Les populations de Cebly soutiennent le processus de réconciliation pour des élections apaisées en 2015
« Cette rencontre d'échanges constitue pour nous une ampoule qui s'allume dans l'obscurité pour nous éclairer » : ces propos ont été énoncés, mercredi 29 octobre 2014, par le Chef du village de Cebly, Germain Doh, lors de la séance de sensibilisation de proximité de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), organisée par le bureau de l'Information publique. La rencontre, dans cette localité de la sous-préfecture de Toulepleu, à environ 654 kilomètres d'Abidjan, a été axée sur le thème de la réconciliation pour des élections apaisées en 2015.
Maxime Ekani de la section des Affaire civiles de l'ONUCI a axé son intervention sur le règlement pacifique des conflits pour une cohabitation harmonieuse entre les populations. « La crise est terminée, maintenant il
», a-t-il indiqué.
Vincent Kouakou du bureau de l'Information publique de la Mission onusienne a salué la parfaite cohabitation entre les différentes composantes de la population, fruit d'actions concertées initiées par le chef du village. Il a exhorté les populations à s'inscrire dans le processus de consolidation de la paix pour des élections apaisées en 2015. « C'est maintenant que les élections se préparent et si chacun s'engage à travailler pour que les élections se déroulent bien, elles se passeront bien. C'est un jeu où il y a un gagnant et un perdant. Engagez-vous pour des élections apaisées », a-t-il dit.
« Ce que vous avez dit m'éclaire ainsi que mes populations car ne savions même pas que les élections sont un jeu. Nous prenons l'engagement de
travailler à ce que les prochaines élections se déroulent comme un jeu dans notre localité car nous sommes fatigués de dormir en brousse », a indiqué le Chef du village de Cebly, Germain Doh.
Pour sa part, le représentant de la division des Droits de l'Homme de l'ONUCI, Clément Dago, a centré son message sur la lutte contre les violences faites aux femmes, notamment les cas de viol et d'excision. Il a demandé aux populations de veiller au respect des droits des uns et des autres et de dénoncer les cas d'abus sexuels constatés dans leur
environnement. « N'hésitez pas à nous saisir pour tout cas de violation des droits humains. En collaboration avec les autorités, nous allons y apporter des réponses », a-t-il assuré.
Au cours des débats, les préoccupations des populations étaient, entre autres, l'achèvement de la construction de l'école primaire publique du village, la réhabilitation des maisons détruites pendant la guerre, le soutien aux initiatives de la jeunesse, aux personnes vulnérables notamment les veuves et les orphelins de la crise post-électorale.
Toutes ces doléances ont été présentées aux autorités locales