Le 15 mai 2014, le village de Fetai, situé à 7 km à l'ouest de Grabo, a été le théâtre d'une violente attaque par un groupe armé non identifié. Les déclarations officielles ont fait état de treize victimes, dont trois soldats FRCI et deux enfants.

Aussitôt alertée, la compagnie du bataillon nigérien, implantée à Grabo, a dépêché un détachement sur le lieu de l'attaque. Peu après, deux hélicoptères MI-24 ont décollé de Man pour effectuer une mission de reconnaissance aérienne et de dissuasion. L'engagement des hélicoptères de l'ONU a, notamment, permis de soulager la pression des assaillants sur les villageois et de faciliter leur départ du village en sécurité.



Le lendemain, dès l'aube, une patrouille renforcée de la compagnie nigérienne a pu arriver à Fetai. Dès son arrivée aux lisières du village, elle a été prise à partie par des tirs nourris provenant des assaillants. Après 45 minutes d'échanges de feu, ces derniers se sont exfiltrés sans aucune perte ni victime, côté Casques bleus. La Force a ainsi fait la démonstration de sa détermination à protéger les populations civiles et de son impartialité.

C'est alors que les FRCI ont regagné Fetai, restauré l'ordre et organisé la sécurité, après l'arrivée des renforts venus de Gagnoa et de Man.



L'entraînement du personnel militaire constitue un facteur essentiel pour le maintien en condition opérationnelle des unités. C'est dans cet esprit qu'il a été décidé, au niveau du Commandement, de programmer des séances de tir aux armes légères au profit des unités de la Force onusienne ; l'objectif étant d'une part d'évaluer et d'améliorer les aptitudes des militaires au tir, et d'autre part de tester le bon fonctionnement des armes et l'état des munitions.