiles, Jean Emile Nkiranuyé, s'est félicité de l'existence de la cohésion sociale à Fouedougou. « J'ai ressenti que la cohésion était forte par votre volonté d'être autour de votre chef; ce qui exprime le respect de la diversité dans la cohésion sociale », a-t-il souligné. Pour lui, la différence ethnique est une source d'enrichissement à tout point de vue car, a-t-il estimé, la différence de l'autre permet d'aller de l'avant et le respect de l'autorité de l'Etat concourt au respect des lois.



Les questions sécuritaires ont aussi été abordées avec la délégation onusienne, notamment les représentants de la section Sécurité et de la Police onusienne. Ainsi, le capitaine Hammami Mohsen de la Police des

Nations Unies a appelé les participants à leur livrer des informations fiables pour une protection optimale de leur part, en collaboration avec les forces de sécurités locales.



Les échanges à la fin de la rencontre ont porté sur les exactions des chasseurs traditionnels communément appelés Dozos, la sensibilisation et l'organisation des ex-exciseuses, la cohésion sociale et les droits de l'Homme.