Les femmes de Siempurgo sensibilisées sur la cohésion sociale, la paix et les violences basées sur le genre

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1 déc 2015

Les femmes de Siempurgo sensibilisées sur la cohésion sociale, la paix et les violences basées sur le genre

Une vingtaine de femmes, membres des associations de Siempurgo, une sous-préfecture de Boundiali, située à 640 km au nord d'Abidjan, ont été sensibilisées sur la cohésion sociale, la consolidation de la paix et les violences basées sur le genre, le lundi 30 novembre 2015. C'était lors d'une campagne de sensibilisation dénommée ONUCI Tour, initiée par le Bureau de l'Information publique de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) basé à Korhogo.



Le Chef de la délégation onusienne, Alex Kapalo, de la Division des Droits de l'Homme de l'ONUCI a indiqué, à cette occasion, que la femme a un rôle très important à jouer dans la lutte contre les violences basées sur le genre ainsi que le travail des enfants. « Les représentantes des associations de femmes doivent se mettre ensemble pour mettre un frein à ces maux qui minent l'épanouissement de la gente féminine », a-t-il souligné.



Pour le Sous-préfet de Siempurgo, Grégoire Assamba Ouréga, cette activité est une initiative louable qui permettra aux femmes d'avoir les arguments qu'il faut pour promouvoir la cohésion et la paix, mais surtout pour lutter contre les violences faites aux femmes et aux jeunes filles.



Animés par les composantes Information publique, Affaires civiles, Droits de l'Homme et Police des Nations Unies, les échanges avec les femmes, ont porté essentiellement sur les questions liées aux conflits communautaires, l'orpaillage clandestin, le phénomène des enfants bouviers, le mariage forcé, l'excision, la scolarisation de la jeune fille ainsi que la collaboration entre les forces de l'ordre et les populations.



Au terme de la rencontre, les femmes ont pris l'engagement de lutter contre toutes formes de violences basées sur le genre et de préserver la cohésion et la paix au sein de leur communauté.



Par ailleurs, elles ont souhaité un appui des structures de développement pour la clôture des champs de cultures maraîchères, l'organisation des groupements en coopérative et l'évacuation de leurs différents produits vivriers.