LES POPULATIONS DE DABAKALA S’ENGAGENT A ŒUVRER POUR UNE PAIX DURABLE

2 avr 2012

LES POPULATIONS DE DABAKALA S’ENGAGENT A ŒUVRER POUR UNE PAIX DURABLE

Abidjan, le 31 mars 2012... L'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) a organisé, le 30 mars 2012, à Dabakala, à 480km, au nord d'Abidjan, un atelier d'échange et de réflexion à l'endroit des leaders de communautés sur le thème « Les populations de Dabakala face aux défis d'une paix durable et sincère. »

A cette occasion, Kei Tagawa, de la Section des Affaires civiles de l'Onuci, a invité les participants à jouer pleinement leur rôle d'acteurs incontournables dans la promotion de la culture de la paix, le renforcement de la cohésion sociale et la réconciliation.

« L'Onuci en vous conviant à cet atelier, sait combien votre rôle est important dans la recherche de la paix. Votre rôle doit être en effet souligné et magnifié, car il vous revient, à tout moment, de sillonner villes et campagnes pour porter le flambeau de la paix et de la réconciliation, préalables à tout développement », a-t-il souligné.

Pour le maire résident, Lamine Fofana, l'ONUCI est venue apporter un souffle nouveau dont les populations ont besoin après la crise postélectorale. M. Fofana a, ainsi exhorté les parents, les autorités et les leaders d'opinions présents à la rencontre de s'approprier les conclusions des travaux de l'atelier.

Parlant de l'engagement des autorités, le sous-préfet de Dabakala, Vincent N'Guessan Ahoutou a encouragé toutes les initiatives allant dans le sens de la paix. Il a invité les populations à jouer leur partition dans la recherche de la paix.

« La recherche de la paix n'est pas une option. Il est impératif pour chacun de nous d'aller résolument dans cette direction, avec sincérité. Nous y sommes condamnés si tant est que nous aspirons à une qualité de vie meilleure dans un environnement apaisé », a-t-il indiqué.

L'atelier a débouché sur une série de recommandations, telles que la poursuite des séances de sensibilisation à la paix, la cohésion sociale et la réconciliation ; l'implication des ministres de cultes dans la recherche de la paix et la réactivation des mécanismes culturels de régulation des relations sociales que sont les alliances interethnique.

Les travaux a été précédés la veille par une activité sportive et culturelle qui a permis à des équipes de Maracaña, aux danseurs du Djemé ainsi qu'à un groupe de jeunes rappeurs d'étaler leurs talents au public sorti nombreux pour célébrer la paix à Dabakala. L'assistance a également eu droit à une projection du film « L'Otage », suivi d'une sensibilisation sur les violences basées sur le genre dont il est question dans cette réalisation.

Il faut noter que l'atelier, a regroupé soixante-dix participants, constitués de chefs traditionnels, de femmes, de jeunes et de membres des forces de l'ordre.