Abidjan, le 1er août 2008... Le processus de sélection, de réalisation et de suivi d'un projet à impact rapide (QIPs) dans un contexte de sortie de crise soulève des difficultés diverses. Le personnel des Nations Unies impliqué dans ce processus a fait, jeudi 31 juillet à Sebroko, le tour de la question pour en cerner les subtilités.

Les participants, une trentaine de fonctionnaires de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) et du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) ont assisté avec intérêt à une présentation de Marie Ange Bunga, Officier des Affaires Civiles, Chargé des Projets à Impact Rapide. La présentation qui retrace le profil des projets à impact rapide depuis leur lancement en 2004, a été aussi l'occasion de souligner les innovations intervenues en 2008.

Les années précédentes, par exemple, l'organisation bénéficiaire d'un projet à impact rapide recevait les financements par tranche de 50%, 45% et 5 %. Désormais, le bénéficiaire recevra une première tranche de 80% à l'issue de laquelle, il devra réaliser la totalité du projet avant de recevoir les 20% restants.

L'approbation d'un projet à impact rapide tient également compte de plusieurs paramètres qu'il convient de savoir. La volonté de promouvoir certaines valeurs (ex : le Genre) peut jouer en faveur d'un projet. Dans le cadre des 100 projets lancés par la Mission, 20 projets seront approuvés pour le Sud tandis que 40 projets le seront aussi bien pour l'Ouest que pour l'Est.

D'autres raisons, qui sont à la base du rejet de certains dossiers de projet à impact rapide résident dans le fait qu'ils ne correspondent pas aux critères d'intérêt communautaire. Dans certains cas, les demandeurs ne sont pas légalement constitués en personne morale.

Les participants ont aussi reçu des réponses à des préoccupations sur des questions techniques relatives à l'année budgétaire ainsi qu'aux règles en vigueur au PNUD où est basé le panier de fonds des projets à impact rapide.