Les femmes de Sekonkaha sensibilisées à la paix, la cohésion sociale et aux violences basées sur le genre

18 mar 2016

Les femmes de Sekonkaha sensibilisées à la paix, la cohésion sociale et aux violences basées sur le genre

Une centaine de femmes issues de la coopérative agricole du village de Sekonkaha, localité de la sous-préfecture de Napié, à environ 560 km au nord d’Abidjan, ont été sensibilisées sur les valeurs de la culture de la paix, la cohésion sociale, les violences basées sur le genre ainsi que le développement communautaire, le jeudi 17 mars 2016. C’était dans le cadre de la campagne de proximité dénommée ONUCI Tour, initiée par le bureau de l’Information publique de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI).

Dans son allocution, le Coordonnateur adjoint des bureaux de l’ONUCI basés à Korhogo, Abdulai Baako, a exhorté les femmes, non seulement à cultiver la tolérance, la solidarité au sein de leur coopérative, mais aussi à s’engager dans la scolarisation de la jeune fille en vue de créer les conditions de leur autonomisation.

Pour le représentant du chef de village de Sekonkaha, Golougo Yéo, cette initiative de l’ONUCI est louable car elle va raffermir davantage les liens et les relations entre les différentes associations de femmes qui œuvrent pour l’union, la paix et l’entente.

Selon la Présidente de la coopérative ‘’ Yéfougnipinin’’ des femmes de Sekonkaha, Sonfoungo Soro, le développement exige la solidarité et l’union entre fils et filles du village. Aussi a-t-elle invité les femmes « à renforcer et à développer les activités génératrices de revenus pour contribuer ainsi au développement du village ».

Les composantes Information publique, Affaires civiles et Police des Nations Unies ont sensibilisé les populations sur les valeurs de tolérance et de solidarité, le rôle crucial de la femme dans la cohésion de la famille et de la communauté ainsi que dans le développement local, l’importance du paiement des taxes douanières, la collaboration des populations avec les forces de sécurité et les violences basées sur le genre.

Au cours des échanges, les femmes se sont engagées à ne plus pratiquer l’excision, à envoyer les jeunes filles à l’école et à s’inscrire dans le processus de réconciliation. Elles ont saisi l’occasion pour présenter aux autorités locales des doléances concernant la construction d’une école primaire, l’installation d’une nouvelle pompe hydraulique et d’un système d’arrosage moderne pour le maraicher et la construction d’un magasin de stockage des cultures vivrières ainsi que l’achat d’une moto tricycle pour le transport des produits.