LES ORGANISATIONS DE LA SOCIETE CIVILE A l’ECOLE DE L’ONUCI POUR MIEUX COMPRENDRE LA JUSTICE TRANSITIONNELLE

10 avr 2012

LES ORGANISATIONS DE LA SOCIETE CIVILE A l’ECOLE DE L’ONUCI POUR MIEUX COMPRENDRE LA JUSTICE TRANSITIONNELLE

Yamoussoukro, le 10 avril 2012...Le séminaire de trois jours sur la justice transitionnelle avec les organisations non- gouvernementales nationales, organisé par l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), en collaboration avec la Ligue Ivoirienne de Droits de l'Homme(LIDHO) et la Commission Dialogue Vérité et Réconciliation (CDVR), a pris fin le jeudi 5 avril 2012, à Yamoussoukro.

« Justice transitionnelle, processus de justice transitionnelle en Côte d'ivoire », « Rôle et stratégies des organisations de la société civile dans le processus de réconciliation », « Réparations pour les victimes, mandat et travail de la CDVR », « Relations entre commissions de vérités et ONG »... tels sont quelques thèmes abordés par les formateurs durant ces trois jours de séminaire à l'hôtel des parlementaires.

La dernière journée a été marquée par la restitution des travaux de groupes sur le rôle de la société civile dans le processus de justice transitionnelle et les stratégies qu'elle pourrait utiliser.

Selon Augustin Somé, de la Division des Droits de l'Homme de l'ONUCI, les objectifs fixés dès le premier jour du séminaire ont été atteints. « Les participants comprennent mieux les mécanismes, les principes en matière de justice de transition qui sont en réalité basés sur les droit de l'homme et qui demandent l'implication de tout le monde », a-t-il indiqué.

Au terme de ce séminaire, les participants ont pris l'engagement de faire des restitutions à leur base dès leur retour dans leurs différentes localités. « Nous avons été envoyés en mission, nous avons l'obligation de restituer ce qui nous a été enseigné dans l'esprit et dans la lettre », a déclaré leur porte parole, Béma Sangaré.

S'adressant ensuite à l'ONUCI, M. Sangaré a souhaité que ces 3 jours de ne soient pas la fin mais le début d'un processus de formation. «Cela nous aidera à étoffer nos connaissances en matière de justice transitionnelle et de droits humains, pour le bonheur de l'ONUCI, car si nous réussissons, c'est la mission onusienne qui aura réussi et si nous ne réussissons pas, tout ceci aura été un travail vain, chose que nous ne souhaitons pas », a-t-il soutenu.

Au nom de l'équipe des formateurs, Saoudatou Fousseni de la Division des Droits de l'Homme de la Mission, a demandé aux acteurs de la société civile de rester unis dans l'action et dans l'accompagnement du processus de justice transitionnelle, afin que celui soit mené à bien dans l'intérêt des victimes.

Il faut rappeler que des sessions de restitution sont prévues à partir du 10 avril à Abidjan, Bondoukou, Bouaké, Daloa, Duékoué, Korhogo, San Pedro, Odienné et Yamoussoukro.