LES FEMMES DE BONDOUKOU AVEC L’ONUCI POUR UN ENVIRONNEMENT POSTELECTORAL APAISE

26 jan 2011

LES FEMMES DE BONDOUKOU AVEC L’ONUCI POUR UN ENVIRONNEMENT POSTELECTORAL APAISE

Bondoukou, le 26 Janvier 2011... Une trentaine de présidentes d'associations féminines ont participé, mardi 25 janvier 2011 à Bondoukou, à une rencontre animée par l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) et l'Union Générale des femmes de Bondoukou (UGEFEB) en vue d'un apaisement de l'environnement postélectoral.

Lors de la rencontre, Mme Aminata Kakobi Kabero Betche du Bureau de l'Information publique de l'ONUCI a expliqué le mandat de la mission, notamment, le maintien de la paix avant, pendant et après les élections. Elle a ajouté que, conformément à son mandat, la mission assurait un plaidoyer constant en faveur de la paix, de la réconciliation et de la tolérance. Ce plaidoyer se fait principalement à travers les équipes de terrain de l'ONUCI ainsi que sa radio, ONUCI-FM.

Mme Kakobi a exhorté les femmes à cultiver autour d'elles la tolérance, le pardon, l'égalité des sexes, le respect des droits humains et le respect mutuel afin de contribuer au maintien d'un climat postélectoral apaisé, à la sauvegarde de la cohésion sociale et à la défense de leurs droits.

Au nom des femmes de Bondoukou, Mme Touré Madjalia, présidente de l'UGEFEB et coordinatrice de la Convention de la Société civile ivoirienne, a remercié l'ONUCI tout en exprimant leur soutien pour les efforts consentis par la mission dans les domaines de la protection des populations et la recherche de la paix en Côte d'Ivoire, malgré les tracasseries dont elle fait l'objet en ce moment.

Elle a demandé aux femmes d'utiliser de la patience pour atteindre leur objectif car, a-t-elle ajouté, « qui sait s'y prendre avec la lionne, peux arriver à traire son lait ».

Mme Yéboua Patricia, présidente de l'ONG « Sœurs Unies de Bondoukou », a souligné que le véritable problème aujourd'hui à Bondoukou est la non-reprise réelle des classes dans les écoles. A sa demande, les femmes ont constitué, sur place, un noyau pour défendre les droits des enfants.