LES LEADERS COMMUNAUTAIRES DU SUD-BANDAMA S’ENGAGENT POUR LA RECONCILIATION NATIONALE

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29 juin 2011

LES LEADERS COMMUNAUTAIRES DU SUD-BANDAMA S’ENGAGENT POUR LA RECONCILIATION NATIONALE

Divo, le 29 juin 2011...Commencé le 28 juin 2011, le séminaire régional du Sud-Bandama sur le thème : « la Société civile du Sud-Bandama s'implique dans le processus de réconciliation nationale », a pris fin ce mercredi 29 à Divo (189 km d'Abidjan), en présence du Préfet de région, Joseph Kpan Droh, entouré des autorités de la mairie et de chefs des services.

Trois temps forts ont marqué la deuxième journée de ce séminaire régional. Dans un premier temps, le Directeur régional du Ministère de la femme, de la famille et des Affaires sociales, Joseph Asket, a fait une communication sur « l'implication des femmes dans les mécanismes de prise des décisions et de règlement de conflits », qui a été suivie des travaux en atelier sur les quatre thèmes ayant émaillé le séminaire.

Dans son allocution de clôture, tout en remerciant l'ONUCI pour cet appui, le Préfet a exhorté les participants à faire bon usage des outils mis à leur disposition à travers les différentes communications. Il a salué l'engagement des chefs religieux pour la paix en Côte d'Ivoire, à travers leurs prières pendant toute une décennie et regretté la déchéance de l'autorité de la chefferie traditionnelle.
C'est la raison pour laquelle, il a insisté auprès des jeunes et des leaders d'opinion et des communautés afin que tout soit mis en œuvre pour restaurer et réaffirmer l'autorité de ces dépositaires de la tradition, afin de permettre une meilleure gestion de la cohésion sociale et la réconciliation effective entre les communautés. Aux acteurs politiques, il a demandé une prise de conscience de leurs responsabilités afin que les populations ne puissent plus continuer à souffrir du fait des égarements de leurs dirigeants.

Notons que le forum des confessions religieuses de Divo a fait une déclaration demandant à toute la population de pardonner et de s'investir dans la lutte contre les rumeurs qui risquent de replonger le pays dans la situation vécue pendant la crise postélectorale.

Les participants se sont déclarés satisfaits des différentes interventions et de l'initiative de l'organisation de ces assises par l'ONUCI. « Pendant deux jours, nous avons travaillé dans une diversité harmonieuse entre communautés. Que Dieu inspire chacun de nous pour que cette diversité vécue ici aide les populations de nos localités respectives à changer de comportement de sorte qu'on se regarde désormais les uns les autres comme des frères », a indiqué Gra Avit, chef du village de Yocoboué, dans le département de Guitry.

Pour rappel, au cours de la première journée, les différentes sections de l'ONUCI ont entretenu les participants sur la promotion d'un environnement électoral apaisé, les notions des droits de l'Homme, la façon de signaler toute violation de ces droits, la contribution de l'ONUCI dans le processus électoral, ainsi que les techniques de gestion et de résolution des conflits.