Les populations de Diaplehan sensibilisées sur la cohésion sociale, le foncier rural et la fièvre Ebola

précédent suivant
19 sep 2014

Les populations de Diaplehan sensibilisées sur la cohésion sociale, le foncier rural et la fièvre Ebola

L'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) et ses partenaires de l'ONG Bonne Action, des ministères de l'Agriculture et de la Santé ont sensibilisé, jeudi 18 septembre 2014, les populations de Diaplehan, (localité située à 554 km d'Abidjan), sur les droits de l'Homme, le raffermissement de la cohésion sociale, et la fièvre hémorragique à virus Ebola.



Hammami Mohsen de la Police des Nations Unies a expliqué le rôle de sa composante qui entreprend, en collaboration avec les forces de sécurité locales, plusieurs types de patrouilles pour la sécurité des populations à travers des patrouilles conjointes.







« Nous appuyons l'Etat, avec une attention sur les enfants, la protection des civils, la cohésion sociale et la paix. Notre travail passe aussi par les informations que vous mettez à notre disposition pour la réussite de notre mission », a-t-il dit.



Le représentant de l'ONG Bonne Action, Jonas Siekpo, a appelé les habitants de Diaplehan à la courtoisie face aux incompréhensions communautaires et exhorté les jeunes au travail dans le cadre de leur prise en charge. Selon lui, la pauvreté contribue à mettre à mal la cohésion sociale.



Quant au Chef du service du Cadastre de la direction régionale du ministère de l'Agriculture, Teha Koffi, il est revenu sur l'importance de la loi sur le foncier rural. « La loi de 1998 est établie pour renforcer la cohésion sociale. Elle vous permet d'être propriétaire des terres que vous exploitez à travers l'établissement du certificat foncier, qui est la reconnaissance du droit coutumier », a-t-il dit.



Cette rencontre a été une occasion pour sensibiliser les populations sur la fièvre hémorragique à virus Ebola. Après les avoir instruites sur les différents modes de contamination, le Médecin chef du centre de santé de la sous-préfecture de Zéo, le Dr Louti Diomandé, a mis l'accent sur les sanctions liées au non-respect de la règlementation relative à la prévention. « Pour prévenir la contamination de la fièvre Ebola, évitez de serrer la main en saluant, de faire l'accolade, de chasser ''la viande de brousse'' et d'en consommer au risque de faire 5 ans de prison », a-t-il conseillé.



Pour terminer, le Chef village de Diaplehan, Simon Taha, a indiqué que la cohésion sociale régnait dans son village. La preuve, a-t-il souligné, toutes les couches sociales sont représentées dans son bureau. « Concernant la pandémie Ebola, nous continuons à faire la prévention », a-t-il assuré, saisissant, pour conclure, l'opportunité pour présenter aux autorités locales quelques doléances. « Nous n'avons pas d'électricité dans le village, notre route est largement dégradée », a-t-il indiqué.